Tout Paris -Tramway-Porte de Romainville et des Lilas en 1900

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Tout Paris

323  –  Porte de Romainville et des Lilas (XXarrt)

Collection Fleury

Dos séparé – non circulé

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Même si sur cette carte le tramway n’est pas visible, j’avais envie de vous parler de ce moyen de locomotion tellement utilisé par les Parisiens des années 1900.

En 1900, la  Compagnie des tramways de l’Est Parisien intègre cette ligne   » Place de la République – Romainville  »  à son réseau .

Longue de 7 kilomètres l’alimentation électrique se fait par des fils aériens que l’on distingue nettement sur cette carte postale ancienne.                

Voila, ce que l’on pouvait lire en 1900 avant de rendre son billet sur la ligne : République / Romainville

Place de la République-Romainville (Tramway Électrique) P l . de la République. : premier départ. entre 6 h et 7 h. 1/4, dernier entre 12 h. et 12 h. 30

Romainville, Premier départ. vers 6 h., dernier entre 11 h. 30 et 12 h.

Tarif : 1° Parcours dans,Paris, Première Classe. o fr.20, 2e Classe. o fr. 10

2° Parcours hors Paris,entre les fortif,  et les Lilas, o fr 10 et o fr 05

3° Parcours hors Paris, entre les Lilas et Romainville o fr 10 et o fr 05

4 ° Parcours hors Paris, comprenant plus d’une Section 0 fr 20 et  0 fr 10

5° Billets d’Aller et Retour, parcours total ou partiel  o fr 60 et  o fr 40

6° Les Sous-officiers et Soldats en uniforme auront droit aux places de première classe en payant la deuxième classe.
Place de première à République , Avenue. de la République, Gambetta, Place. et Avenue. Gambetta, Porte de Romainville, Rue de Paris, Lilas et Romainville.

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La ligne disparait en 1934.

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Carte postale de Sens – Alexandre Dumas et l’Hôtel de l’Écu

Sens hôtel de l’Écu - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Sens – l’Hôtel de l’Écu

Sigle de l’éditeur Phot ND :

Au verso : Ancien établisement Neurdein et Cie – Imprimerie .Succ .Corbeil-Paris – 52,Av de Breteuil – Paris – B3*

Dos séparé – circulé à découvert en 1923

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Voici une petite histoire qui s’est passée dans cet Hôtel de Sens !

En 1848, Alexandre Dumas rêva d’être député.

Il se pré­senta dans le département de l’Yonne. Un jour que dans la cour de l’Hôtel de l’Écu, à Sens, monté sur une estrade improvisée, il haranguait le peuple qui se pressait pour l’entendre, un citoyen l’interrompit en lui criant :

Allons donc ! toi un républicain, jamais. Tu es le fils du Général Dumas, marquis de la Pailleterie. Tu ne parles, dans tes ouvrages, que de ducs et de princes, et tu ne fais rien!… Montre tes mains. Sont-elles celles du travailleur? Sont-elles assez blanches !… Ses adversaires criaient :

—  Bravo !

Alors, Alexandre Dumas, se redressant de toute sa taille superbe, s’écria »

Oui, citoyens, je suis le fils du général Dumas, marquis de la Pailleterie, qui d’un coup de poing renversait un cheval et d’un coup de sabre abattait six ennemis, qui a lui seul, valait un escadron; le Premier Consul l’appela : l’Horalius Codés du Tyrul, et j’en suis fier! Oui, souvent,dans nes livres, mes héros sont des grands seigneurs et des braves! En est-il un de vous qui avouerait qu’il n’a pas lu Les Trois Mousquetaires?  Et, si ma main n’a pas porté la pioche, elle a manié la plume jour et nuit!  Mes livres, en pile, dépasseraient vos têtes ! Mais j entends être surtout et avant tout le plus grand cuisinier de mon temps! Je vous convie tous au déjeuner que je vais préparer moi-même.

Et là-dessus, entraînant ses au­diteurs dans les cuisines, il avise un lièvre qu’il saisit, demande un tablier et un couteau et se met en mesure de confectionner le plus succulent des civets, pendant que son ami, Alphonse Bilbault du Chaffault, fils du premier président de Sens, fait dresser cent couverts en plein air.

Le déjeuner fut ex­quis! Alexandre Dumas fut porté en triomphe dans la ville de Sens et pas une voix ne lui manqua.


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CPA – Les Pompiers de Malakoff à Saint-Denis le 7 juin 1908

les pompiers de Malakoff à Saint-Denis - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte photo 

Les pompiers de Malakoff

Saint Denis – 7 Juin 1908

Dos séparé -circulé à découvert

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Voici une carte postale bien sympathique et très appréciée par les collectionneurs de Saint-Denis, de Malakoff et bien sûr des sapeurs-pompiers.

La carte nous montre une délégation de pompiers de Malakoff le 7 juin 1908 (en tout cas c’est ce que je pense en voyant la pancarte portée par un pompier).

