Paris La Nuit – Le Caveau des Innocents

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Paris La Nuit – Le Caveau des Innocents

Paris La Nuit – Le Caveau des Innocents – 15 rue des Innocents 
H.M Phot . Paris
Dos séparé – non circulé 
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Le Caveau des Innocents était situé au 15 rue des Innocents, cette rue avait été ouverte en 1786, comme rue de pourtour du marché des innocents établi sur le cimetière des innocents. Cette rue s’est appelée jusqu’en 1855 la rue du Charnier des innocents. 
Le Caveau des Innocents…. N’y entre pas qui veut car le tenancier s’efforce d’en éloigner les mécréants, les vagabonds et les amateurs de scandales. Parfois, gardant l’entrée de ses souterrains, il s’efface avec un salut devant des personnages de marque, un magistrat, un député, un jeune duc, un prince étranger, un homme de lettres, qui viennent là sonder les mystères du Paris nocturne. Le Caveau a ainsi une clientèle complexe. Continuer la lecture

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Juvisy – Latham sur son Aéroplane passe au dessus des tribunes de Port Aviation en 1909

Juvisy - Latham sur son Aeroplane

Juvisy – Latham sur son Aéroplane passe au dessus des tribunes de port Aviation

1. Port-Aviation – Grande Quinzaine de Paris du 3 au 17 octobre 1909 – Latham sur son Aéroplane passe au-dessus des Tribunes .
éditeur E.M
dos séparé – non circulé – Tampon de port Aviation – Quinzaine de Paris du 3 au 17 octobre 1909 à Juvisy.

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En ce dimanche 17 octobre 1909, le public est venu, relativement peu nombreux, et si les pelouses et le pesage étaient assez bien garnis, les spectateurs étaient clairsemés aux places populaires. Le temps, du reste, s’annonçait mal. Depuis le matin, un vent violent, atteignant par instant près de 40 kilomètres à l’heure, sévissait, et l’on pouvait craindre que toute sortie d’aviateur fût impossible.
Cependant, vers trois heures, quelques gouttes de pluie se mettaient à tomber, et le vent cessait complètement. Les oiseaux mécaniques, pourtant, restèrent au nid, et c’est seulement à 4 heures 20 que Latham, le premier, amena son appareil sur la pelouse.
Pendant ce temps, De-Lambert avait fait ses préparatifs, et, à 4 heures 25, il s’élançait Continuer la lecture

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La Traversée de Paris à la nage en 1907 – Les concurrents au départ

Traversée de Paris à la nage 1907-Les concurrents au départ

Traversée de Paris à la nage 1907-Les concurrents au départ – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Sports : Traversée de Paris à la nage 1907-Les concurrents au départ
éditeur ELD – ( Ernest Louis le Deley )
Dos séparé – non circulé
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Pour la troisième fois, en trois ans, hier, en Seine, s’est disputée’ l’épreuve dite de la traversée de Paris à la nage. Comme par le passé, cette course a obtenu un succès des plus vifs. Les Parisiens, en foule pressée, se tenaient sur les quais, de Bercy à Auteuil, acclamant ferme les concurrents à leur passage. Et certes, cet enthousiasme était justifié. L’eau n’était pas chaude, hier matin : dix-sept degrés à peine, accusait le thermomètre. Ce qui n’empêcha point les vaillants nageurs de battre tous les records. On escomptait généralement que le premier ferait les Il kilomètres 600 du parcours en deux heures trois quarts.
Il se contenta de deux heures dix-huit minutes, réalisant une superbe prouesse. Ajoutons toutefois que le courant assez violent aidait beaucoup les nageurs. N’empêche que, couvrir près de 12 kilomètres à la nage, à une vitesse moyenne de plus de cinq kilomètres à l’heure, n’est pas à la portée de tout le monde, et il faut chaudement féliciter les Billington, les Estrade — surtout le dernier à peine âgé de seize ans — les Cattaneo, les Altieri, les Heaton, les Paulus, Ils donnèrent, hier matin, un bel exemple d’énergie sportive.
Le départ fut donné à huit heures du matin, au pont National. Malgré l’heure matinale, une foule nombreuse y assistait. Continuer la lecture

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Paris – Abattoirs de la Villette en 1900 – Grattage des Moutons

Abattoirs de la Villette-grattage des moutons

Abattoirs de la Villette-grattage des moutons

Paris – Abattoirs de la Villette – Grattage des moutons
éditeur F.B
Dos séparé – non circulé
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En 1906, on compte en France 912 abattoirs. Dans un important volume qu’il vient de consacrer à la question, Monsieur de Loverdo, ingénieur sanitaire, s’exprime ainsi sur leur compte : « On ne saurait mieux les comparer, à quelques exceptions près, qu’à ces anciennes maisons des quartiers du centre de Paris, aux appartements bas et sombres, aux pièces à alcôves fermées, aux cabinets d’aisances sans jour ni air, aux escaliers obscurs et gluants, aux cours humides et infectes » Le plus considérable de tous par son étendue, celui de la Villette n’est pas le moins critiquable. L’an passé, le docteur Moreau montrait avec force tous les inconvénients qu’il présente.

Chose curieuse : il y a cent ans, la situation était meilleure que maintenant. 

Les premiers abattoirs français, construits de 1780 à 1812 à Rochefort, Blois, Grenoble, Orléans valaient mieux que ceux d’aujourd’hui. Dans leurs lignes

générales, ils se rapprochaient davantage des modernes d’Allemagne, 

qui peuvent passer pour des modèles, que de ceux qu’on a bâtis chez nous au dix-neuvième siècle. Continuer la lecture

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Paris – Le Charmeur d’oiseaux – Monsieur Pol aux Tuileries

01arrt-le Charmeur-d'oiseaux Monsieur Pol aux tuileries  - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

01arrt-le Charmeur-d’oiseaux Monsieur Pol aux tuileries – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 614  –  Paris – Les Tuileries, le Charmeur-d’oiseaux
éditeur ND Phot
dos séparé – circulé à découvert en 1907
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Durant plus de quarante ans Monsieur Henri Pol était, pour les petits oiseaux des Tulleries, une espèce de providence. Chaque matin, on pouvait le voir, penché sur la margelle du petit bassin, de l’ancien jardin du Prince impérial, dans l’eau duquel il trempait du pain pour préparer la pâte de ses petits pensionnaires qui,  posés sur les gazons, tout près de lui, pépiaient avec impatience.
Tous les petits amis de ce brave homme avaient leur nom et tous répondaient à sa voix,« Blanchette », une petite Pierrette qui, douze années durant, fut habituée à son restaurant; de M. Toto, qui s’égara et revint après plusieurs années à l’appel de son nom ; de Chamberlain, qui était chargé de « passer à Tabac » les autres moineaux qu’il désignait ; de Joseph le danseur et tous les autres.

De très nombreuses cartes postales ont été éditées par de multiples éditeurs, car en plus d’etre charmeur d’oiseaux, Monsieur Pol était aussi un poète qui accompagnait ces cartes postales de poèmes dédiés à l’amour des oiseaux.

Ces oiseaux des tuileries étaient sa famille depuis qu’il avait quitté l’administration des postes, où il avait été employé durant quarante ans, à sa mort en 1918 La revue du petit parisien lui fit un hommage en écrivant ceci : 

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