Carte postale Ancienne de Dieppe – des Marins Polletais

Dieppe marins polletais - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

34  . DIEPPE  –  Marins Polletais

Vve Ed . M

dos simple -non circulé

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4 marins Polletais et un mousse sur le port de Dieppe.

Cette carte à été éditée avant 1904, le dos simple est toujours un bon moyen de savoir que ce genre de carte ont été éditées avant l’arrêté du 18 novembre 1903 date à laquelle les cartes ont été éditées avec un dos séparé; Laissant ainsi la possibilité d’écrire à droite l’adresse du destinataire et à gauche la correspondance.

Mais revenons au port de Dieppe en 1901.

Le port, formé de deux belles jetées est excellent, il est entouré de belles maisons bordées de quais revêtus de murs en maçonnerie et peut recevoir 300 bâtiments de 60 à 4000 tonneaux et autant de bateaux pêcheurs.

Les bassins peuvent contenir 800 à 1000 navires à flot.

Le Maire des 22439 habitants de l’époque est Monsieur Coche, à signaler que l’agent de change est Monsieur Delarue Louis.

Les approvisionneurs des navires sont ; Baratte – Godart – Hervieux et les armateurs et négociants sont ; Corue  – De Saint Pierre et Cie – Gelée (Auj) – Leblanc,Charlemagne et Cie – Lecat Amédée – Légal – Levillain et Bourdin – Rimbert Fils – Robbe fréres  et Vivien de Clercy.

L’union des pécheurs de Dieppe était,  H. de Saint-Pierre et Cie au 1 de la rue Saint Jean.



 

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Carte postale ancienne de Mont-St-Jean – Vue Générale

Mont Saint Jean - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Mont-St-Jean – Vue Générale

imp Daudet-leclerc, A Duciel, successeur , Repr , interdite

Dos séparé circulé à découvert le 7/08/1909

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Voici une vue générale d’une petite ville de Bourgogne , même si pour certains la simple légende de vue générale fait penser à une « drouille « (« carte sans beaucoup d’intérêt pour la personne qui emploie cette définition « !! )

En ce qui me concerne cette CPA est très intéressante et marque un moment de l’histoire de cette petite ville de Mont-St-Jean.

Située à 55 km de Beaune et à 10 km de Beurizot, la ville en 1909 est administrée par le maire Monsieur Debrabant, à noter que la grande maison au premier plan a été le chalet du docteur Debrabant :

(Était-ce le maire de l’époque ou un parent ? ; si vous avez la réponse merci de me laisser un commentaire)

Au deuxième plan une grande demeure et son clocheton qui a été la propriété de Monsieur Perrot (certainement le maire en 1901) et tout au loin l’église et le château.

Quelques chiffres, en 1901 on comptait 816 Mont-Saint-Jeannais et Mont-Saint-Jeannaises, 10 ans plus tard en 1911 le chiffre passait à 797 habitants et au recensement de 2009 le chiffre était de 245 âmes !!

Je ne sais pas si aujourd’hui les magasins sont nombreux en ville, mais en 1911 on comptait 2 Bouchers (Fèvres et Michot) , 2 boulangeries (Blanot et Fiquet), 3 épiceries ( Févres ; Michot et Poussy frère et sœur )

,1 horloger ( Duviquet), 4 hôtels ( Byzantiner; Blanot; Friquet; Pocard), 1 modiste ( Madame Velard) et bien d’autres petits métiers de l’époque.

  Voila, vous voyez il y a toujours quelque chose d’intéressant même sur un vue générale !!


 

 

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Carte postale de Saint Aubin – Charancy – Un coin du pays

Saint Aubin Charancy – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4. – saint-Aubin – CHARANCY – Un coin du Pays

Pothain, éditeur, Avalon

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Difficile ces jours ci de ne pas penser à la Nièvre !

Nous voici à Charancy petit village de la Nièvre département où j’ai passé de très bons moments de ma vie.

Sur le devant on pourrait croire à un vélo, mais il n’en est rien c’est bien un cyclomoteur.

Si vous regardez de plus près (cliquez sur l’image) vous apercevez la carotte du tabac sur la façade de la maison et en dessous de cette carotte un fagot de branches.

C

Ce fagot était appelé « le bouchon » en voici l’histoire
Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.
Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».
Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.
Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.
C.Chenault

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Savigny-sur-Orge – Parc de Grand-vaux et de Petit-vaux

Savigny-sur-Orge - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Savigny-sur-Orge – Parc du Château de Grandvaux et panorama de Petitvaux

édition de l’Orge, A Thévenet, Savigny – 17

Dos simple -circulé à découvert en 1903

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Difficile d’imaginer que nous sommes à Savigny-sur-Orge tellement cet endroit est magnifique et semble être d’un calme absolu,on pouvait certainement entendre le clic du déclencheur de l’appareil photo.

Sans rentrer trop dans l’histoire moyenâgeuse de cet endroit ,notons simplement qu’en 1797 Pierre Vigier achète 10 hectares de terre et son château .

  Pierre Vigier faisant fortune le domaine passe de 10 à 100 hectares son fils en doublera aussi sa superficie pour arriver à un domaine couvrant entièrement le bassin de l’Yvette depuis petit-vaux jusqu’à Villemoisson.

Avant et après la Seconde Guerre mondiale,le domaine changera plusieurs fois de propriétaires, passant de maison de vacances pour bien évidemment dans les mains de sociétés immobilières.

  Le château sera rasé en 1958 et la construction de la résidence Grand-Val verra le jour .

Pour le reste du domaine, l’autoroute du sud le coupera en deux et il sera construit de part en part les grands ensembles de bâtiments  grand -Vaux que l’on connaît tous !

 

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Savigny-sur-Orge – Les Blanchisseries sur les Bords de l’Orge

Savigny sur Orge – Les Blanchisseries – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Savigny-sur-Orge ( S.-O.)  – Les Blanchisseries sur les Bords de l’Orge

édition de l’Orge, A Thévenet, Savigny – 381

Dos séparé – circulé à découvert

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Nous sommes dans les années 1910, à Savigny-sur-Orge, mais plus précisément coté Morsang-sur-Orge. Sur le bottins de 1911, la blanchisserie Guillon est domicilié à Savigny sur Orge mais aussi à Morsang-sur-Orge. 

 Après avoir pris cette photo en se plaçant sur le pont du côté de Savigny, le photographe n’a pas cherché plus loin et a fait légender cette carte par l’imprimeur à Savigny-sur-Orge.  

Dans les années 1910 la blanchisserie de Narcisse Guillon ne chôme pas, les lavandières s’activent au lavoir et dans les ateliers .

Au premier plan on peut voir l’activité de cette blanchisserie au nombre de draps sur les fils de l’aire d’étendage réservé au linge.

En 1900 La blanchisserie Guillon était la seule à Savigny-sur-Orge, mais 10 ans plus tard  deux  autres Blanchisseries existaient , la maison Dinard et Mme Schwartzweber.

L’éditeur de cette carte postale « Joseph-Auguste Thévenet » tenait un débit de tabac situé rue des Rossay, non loin de la maison où habita Louis Ducos du Thauron « inventeur de la photographie des couleurs » .

 

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