Carte postale ancienne de 2 enfants en promenade en 1910

2 enfants en 1910 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Promenade

éditeur PW.Paris

Dos séparé -non circulé

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Aujourd’hui c’est la deuxième fois depuis la création de mon blog que le texte est d’un intervenant m’ayant laissé un jour un commentaire.

Son commentaire était tellement précis sur des détails vestimentaires, que je lui ai demandé de me décrire cette nouvelle carte postale de deux enfants des années 1910.

Voici son texte

Sur cette photo prise en studio ,on y voit deux fillettes âgées de moins de 6 ans. Pourquoi deux fillettes ?
Celle de droite est habillée d’une robe blanche avec la ceinture à la taille.
Cet article moderne pour l’époque était plutôt un modèle pour celles plus âgée.
Elle porte une pantalette ( culotte en toile, galonnée aux jambes); Puis un détail  féminin, c’est son chapeau.
Il faut y ajouter car cela ne se voit pas mais dès l’âge de 5 ans il était d’usage de faire porter aux fillettes un petit corset ( Oh l’horreur !)

Dans l’hypothèse d’un petit garçon:
Jusqu’à 5 ans, bébé fille et bébé garçon étaient habillés pareil et il n’y avait pas de modèle spécifique pour l’un ou l’autre.
Le code des couleurs rose et bleu n’existait pas. En fait, jusqu’aux années 1950 les mamans tricotaient la layette en rose pour leur fille et en bleu ciel pour leur garçonnet.
 Les autres articles habillant les enfants de moins de 8 ans , tels les tablier, robes, costumes,barboteuses ne suivaient pas spécialement ce code des couleurs.

Ainsi en 1950 nous pouvions parfaitement voir une petite fille habillée d’une robe en Vichy bleu ciel et son frère vêtu d’une barboteuse en Zéphir  rose.

Sur cette carte postale de 1910, imaginons que l’enfant de droite ait été un petit garçon, 

il aurait été alors, beau vêtu d’une robe anglaise blanche, avec les mêmeschaussettes, mêmes souliers, des cheveux longs bouclés, et sa maman lui aurait
ajouté un chapeau de toile ou de paille.


 En 1908 les petits garçons ne portaient plus de pantalette et comme rien
n’était prévu pour eux, très souvent ils étaient culotté  d’une sorte de couche
coupée dans de vieux drap, parfois aussi d’un caleçon très court,et encore plus avec rien du tout lorsqu’ils étaient devenus propres.
 Tout cela sansélastique, car il s’agissait d’un produit introuvable.
Sous leur robe, ils portaient une chemise de jour.
A 4 ans les garçonnets quittaient leur robe pour un costume à culotte courte.
Dans les familles bourgeoises ou traditionnelles de 1908, cet âge était souvent repousé à 5/6 ans
lorsque le garçon faisait son entrée à l’école primaire.
La fillette de gauche porte un manteau mixte, elle semble avoir un gros nœud dans
les cheveux classique aux petites filles. Les garçonnets en portaient parfois mais bien plus petit.
Après la guerre 1915-18 une  mode apparue concernant les garçons : ce sont  les ‘choupettes’
 C’est une sorte de grosse boucle placée sur le haut des cheveux pour les moins de 8 ans.
Cette vogue a durée  très longtemps, jusqu’aux années 1960, mais ne concernait alors plus
que les tous petits. 
Après  1920, la mode devenait de plus en plus juvénile et la vogue était aux petites filles
et petits garçons modèles.
C’est un sujet que je connais bien pour l’avoir vécu moi-même.
Voila quelques élément pour nous éclairer sur la mode enfantine début du siècle.
Après la guerre le changement a été important.
Charles
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Encore un grand merci à Charles pour son texte et ses connaissances sur le sujet.
Si vous aussi vous avez des connaissances sur des points autres que la cartophilie, mais qui indirectement s’en approchent, n’hésitez pas à me laisser un commentaire.
Votre texte pourra toujours agrémenter une de mes cartes postales de ma collection.


 

 

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Carte postale TOUT PARIS – Le Faubourg du Temple

Tout Paris - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris  ( carte colorisée )

1140 – Le Faubourg du Temple (Xe , XIe, XIXe et XXe arrt )

Prise du Boulevard de la villette

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Comme très souvent dans cette série Tout Paris de la collection F. Fleury, nous avons le droit à une belle prise de vues du photographe.

