La Grève des cheminots en 1910-Le service d’ordre-les Mobilisés

La Gréve des cheminots en 1910-le service d'ordre et les Mobilisés - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Grève des cheminots en 1910-le service d’ordre et les Mobilisés – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 15 – La Grève des cheminots  1910 – Le service d’ordre et les Mobilisés

dos séparé – circulé à découvert en 1911

§

 Voici ce que l’on pouvait lire en première page du petit Parisien le lundi 10 octobre 1910, au deuxième jour de la grève des cheminots qui durera jusqu’au 19 octobre et qui restera un événement social d’une grande importance pour les générations futures de cheminots. 

La Gréve s’étendra t-elle ??

Éclatant deux jours après le meeting de la Bourse du travail dans lequel fut examinée l’éventualité prochaine d’une grève générale des cheminots, la grève partielle décrétée par les ouvriers de Paris-Nord ne peut manquer de susciter les plus vives appréhensions.
Ce mouvement sera-t-il l’étincelle qui mettra le feu aux poudres, et ne peut-ou craindre que tout le personnel de cet important réseau ne se solidarise avec les camarades de la Chapelle et de la Plaine-Saint-Denis ?Nous avons posé ces questions à l’un des membres les plus écoutés du syndicat national des travailleurs des chemins de fer, et voici la réponse qu’il nous a faite, après que nous lui eûmes promis de ne pas révéler sa personnalité
Je ne vous cache pas qu’au syndicat national nous avons été surpris de la décision inattendue prise par les ouvriers de Paris-Nord.
Vous savez aussi que nous ne cessons de recommander à nos camarades d’attendre, dans le calme, le mot d’ordre qui déclarera la grève de tous les réseaux. C’est vous dire que nous avons tout d’abord considéré la manifestation des ouvriers de Paris-Nord comme une grave atteinte à la discipline syndicale.
Mais, ces réserves faites, et après examen de la situation, nous n’avons pu ne pas nous rendre à l’évidence. De tous les réseaux, le Nord est celui qui, actuellement, est le mieux préparé à la grève.
Déjà, vous le savez, les groupes de Tergnier et de Calais se sont livrés à deux mouvements qui n’ont pris fin que sur nos instances.
Peut-être serons-nous impuissants, cette fois à contenir l’ardeur de nos camarades, et si, comme ils l’assurent, ils sont prêts à affronter la lutte, devrons-nous les laisser aller de l’avant..
Au reste, conclut notre interlocuteur, une gréve générale du réseau du Nord, déclarée dans les conditions les plus favorables, ne pourrait que servir notre cause. Elle démontrerait aux compagnies et au gouvernement que l’on ne peut pas éternellement nous leurrer avec de vaines promesses.Ainsi s’exprima notre interlocuteur.
Ajoutons que nous n’avons rapporté ses déclarations qu’à titre purement documentaire, et qu’il ne nous appartient, pas d’apprécier l’exactitude de ses hypothèses.
Les grévistes des dépôts qui n’ont tenu, hier, aucune réunion sont convoqués pour ce matin six heures, à la salle Pérot 20, rue Ordener.

 

Share Button

Reims – Rue de Vesle – Vue de la Passerelle du Canal

51- Reims-Rue -Vesle-Vue de la passerelle du canal - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

51- Reims-Rue -Vesle-Vue de la passerelle du canal – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

3  –  Reims  – Rue de Vesle – Vue de la Passerelle du Canal

éditeur S.D.T

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

§

Tout est calme dans la rue de Vesle dans les années 1910, Reims est une belle et grande ville de 109859 habitants administrée par le maire de l’époque Mr Langlet (JB).

Le nationaliste serbe, Gavrilo Princip n’a pas encore abattu l’archiduc d’Autriche à Sarajevo et la grande guerre de 1914/1918 n’a pas encore commencé..!

Je parle de cet attentat car la ville de Reins ne sera pas épargnée par cette guerre , en aout 1914 les Allemands obligent l’armée Française à se replier Reins est alors à la merci des ennemis de la France.

