Pougues-Les-Eaux – Le Lavoir du Crot Mouton

Pougues le Eaux le lavoir - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Pougues-Les-Eaux

Le lavoir du Crot Mouton

J.L,éditeur à Pougues-Les-Eaux

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Quand on parle de cartes postales des villes de stations thermales on se dit très souvent « drouilles en perspectives », et bien pour ne pas confirmer cette stupide idée ,voici une CPA assez intéressante sur une thématique aimée de beaucoup. 

Le lavoir n’a pas toujours existé et pendant très longtemps une simple pierre ou planche de bois  inclinée au bord d’une rivière ou une pièce d’eau suffisait pour faire la lessive.

C’est presque le cas encore sur cette carte où ce point d’eau dans la ferme est quand même appelé lavoir.

Et pourtant les autorités médicales prennent  conscience des principes d’hygiène et mettent l’accent sur la salubrité publique des villes et villages en demandant de s’équiper de lavoirs adaptés a ce travail pénible des lavandières ,il y aura même une loi du 3 Février 1851 votant un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs. 

On pouvait à cette époque estimer l’importance d’une ville ou d’un village au nombre de lavoirs qu’il possédait, bien sur de nombreux lavoirs ont été rasés mais heureusement il en reste encore un grand nombre .

Voici un site vraiment formidable ou des centaines de lavoirs sont répertoriés : 

Les lavoirs de France

Si vous savez ce qu’est devenu ce lavoir et cette ferme ,merci de me laisser un commentaire !

 

 

 

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Nemours – La Fontaine Saint-Jean

La Fontaine saint Jean - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

316 . – Nemours – La Fontaine Saint-Jean

édition – G.B.N.G .Nemours

Dos séparé – non circulé

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Pas de Nemouriens sur cette carte mais des Nemouriennes en train de laver le linge dans le Loing.

Une fois le linge bien lavé ,toutes ces femmes vont se diriger  vers le lavoir pour rincer draps et habits.

Le lavoir est un bassin public alimenté en eau détournée d’un court d’eau ou d’une source qui servait aux femmes pour rincer le linge après l’avoir lavé ou chez elles ou comme c’est le cas sur cette carte dans la rivière.

Le lavoir était aussi ,même si ce travail était pénible un lieu les femmes de cette époque pouvaient se rencontrer et discuter ,voire même raconter les ragots du village !!








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Gisors – Les Bords de l’Epte

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Gisors – Les Bords de l’Epte

Une Vue du Vieux Gisors

A .Bourgeix;lib,édit,Gisors (Eure)

Dos séparé – Circulé à découvert

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Nantes – les Bateaux lavoirs

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64   –  Nantes – Ensemble du Château au bord de la Loire

Collection F Chapeau,Nantes – 15 mlle

Dos séparé – circulé à découvert

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Au début du 20e siècle, on lave et on fait sécher  son linge sur les bords de la Loire, et sur bien d’autres rivières de France.

Les bateaux lavoirs sont généralement de 25 mètres de long pour 5 mètres de large , mais beaucoup de ces bateaux ne bougent pas de place à par quelques uns qui  se déplaçaient le long des voies d’eau pour proposer leurs services.

La mère de famille vient laver et sécher son linge, mais il y a aussi les Blanchisseuses  professionnelles qui lavent le linge  des gens fortunés de la ville,ou le linge de grands établissements comme les hôpitaux et les grands hôtels

Les bateaux-lavoirs étaient un lieu d’histoires et  de ragots colportés par les blanchisseuses ou  lavandières souvent  aux langues bien pendues !!




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Sens – La Fausse Rivière et les Bateaux-Lavoirs

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Sens – La Fausse Rivière et les Bateaux-Lavoirs

Collection P.R.-S

Dos séparé – circulé à découvert en 1914

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Les bateaux-lavoirs étaient, toute proportion gardée notre laverie automatique  d’aujourd’hui !

Ce bateau était équipé d’un grand espace pour laver le linge et d’un autre pour le faire sécher.

Souvent à l’étage supérieur, un gros poêle servait à chauffer l’eau, un espace était équipé comme cabinet d’aisance et le reste de l’étage servait souvent  de logement à son propriétaire.

Les bateaux-lavoirs étaient le lieu des histoires et ragots colportés par les lavandières aux langues bien pendues.

Beaucoup de ces bateaux ne bougeaient pas de place pas mais quelques uns  se déplaçaient le long des voies d’eau pour proposer leurs services.

Même à l’époque une réglementation avait été prévue pour ce genre de prestation, le propriétaire du bateau–lavoir devait se soumettre à des normes bien précises, et  surtout de s’acquitter d’une patente pour exercer ce métier.

L’arrivée du lave linge dans les foyers a fait disparaître doucement ces bateaux de nos rivières, mais il reste quelques rescapés de ces bateaux que l’on peux visiter aujourd’hui comme un musée.

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