Champ de course hippique – Courses à Colombes en 1900

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Courses à Colombes

Éditeur, Künzli et frères.

Dos simple – circulé à découvert en 1905

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 Nous voici sur l’hippodrome de Colombes en 1900, plusieurs moyens de transport étaient à disposition pour se rendre sur ce champ de courses.
Par le Chemin de Fer de la Gare St-Lazare à Colombes (trajet en 15 min.) Aller et Retour le prix en 1er classe était de 1fr.35, la 2e classe à 1 fr et la 3e classe à o fr.65.
Par le Tramways ‘La Madeleine-Colombes’ (Carrefour des Bourguignons) et par voitures de courses au prix de 1fr l’aller.

Le prix pour le Pesage pour les hommes était 20fr et de 10fr pour les Dames, la Pelouse était accessible pour 3 fr.

L’hippodrome était situé sur la commune de Colombes, à 150 m. environ des bords de la Seine et à 1,500 mètres d’Argenteuil, d’une superficie d’environ 35 hectares l’hippodrome comportait 3 pistes ; Une réservée aux courses plates, une pour les courses de haies et une pour les Steeple-chases.

Colombes a donné, en 1898, 20 journées de courses dont 13 mixtes (plates et obstacles) réservées aux officiers, gentlemen-riders et apprentis-jockeys et 7 d’obstacles pour jockeys et gentlemen.
Les courses commençaient  à 2 heures et comportaientt cinq courses par réunion avec des prix qui pouvaient atteindre plus de 20000 fr.
En 1907, l’hippodrome sera acheté par le journal quotidien parisien ‘Le Matin’, l’hippodrome est alors rebaptisé ‘ Stade du Matin’ et les courses de chevaux sont remplacées par des rencontres d’athlétisme, de football et de rugby tous ces sports feront la gloire de ce qui deviendra en 1928 le très célèbre stade olympique Yves-du-Manoir.

Un petit mot quand même sur l’éditeur de cette carte postale, Künzli et frères était certainement l’une des plus grandes maisons d’édition pionnières de la carte postale, la maison Künzli  avait son siège à Zurich depuis 1896, mais possédait aussi un atelier au 17 rue Richer à Paris, en 1909 l’éditeur à pignon sur rue au 11 et 13 rue du Sentier à Paris.

 

 


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Courses d’auteuil – la sortie du paddock

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Courses d’Auteuil – la sortie du paddock

Éditeur, Raphael Tuck

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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L’hippodrome d’Auteuil est inauguré le 1er novembre 1873, il est le plus emblématique champ de courses d’obstacles.

Du premier Grand National de France en 1874 qui deviendra en 1876 le Grand Steeple-chase de Paris, tous les grands noms de l’obstacle passeront obligatoirement par la piste d’Auteuil.

Quelques mots sur l’éditeur de cette carte, ‘Raphaël Tuck et fils’, d’origine prussienne Raphaël s’installe à Londres en 1865 et ouvre une petite boutique vendant gravures et encadrements.

Mais c’est en 1894 qu’il commence vraiment à éditer des cartes postales, prenant comme marque de fabrique un chevalet, une palette de couleurs et un pinceau.

Grand spécialiste des cartes dessinées qui l’emportent largement sur les cartes photographiques, cette grande maison britannique devient rapidement l’un des plus grands producteurs britanniques de cartes de souhait, de jeux, de livres d’enfant, de gravures d’art et bien sur de cartes postales.

L’éditeur est renommé pour la grande qualité artistique de ses produits, La maison Tuck devient l’un des fournisseurs attitrés de la reine Victoria en 1893, puis du roi Edouard VII en 1901, l’autorisant ainsi à ajouter à l’arrière des cartes les armoiries et la mention « By Appointment ».

les cartes postales se révélaient souvent de véritables œuvres d’art, les cartes des séries « Oilette »  sont aujourd’hui très recherchées, Tuck avait fait breveter sa technique dite oilette, créée en 1903 et qui permettait l’impression d’une carte sans relief, polychrome.

Malheureusement, en 1940 sous les bombes allemandes tous les stocks de cartes disparurent à jamais.

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