À mon avis la photo a été prise sur les quais de Seine, mais ma recherche sur google-maps est restée vaine.

Ou a été prise exactement cette photo ?

Je n’ai rien trouvé sur cette date du dimanche 7 juin 1908 mais le dimanche 14 Juin 1908 il s’est passé un événement important : « le gonflement d’un ballon place Parmentier »

Mais que se passait-il exactement le dimanche 7 juin 1918 à Saint-Denis ?

Merci d’avance aux collectionneurs et amoureux de la ville de Saint-Denis pour m’apporter des réponses à mes deux questions !


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Carte Postale Ancienne -Tout Paris – Rue de Ménilmontant

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Tout Paris

425 – Rue de Ménilmontant(XXe arrt) prise du Boulevard

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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Le photographe à planté son trépied juste au  croisement du boulevard de Ménilmontant et de la rue du même nom .

Deux cafés brasseries se font face, mais les cafés, buvettes,brasseries, ne manquent pas dans le décor des rues Parisiennes en 1900 et le vin est la boisson la plus courante.

 Pour vous donner une idée, voila une statistique de 1900  : La consommation de vin à Paris en 1860 était de 2100000 hectolitres par an, 40 ans plus tard en 1900 la consommation de vin à doublée, passant à 4400000 hectolitres par an.

Cette quantité de vin était livrée soit par des négociants des entrepôts de Saint Bernard , de Bercy , de Charenton ou arrivait directement le vin des vignobles. 

Il y  avait aussi le petit plus dans certains cafés, comme celui sur la gauche de la carte postale qui annonce fièrement que téléphoner de son établissement est possible !

Quelques petits conseils que l’on pouvait lire en 1900 pour téléphoner , appuyer 2 ou 3 fois assez rapidement sur le bouton d’appel ; décrocher les récepteurs, les porter à l’oreille et écouter.Dés que le téléphone à répondu « Allô » , lui indiquer le numéro de l’abonné demandé.Attendre l’arrivée de celui-ci en maintenant le récepteur contre l’oreille.

Articuler très distinctement , sans élever la voix, en se tenant à 3 ou 5 centimètres de l’appareil.

La conversation terminée , raccrocher les récepteurs et appuyer 1 ou 2 fois sur le bouton d’appel pour avertir que la ligne est libre.

 

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Carte Postale Tout Paris – Rue Richard Lenoir en 1900

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Tout Paris 

1330  – Rue Richard-Lenoir  – Prise de la rue de Charonne  ( XIe arrt )

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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Me voila dans ma rue Richard lenoir, la rue de mon enfance .
Le photographe s’est placé au beau milieu de la rue de Charonne , dans son dos le palais de la femme de l’armée du salut.
Un petit mot sur ce palais de la femme qui s’est appelé le palais de l’homme et servait d’hôtel aux hommes célibataires.
En 1914 le lieu se vide et les hommes sont mobilisés, le bâtiment servira d’hôpital jusqu’en 1918 et de bureaux de 1919 à 1924.
L’armée de salut se portera acquéreur des lieux en 1926 pour fonder officiellement le Palais de la Femme.
Mais revenons à cette carte postale, bien sûr, cette ambiance n’est pas exactement la même de mon enfance des années 1960, mais cela y ressemble quand même beaucoup.
Les immeubles étaient les mêmes,comme si de 1900 à 1960 rien n’avait bougé, le café de droite existait mais la salle de billard était devenue une salle de restaurant.
En 1900 la rue était en double sens (mais est-ce que les sens interdits existaient en 1900 ?), en tout cas à mon époque la rue était en sens unique ne pouvant être descendue en voiture que du boulevard Voltaire à la rue de charonne.
Un peu plus loin sur le même trottoir que le café se trouvait un hôtel et entre les deux une toute petite mercerie ou maman achetait de la laine à tricoter .
En parlant de cette mercerie, je me rappelle que maman avait dans une boite en fer une sorte d’œuf en bois, longtemps je me suis posé la question : mais à quoi peut bien servir cet œuf en bois ?
La réponse me fut donnée un jour en voyant ma mère raccommoder une paire de chaussettes, et oui cet œuf se plaçait dans la chaussette et servait de support pour passer et repasser l’aiguille afin de faire ce raccommodage ; Je me demande bien qui aujourd’hui raccommode encore ses chaussettes ?
À peine 100 mètres après cette mercerie vous arrivez au 10 rue Richard Lenoir, mon chez moi pendant plus de 20 ans avec cette cour des miracles où j’ai passé certainement les plus beaux moments de ma jeunesse.
Eh oui que de souvenirs, un jour une personne proche m’a dit la  « nostalgie c’est le plaisir d’être triste », sur ce point au moins… il avait raison !
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Je ne retourne plus dans mon quartier, mais voila quand même une image google maps 100 ans après le cliché de cette carte postale et 45 ans après ma petite mercerie !
Il y a comme ça des quartiers de Paris ou le temps n’a vraiment pas arrangé les choses !

100 après la rue Richard- Lenoir

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