L’animation est grande au croisement du faubourg du temple et du Boulevard de la Villette, en premier plan l’arrivée de deux tramways qui se suivent.

À droite en agrandissement la carte (cliquez dessus) on remarque une fontaine Wallace.

Papa m’a souvent raconté cette histoire ; un jour de marché aux puces un clochard adossé devant une de ces fontaines avec devant lui trois ou quatre bricoles à vendre s’est vu proposer par un Américain de lui acheter cette fontaine, étant persuadé que cette fontaine était à vendre.

 Le clochard saisissant la naïveté de ce touriste demanda un acompte pour bloquer la vente en attendant l’enlèvement de l’objet, bien sûr, le clochard prit ses jambes à son cou avec l’argent et quand l’Américain revenu sur les lieux s’est aperçu que la fontaine était scellée sur le trottoir, jura certainement qu’on ne l’y prendrait plus!!

 Est-ce une vraie histoire où une histoire inventée … j’aime à penser qu’elle est vraie !!

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Une photo google maps 100 ans après  et un montage photo pour le plaisir

Tout Paris Faubourg du Temple 100 ans apres

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Le Lama et son petit – Le jardin des Plantes en 1900

Jardin des plantes le Lama – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le Lama et son petit – Le jardin des Plantes

éditeur Künzli 

Dos simple – circulé en 1903

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Situé entre le quai Saint Bernard et la rue Buffon, le jardin était le plus prés de mon quartier de la Bastille.

Dans les années 1930 le Jardin des Plantes avait inspiré Charles Trenet , il composera deux textes magnifiques pour ces deux chansons : C’est un jardin extraordinaire et Un petit oiseau et un petit poisson s’aimaient d’amour tendre.

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l’Éditeur, Künzli et frères.

Certainement l’une des plus grandes maisons d’édition pionnières de cartes postales.

La maison Künzli  avait son siège à Zurich depuis 1896, mais possédait aussi un atelier au 17 rue Richer à Paris.

« J’ai retrouvé aussi que les frères Künzli avaient pignon sur rue en 1909 ,au 11 et 13 rue du Sentier à Paris« 

Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

On leur doit bien sur les célèbres chomo-lithographies, les Gruss aus et des cartes fantaisies.

Une des  plus connues et célèbres séries est certainement les chomo- lithographies montrant la poste dans plusieurs pays.

Künzli sera l’un des premiers éditeurs à fournir des cartes en phototypie, en éditant de nombreuses cartes régionales et en particulier de Bretagne.

Mais  il éditera aussi de nombreuses séries photographiques parmi lesquelles  quelques unes sont devenues très prisées par les cartophiles, pour n’en citer qu’une, la série « Paris pittoresque «  est certainement une dés plus intéressantes.

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CPA de Paris sur les Travaux du Chemin de fer du Métropolitain

Travaux du métropolitain - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

2291  Paris.- travaux du Chemin de fer du Métropolitain

Caisson de la Place Saint-André-des-Arts

dos séparé -non circulé

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les cartes sur la construction du métropolitain ne manquent pas ,mais je trouve cette carte postale particulièrement belle .

Le mariage de ce gigantesque caisson et de la superbe façade de cette pharmacie donne au final un très beau cliché, l’attelage ne gâchant rien à l’affaire.

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Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Saint-Michel, du côté de la Place Saint-André des Arts, en cours de construction.

Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en oeuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels.

Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au  » fonçage  » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.

Une petite vue Google maps 100ans après de la place et du 44 rue francisque Gay avec un petit montage photo pour le plaisir !

100 ans apres - 44 rue Francisque gay

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CPA – Paris – les travaux du Métropolitain Gare de la Cité

Travaux du métropolitain - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

597. Paris – les Travaux du Métropolitain

Fonçage des caissons de la gare de la Cité 

éditeur C.M ( C.Malcuit)

Dos séparé – non circulé

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Les initiales C.M sur  cette carte représentent  les éditions » C.Malcuit », ces artistes éditeurs ont utilisé les marques C.M. et E.M. pour éditer des milliers de cartes le plus souvent d’une qualité exceptionnelle.

Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en œuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels. Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au  » fonçage  » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.
Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Cité, au premier plan, qui est déjà partiellement foncé. Sur la droite, le caisson central , encore en construction et toujours posé sur le sol.
On peut voir sur cette image que chaque caisson possède en fait une double enveloppe de tôle prenant l’armature métallique en sandwich.

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Merci à Dominique1594 pour son aide et pour ces connaissances sur le métropolitain.

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