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Nantes – Le Quai de la Fosse et la Gare de la Bourse
Nantes – Le Quai de la Fosse et la Gare de la Bourse
Phototypie Vassellier ,Nantes
Dos séparé -circulé à découvert
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Cette carte a bien souffert ,l’humidité l’ennemi N°1 de la carte postale a fait des dégâts.
j’aurais bien évidemment pu retoucher l’image ,mais j’ai préféré laisser cette carte comme on dit en cartophilie dans son jus .
La petite croix bleue sur la carte est là pour indiquer au destinataire la maison ou habite l’expéditeur de cette carte.
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Le Quai de la Fosse est un quai de Nantes datant du 18 e siècle, reliant la place du Commerce à la butte Saint-Anne.
Au milieu de ce siècle il réunissait la majeure partie du trafic maritime du port de Nantes, qui était alors un des plus importants de France.
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L’écrivain Jules Verne , né à Nantes en 1828, évoque ainsi en 1891 la Loire de son passé, dans son œuvre intitulée « Souvenirs d’enfance » :
« Je revois la Loire, dont une lieue de ponts relie les bras multiples, ses quais encombrés de cargaisons, sous l’ombrage des grands ormes, et que la double voie de chemin de fer, les lignes de tramway ne sillonnaient pas encore. Des navires sont à quai sur deux ou trois rangs, d’autres remontent ou descendent le fleuve. Pas de bateaux à vapeur à cette époque, ou très peu . En ce temps-là, nous n’avions que de lourds bâtiments à voile de la marine marchande.
Mais que de souvenirs ils me rappellent »
Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne
Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne
Dos séparé – circulé à découvert en 1910
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Notre Manufacture occupe une surface couverte de 40.000 mètres carrés et emploie prés de 3.000 ouvriers ou employés .
C’est un véritable palais du travail,installé d’après les méthodes les plus modernes ,ou tout a été prévu pour faire vite ,bien et avec agrément
une visite dans nos ateliers est la plus utile leçon qui se puisse donner .
Nos clients ainsi que les voyageurs et Touristes de passage à saint-Étienne sont invités à nous rendre visite; nous leur réservons le meilleur accueil.
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Le verso de la carte est intéressant et nous montre le suivi apporté auprès des clients après avoir passé une commande à la manufacture !
(Verso) – Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne
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On se rappelle tous de la manufacture d’armes et cycles de St Étienne
Mais on oublie son fondateur Étienne MIMARD (1862-1944) :
En 1885, avec le stéphanois Pierre Blachon, Ils reprennent, l’idée d’un « tarif album », catalogue présentant les produits de l’entreprise. Ils transforment aussi une petite brochure, Le Moniteur du tir et de la chasse, en une revue, à grand tirage, Le Chasseur français, destinée à un public bien ciblé. Ils donnent le nom « La Manufacture d’armes et cycles de St Etienne » à leur entreprise.
Il diversifie sa production en lançant la marque de bicyclette L’Hirondelle, avec un modèle, La Superbe, qui a, en ces débuts de la petite reine est un succès immédiat. Il fabrique aussi des machines à coudre sous la marque Omnia.
Dans les années 1930, 80 000 armes sortent des ateliers de la Manufacture et 30000 machines à coudre.
La légende rapporte qu’il s’est fait enterrer debout face à son entreprise. Par son testament, ce patron, figure typique des entrepreneurs du XIXe siècle attachés à la ville de leur réussite industrielle, laisse la moitié de ses actions à la ville de St Étienne pour qu’elle œuvre dans le domaine de la formation professionnelle.
Après sa mort en 1944, la Manufacture, devenue Manufrance, connaît encore de belles années jusqu’à la crise des années 1970, crise dont elle ne relève pas malgré les efforts de quelques repreneurs.
Chapeau monsieur MIMARD.
Source :Bruno Benoît pour le Grand Lyon
Nantes – les Bateaux lavoirs
64 – Nantes – Ensemble du Château au bord de la Loire
Collection F Chapeau,Nantes – 15 mlle
Dos séparé – circulé à découvert
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Au début du 20e siècle, on lave et on fait sécher son linge sur les bords de la Loire, et sur bien d’autres rivières de France.
Les bateaux lavoirs sont généralement de 25 mètres de long pour 5 mètres de large , mais beaucoup de ces bateaux ne bougent pas de place à par quelques uns qui se déplaçaient le long des voies d’eau pour proposer leurs services.
La mère de famille vient laver et sécher son linge, mais il y a aussi les Blanchisseuses professionnelles qui lavent le linge des gens fortunés de la ville,ou le linge de grands établissements comme les hôpitaux et les grands hôtels
Les bateaux-lavoirs étaient un lieu d’histoires et de ragots colportés par les blanchisseuses ou lavandières souvent aux langues bien pendues !!