Carte Postale de Lieuvilliers – La rue de l’église en 1910

Lieuvilliers – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Lieuvilliers (Oise) – la rue de l’église

Photo J Hertog,Fitz-James,prées Clermont

Dos séparé – circulé à découvert en 1910

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Nous voici aujourd’hui à Lieuvillier, petite ville située à 9 kilomètres de Clermont de 339 habitants en 1911.

À cette époque le maire est Monsieur Desmarest (Ch), la Boucherie est tenue par Monsieur Corniquet (A) et les épiceries tabac par ; Descamps, Martin et Madame (Vve) Woldier…

Les harnais et autres accessoires des attelages sont réparés ou vendus par les bourreliers; Minart Polle et Madoux..

Roues, charrettes, chariots, fourgons, carrosses etc etc  …. non plus de secrets pour le Charron de Lieuvilliers ; Monsieur Deboschere ( G).

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Voici une vue Google maps 100 ans après de Lieuvilliers et un petit montage photo D’hier à Aujourd’hui pour le plaisir.

Lieuvilliers-100-ans-aprés

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Carte postale ancienne – Ormoy-Villiers – L’avenue de la Gare

Ormoy Villiers – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 7  . Ormoy-Villiers – L’avenue de la Gare

édition : Thioux,Ormoy Villiers

Visé Paris, N° 199

Dos séparé -circulé à découvert en 1916

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Un petit tour à Ormoy-Villier dans les années de la grande guerre, cette carte à été visée par la censure sous le N°199. (en bas à droite)

il faut savoir que pendant la première guerre mondiale la censure à été imposée par les autorités militaires qui prenaient conscience du danger dont pouvaient représenter certaines cartes postales.
En février 1915 la mise en place d’une censure n’a pas été facile et de nombreux éditeurs ont été saisis de nombreuses cartes postales.
Mais on finit par constater très vite que la circulaire de février 1915 n’est pas vraiment efficace et que de nombreuses cartes ont déjà été vendues sans la censure .
Il sera donc demandé aux éditeurs un contrôle préalable de leurs clichés et dès le mois d’avril 1915 les CP militaires et les cartes éditées en zones délicates étaient considérées comme approuvées,
s’il y avait le nom et adresse de l’éditeur , Le numéro d’ordre de visa et de la localité où il a été donné.

Sur cette carte vous avez les trois conditions pour satisfaire la censure de l’époque

L’éditeur est Thioux à Ormoy-Villiers , le numéro de visé est le 199 et la localité où il a été donné est Paris !

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Carte postale Ancienne de Molineuf – Andillon

Molineuf - Andillon - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

529. – Molineuf ( L.&C)  – Andillon .

Laigret éditeur     A.G

dos séparé -circulé à découvert en 1936

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Molineuf a été un hameau de Saint Secondin  jusqu’en 1913 date officielle de son changement de nom.

Mais parlons de ce hameau de Molifeuf en 1911 qui faisait encore partie de la commune de Saint Secondin 

Situé à 9 kilomètres de Blois Molineuf compte 268 habitants, le maire était Monsieur PETIT François.

Citons quelques noms de cette époque et commençons par Monsieur Armand (E) l’agriculteur de Molineuf.

Le Charpentier était Monsieur Bourdonneau (F) ; le Menuisier Monsieur Olivereau et le Meunier était Monsieur Joulin (Am).

  J’ai cherché à situer cette maison avec l’aide de google maps mais sans succès, car je me demande ce que pouvait bien être ces drôles de bacs recouverts d’une sorte de toile qui sont posés sur les 2 piliers en pierre.

Est-ce des sculptures ?  ou autre chose ?   

Alors si vous connaissez cette demeure et si vous savez ce qu’étaient ces bacs … merci de me laisser un message.

 

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Carte postale ancienne de Levroux – La maison de Bois – l’Église

Levroux la Maison de bois - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Levroux – La maison de Bois – l’Église

Vve Martineau, édit .épicerie Centrale

Dos séparé – circulé à découvert

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Un petit tour à Levroux dans les années 1910.

Petite ville de 4196 habitants située à 20 kilomètres de Châteauroux et à 260 kilomètres de Paris.