L’occupation de la ville sera de courte durée et le 13 septembre l’armée Française défile dans la ville, mais pendant près de quatre ans Reins sera bombardée presque sans interruption.

En octobre 1918, la ville martyre est quasiment détruite et sur les 14 000 immeubles que comptait la ville de Reims une cinquantaine d’habitations sont encore habitables.  

Voici une photo de la Rue de Vesle – Vue de la passerelle du Canal après le passage des Allemands …. c’est impressionnant…!

La rue de Vesle après le départ des allemands

La rue de Vesle après le départ des allemands

 

 

Share Button

l’Avenir du Prolétariat – Siege Social – 8 rue Pernelle à Paris

 

04arrt-l'Avenir du Prolétariat-rue Pernelle - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

04arrt- l’Avenir du Prolétariat-rue Pernelle – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

l’Avenir du Prolétariat

1 . – Vue de son immeuble du 8 de la rue Pernelle et du 6 de la rue Nicolas-Flamel ( Siège – Social)

Dos séparé – circulé à découvert le 30novembre 1905

§

Voilà ce que l’on pouvait lire le vendredi 17 Mars 1905 dans le journal l’Humanité, le « Journal Socialiste Quotidien' » sous la direction politique de Jean Jaurès.

Au siège de l’Avenir du Prolétariat, 8, rue Pernelle un immeuble magnifique qui appartient à cette association mutualiste nous trouvons M. Ferdinand Boire qui, fort obligeamment, nous explique ainsi l’origine de son projet de Fédération mutualiste indépendante, et les forces qu’il a déjà groupées.
En dehors de L’ « Avenir du Prolétariat » », qui représenta le chiffre de 115.000 adhérents, avec un capital réalisé de près de huit millions de francs et d’importantes propriétés ou immeubles à Paris et en province, la « Fédération générale de la Mutualité indépendante », fondée depuis quelques mois à peine, a reçu de puissantes adhésions. Des groupements aussi importants que les « Prévoyants de l’Avenir nous ont assuré leur concours. Nous sommes en ce moment en pleine période de formation. Mais je crois, sans vouloir exagérer mon appréciation, que nous réussirons à fédérer au moins autant de membres que peut en compter actuellement la « Mutualité officielle » dont M.. Léopold Mabilleau est le porte-parole.

Ce qui montre combien il y a encore du flottement dans les idées mutualistes et combien la Mutualité française est encore loin d’avoir, en matière sociale, une direction d’esprit ferme et claire, c’est qu’il a pu sembler, il y a quelque temps, que la nouvelle Fédération, dont M. Boire est l’interprète, se constituait pour protester contre les tendances prétendument trop étatistes de la Fédération présidée par M. Mabilleau.

Et maintenant c’est la Fédération de M.Mabilleau qui repousse, comme trop étatiste, le projet de loi sur les retraites ouvrières, auquel se rallie la Fédération de M. Boire. Il est infiniment désirable que la Mutualité française mette plus d’ordre et de lumière dans ses idées. C’est par là, et non point par une opposition injustifiable et stérile aux lois d’assurance sociale, que la Mutualité affermira et étendra son action. Il dépendra beaucoup des militants socialistes, en y pénétrant, en participant aux discussions de ses Congrès, de l’amener à une conception plus claire de son rôle.

Share Button

Ferme Boër-Afrique du Sud – l’exposition de Paris en 1900

 

Ferme Boër-Afrique du Sud-de l'exposition Universelle de 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Ferme Boër-Afrique du Sud-de l’exposition Universelle de 1900 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – Exposition de 1900  – 6. Ferme Boër

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert en septembre 1904

§

De tous les palais de l’Exposition de 1900 un des premiers terminés a été le palais Sud-Africain, les charpentes ont été dressées dès le premier jour sur des plans qui étaient arrêtés d’avance, de sorte que le temps gagné a été maintenu jusqu’au bout.

L’ensemble des constructions du Transvaal au Trocadéro se composait d’un palais officiel, de deux pavillons pour le traitement de l’or, d’une forme Boër et d’un chariot tel que les anciens Hollandais nomades en employaient lors de leur arrivée en Afrique.

