Fonçage du caisson central dans le grand bras de la Seine

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633.   Paris  Les Travaux du Métropolitain

Fonçage du caisson central dans le grand bras de la Seine   . CM

Dos séparé – non circulé

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Cette carte  montre le caisson central du grand bras de Seine, bien calé entre les pieux de guidage, en cours de fonçage. Noter les tôles d’étanchéité aux extrémités du caisson, et sur le dessus, l’amorce des cheminées.

Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4

La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.

Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.

En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.

Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.

Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.

Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.

Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.

Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois. Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.

On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.

On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.

Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.

Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.


Un grand merci à Dominique 1594 

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Paris – Travaux du Métropolitain de la Place Saint-Michel

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695  –  Paris – Travaux du Métropolitain –

Les caissons  Place Saint-Michel  – État des Travaux fin Mai 1907

JH – dos séparé – non circulé

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La proximité de la Seine et la présence de nappes d’eau dans le sous-sol interdisaient, pour la station Saint-Michel, la construction traditionnelle aussi bien en souterrain qu’en tranchée ouverte.

La solution retenue a été la construction, entièrement métallique, de la station au niveau du sol, puis son « fonçage » à la profondeur définitive.

La station est constituée d’un caisson à section sensiblement elliptique, de forme très semblable à celle d’une station traditionnelle, destinée à recevoir la voie et les quais. Ce caisson a sa plus grande dimension horizontale.

A chaque extrémité de ce caisson se trouve un autre caisson, à axe vertical celui-là, destiné à recevoir les accès (ascenseurs et escaliers).

Chacun de ces trois caissons est « foncé » de la manière suivante :

–         A sa partie inférieure est aménagée une « chambre de travail » dont les parois latérales et le plafond sont métalliques, et qui repose sur le sol. Cette chambre de travail est maintenue sous pression, pour éviter toute entrée d’eau, par de l’air comprimé envoyé depuis la surface par une cheminée.

–         Dans cette chambre de travail se trouvent des ouvriers qui vont creuser le long des parois latérales. Ces parois ont un profil en « V » pour permettre, sous l’action du poids du caisson, son enfoncement progressif au fur et à mesure du creusement.

–         L’entrée des ouvriers dans la chambre de travail, ainsi que l’évacuation des déblais se fait par la cheminée, grâce à un système de sas qui permet de maintenir la chambre sous pression même pendant les mouvements d’entrée-sortie.

La carte est fort intéressante car elle montre les 3 caissons dans 3 états différents.

Le caisson d’extrémité côté Seine est déjà presque à sa position définitive, tandis que le caisson central (la station) est seulement en début de fonçage. Noter tout le long du caisson les pieux de guidage verticaux, et à la partie supérieure les « sas à air » permettant les entrées et sorties du personnel et l’évacuation des déblais.

Enfin, le troisième caisson, caisson d’extrémité côté Fontaine Saint-Michel, est encore en position de construction sur le sol et attend son fonçage.

Peut-être est-il au tout début de l’opération de fonçage , en tout état de cause il dépasse encore très largement du sol.


Un grand merci à Dominique1594 


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Tout Paris – le Métropolitain – Station Parmentier

Métropolitain, Station Parmentier – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris N° 654

le Métropolitain  ( XIé arrt)  – Station Parmentier

Passage d’Angoulême, vue prise de l’avenue de la république

Collection F.Fleury

Dos simple – circulé à découvert en 1905

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La Station Parmentier est située au carrefour de l’avenue de la République et de la rue Oberkampf dans le 11ème arrondissement de Paris.

La station est ouverte le 19 octobre 1904 sur le tronçon Villiers-Père-Lachaise, de la ligne 3.

Un petit mot quand même sur Antoine Auguste Parmentier, qui suite à la disette de 1769 rechercha de nouveaux végétaux nourrissants.

Déjà consommé par les allemands depuis de longues années, En 1785 Louis XVI autorise de cultiver les légumes sur deux arpents de terre dans la plaine des Sablons (près de Neuilly).

Le pharmacien devient membre de l’institut en 1795 et inspecteur général de la santé en 1803.

5 ans après son décès en 1813, l’avenue portera son nom.


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Le Métropolitain – Avenue Philippe-Auguste

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Le Métropolitain – Avenue Philippe-Auguste (XIé arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé -circulé à découvert le 03/07/1906

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Fidèle à mon quartier du XIé arrt , je trouve cette carte particulièrement belle avec cette impression qui m’arrive assez souvent  en regardant des belles  CPA à l’aide d’une loupe

que le temps s’ arrête un court instant,à mon plus grand plaisir !

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La station Philippe Auguste est située à l’intersection de l’avenue Philippe Auguste et du boulevard de Charonne, c’est à dire en limite des XIème et XXème arrondissements de Paris.

Elle est ouverte le 31 janvier 1903 à l’occasion de la mise en service du tronçon Anvers – Bagnolet de la ligne 2. Elle est pourvue de deux accès, dont celui qui est visible sur la carte, situé sur le terre-plein central du Boulevard de Charonne, doté d’un entourage Guimard à écussons et fond arrondi, toujours en place.


Merci à Dominique1594

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Tout Paris – Station du Métropolitain-Ménilmontant

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Tout Paris

191 – Bd. Ménilmontant (XI et XX  arrondissement) Station du Métropolitain

Collection F. Fleury

Dos séparé  – non circulé

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Station Ménilmontant

La station Ménilmontant se trouve au carrefour des boulevards de Belleville et de Ménilmontant avec les rues Oberkampf de Ménilmontant, c’est-à-dire en limite des 11ème et 20ème arrondissements.

La ligne 2 suit à peu de choses près le tracé de l’avant-dernière enceinte de Paris, dite enceinte des «  Fermiers généraux ». Cette enceinte était percée de plus de 50 portes (on les appelait « barrières ») permettant l’accès à Paris.

La station Ménilmontant se trouve à l’emplacement de la barrière du même nom. On peut d’ailleurs remarquer que la station Belleville se trouve à l’emplacement de la barrière de Belleville et la station Couronnes à l’emplacement de la barrière des trois couronnes.

(Voir ci dessous l’extrait du plan d’Ambroise Tardieu de 1839)

On peut remarquer qu’à l’époque la rue Oberkampf était une partie de la rue de Ménilmontant.

La station est ouverte le 31 janvier 1903 dans le cadre de la mise en service du tronçon Anvers-Bagnolet de la ligne 2. Quelques mois plus tard, c’est dans cette station que débutera!

« l’incendie d’une rame de métro qui fera 84 morts à la station suivante Couronnes. »

Le seul accès à la station est pourvu d’un entourage Guimard à écussons et fond arrondi, toujours en place!

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texte de dominique1594,spécialiste du métro parisien.

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 (Plan  d’Ambroise Tardieu de 1839)
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