Le maire de la ville en 1911 et Monsieur Paunin, le juge de paix Monsieur Laurent et le lieutenant des sapeurs-pompiers Monsieur Charron.

Ville où les fabriques de parchemins et mégisserie sont importantes,citons quelques noms de ces fabriques.

Maison Girault (Jb) ,Rousseau (L) , Bodin-Joyeux , Gobert (JE et fils), Caumont (L) et bien d’autres encore.

À gauche sur la carte le magasin Marcel Guillard, Chapelier de son métier.

N’essayez pas de régler votre écran ,cette carte postale a jauni par le temps et en partie par la composition de sa fabrication

Ces cartes postales très souvent appelées Cartes Toilées,car à la vue et au toucher elle rappelle la toile utilisée par les peintres .

En fait il s’agit d’une qualité de papier imitant la trame et la chaine de la toile du tissu de lin ou d’une autre matière tissée.

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Carte postale 1900 – Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

Saint-Cloud - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

éditeur : P.Marmuse,Paris

Dos simple -circulé à découvert

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A l’extrémité du parc de Saint-Cloud, sur la commune de Marnes-la-Coquette dans les Hauts-de-Seine. La ferme du Piqueur est un des vestiges des haras du duc d’Orléans, devenu par la suite, pour l’impératrice Eugénie, l’équivalent du hameau de la Reine à Versailles.

 Le roi Louis-Philippe désire, pour le prince royal, son fils, faire construire un haras accueillant une quinzaine de chevaux de course dont le jeune homme a la passion.

Les travaux sont engagés pour contenter la juste impatience du prince, face au modeste pavillon de chasse du Piqueur, qui sera détruit par la suite, la ferme est bâtie et reprend le nom de Piqueur, qui désigne celui qui monte et dresse les bêtes dans les haras.

Quand le roi-citoyen est renversé par l’émeute en février 1848, pour laisser place à la IIe République, son fils, le duc d’Orléans, étant déjà mort dans un malheureux accident de voiture à cheval en 1842, la ferme n’a plus d’utilité .

Au coeur de l’hiver 1852, Napoléon III remarque la belle Eugénie de Montijo qu’il l’épouse en janvier1853.

Elle y fait élever de nombreux animaux, vaches, chiens et poules ,le domaine comptera en effet jusqu’à cent cinquante moutons, quarante vaches et neuf chevaux.

Au XXe siècle, la ferme du Piqueur sert de logement aux gardes forestiers et des lucarnes sont percées sur le toit afin d’accroître la surface habitable du bâtiment. Après 1968, le lieu est abandonné, jugé trop incommode selon les critères de confort de l’époque. En 1996, une nouvelle idée voit le jour… qui rappelle fort le passé : créer à cet endroit une ferme pédagogique pour permettre aux petits Parisiens de se familiariser avec veaux, vaches et cochons. La restauration est entreprise dans le respect du bâtiment initial, qui retrouve ses fonctions (écurie, vacherie, poulailler), des salles de classe et d’activité pour les enfants sont créées, un jardin potager est développé. Un ultime aménagement est nécessaire. Depuis 1946, les Parisiens empruntent l’A13 pour se rendre en Normandie. En bordure de la ferme, le long de la doyenne des autoroutes françaises, un mur antibruit est construit pour tenter de faire de cette bâtisse chargée d’histoire un lieu hors du temps.

Texte tiré de : valeurs actuelles : Actualités :  Une ferme royale et impériale de Claire L’Hoër le  jeudi 25/08/2011

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Un petit mot sur l’éditeur de cette carte postale

 L’éditeur de cette carte est le célèbre  P.Marmuse, sur le bottin de 1910 il est écrit qu’il est installé au 53 boulevard Montparnasse , P. Marmuse a été certainement l’un des meilleurs photographes parisiens du début du 20é siècle.

Certaines séries sont tellement célèbres et très bien cotées que si vous demandez à un vendeur « vous avez des Marmuse  » il ne sera pas étonné (si c’est un professionnel cartophile) , à moindre échelle c’est un peu comme quand on demande « Vous avez des « Mucha » !!

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