Ce pavillon a été élevé à l’intersection de l’avenue d’Iéna et d’une allée qui conduit aux parties supérieures du Trocadéro, il avait pour objet de parler des résultats obtenus par les populations Boërs.

On y montrait aussi une reconstitution parfaite de l’exploitation minière au Transvaal à cet effet on a fait venir du minerai brut en quantité suffisante pour garnir les parois d’une mine souterraine, ou l’on assistait à un simulacre de l’extraction suivant les procédés employés dans ce pays.

le public se rendait compte du travail, il voyait ensuite toutes les transformations que subit le métal précieux depuis son état natif, en minerai, jusqu’à son état final, la fabrication des bijoux et la frappe de la monnaie.

La ferme Boër était la reproduction textuelle d’une installation des paysans d’Afrique du Sud, trois chambres, une salle à manger et une cuisine constituaient toute la distribution du local.

Les pièces étaient meublées avec des objets venant en ligne droite de l’Afrique et, afin de rendre l’illusion plus complète, une famille Boër était venue faire l’installation elle-même,  vivant dans cet édicule pendant le temps de l’Exposition et contribuait ainsi à lui donner une couleur locale des plus vivantes.

Les premiers colons du Sud de l’Afrique étaient les Hollandais qui s’étaient expatriés pour chercher fortune sous un ciel plus propice. De nature, ils étaient très nomades aussi se passa-t-il de longues années avant que les villes fussent régulièrement construites les Boërs édifiaient peu de maisons, ils vivaient dans des voitures qui, sortes de roulottes, les emportaient dans toutes les directions, suivant les besoins variés qui se présentaient, c’est un de ces chariots qu’on a voulu nous faire voir au Trocadéro, il rappelle l’histoire de l’origine du Transvaal riche et civilisé que nous connaissons aujourd’hui.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville édition Maison Masson et Cie
Share Button

Paris – Boulevard des Italiens – ligne des Omnibus AC – AK

09arrt-boulevard des italiens -ligne de bus AC - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

09arrt-boulevard des italiens -ligne de bus AC – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

103 – Paris – Le Boulevard des Italiens

éditeur C.M

Dos séparé – circulé sous enveloppe

§

Les Omnibus se croisent sur le boulevard des Italiens , d’un coté le bus de la ligne AC Gare du Nord et de l’autre coté le bus de la ligne AK Gare saint Lazare.

 En 1909 le premier départ des Omnibus de la ligne AC est à 6h30 et le dernier à 0h15, les départs des bus étaient toutes les 6 minutes (environ) pour une durée de trajet de 35 minutes.

L’itinéraire des Omnibus de la ligne AC était le suivant :Boulevard Denain – Rue de la-Fayette – Rue Drouot – Boulevard des Italiens – Boulevard des Capucines – Boulevard de la Madeleine – place de la Madeleine – Rue Royale – Place de la Concorde – Avenue des Champs Élysées – Avenue Montaigne et Place de l’Alma.

Pour la ligne AK, le premier Omnibus partait à 7h 05 et le dernier à 0h25, les départs des bus étaient toutes les 6 minutes (environ) pour une durée de trajet de 43 minutes.

L’itinéraire des Omnibus de la ligne AK était le suivant : Gare Saint Lazare – Place de Rome – Rue saint Lazare – Rue du Havre – Rue Auber – Place de l’Opéra – Boulevard des Capucines – Boulevard des Italiens – Boulevard Montmartre – Boulevard Poissonnière – Boulevard bonne Nouvelle – Porte saint Denis – Boulevard Saint Denis – Boulevard Saint Martin – Porte Saint Martin – Place de la République – Boulevard Voltaire – Boulevard Richard Lenoir – Place de la Bastille – Rue de Lyon et Gare de Lyon.

Sur d’autres articles et avec des nouvelles cartes postales je vous donnerai plus de détails sur les itinéraires des omnibus ainsi que des règlements et obligations de cette époque … qui nous font sourire maintenant quand on voit ce qui se passe dans les bus de Paris et de sa banlieue.

Share Button