Paris-Le ravitaillement en prolonge d’artillerie-Inondation 1910

Inondation 1910 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

59 – Paris-Le ravitaillement en prolonge d’artillerie

-Inondation de Janvier – Février  1910

éditeur ,Gondry-Paris

Dos séparé-non circulé

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Petit rappel des faits sur l’inondation de 1910 ,entre le 20 et le 28 janvier 1910, une crue exceptionnelle, appelée centennale, provoque l’inondation de Paris.

Dans la capitale, 20 000 immeubles sont touchés et 150 000 habitants sont sinistrés.

Paris est paralysé, l’eau envahit le métro, on ne peut se déplacer qu’en barque.

Les eaux ne cessent de monter, atteignant plus de 8 mètres à Paris, 500 hectares sont inondés au centre de Paris, ainsi que de nombreuses villes de banlieue.

Après une lente décrue qui durera 35 jours, les parisiens constatent des dégâts considérables.

Cette inondation de 1910 a été photographiée par des dizaines de photographes de l’époque et des cartes postales ont été éditées par milliers.

Parmi toutes ces cartes de cette inondation de 1910  ,seules quelques cartes sortent encore du lot et c’est le cas de cette carte éditée et par J.Gondry ,ce photographe et éditeur a été l’un des plus talentueux photographe Parisien du début du siècle.

Il habitait dans mon quartier préféré (le 11éme ) rue Roubo et avait un établissement à Montreuil-sous-bois , surtout grand spécialiste de la ville de Paris avec au moins *2000* clichés répertoriés ,il édita aussi quelques cartes sur la banlieue Parisienne.




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Mantes – Crue de la seine Janvier-Fevrier 1910

Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images en 1024px

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Crue de la seine, Janvier-Fevrier 1910 – Mantes – Route de Quarante-Sous ,direction d’Epone

L.Lagarde ,Photographe

Dos séparé – non circulé

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Le point culminant de la crue est atteint le 28 janvier.

Le record des Yvelines est atteint à Mantes l’une des plus touchées du département avec une hauteur d’eau de plus de 8,13 m contre 8,62 m à Paris  et dans le Val-de-Marne.

Dans les rues, l’eau grimpe à plus de 2,50 m submergeant commerces et habitations.

Les dix-sept îles du département sont rayées de la carte. A Meulan, les nombreux bateaux amarrés au port sont retrouvés échoués en centre-ville. Ironie du sort : l’eau potable qui n’est pas encore courante vient à manquer.

Les forces de l’ordre font la chasse aux pilleurs, alors que les premiers cas de typhoïde et de scarlatine sont déclarés.

La décrue débute le 29 janvier et durera jusqu’à fin mars. Pour venir en aide aux habitants, des souscriptions sont lancées, relayées par les journaux de l’époque, comme « la Liberté de Seine-et-Oise.

Le Parisien: Thibault Raisse 
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