Hôpital de Villeblevin dans l’Yonne le 6 octobre 1917 – carte photo

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Hôpital de Villeblevin dans l’Yonne le 6 octobre 1917 – carte photo

Hôpital de Villeblevin dans l’Yonne le 6 octobre 1917
Carte photo – dos séparé -circulé sous enveloppe le 6 octobre 1917 
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La Grande guerre n’est pas encore terminée et les blessés se comptent par milliers dans les hôpitaux de France.
Sur le verso de cette carte c’est Eugène qui envoie un petit mot à son ami Paul.

 j’espère que ma carte te trouvera en parfaite santé, moi ça va assez bien pour le moment.
Je t’envoie cette petite photo …j’espère qu’elle te fera plaisir…je pense que tu me donneras de tes nouvelles
Je te serre la main
Eugene


Peut-être reconnaîtrez-vous votre grand-père, arrière-grand-père ou grand mère sur cette photo si c’est le cas n’hésitez pas à me laisser un commentaire.

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Paris-Inondation de janvier 1910 – Les Pontonniers rue de Bourgogne

Paris-Innondation 1910-Les Pontonniers rue de Bourgogne

Paris – Inondation 1910-Les Pontonniers rue de Bourgogne

5 – Paris-Inondation de janvier 1910
 Les Pontonniers rue de Bourgogne
éditeur M.M 
dos séparé – circulé à découvert
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Le Gaulois du 3 février 1910 par un article ‘Tout-Paris, rend hommage à ces Pontonniers, en voici le texte.

NOS PONTONNIERS
Les pouvoirs publics ont déjà rendu un éclatant Hommage au dévouement, à l’héroïsme simple dont nos petits troupiers ont fait preuve au cours des jours sinistres que nous venons de traverser;

Paris et sa banlieue leur conserveront une éternelle reconnaissance pour le secours qu’ils ont apporté sans compter aux sinistrés, pour les vies innombrables qu’ils ont préservées, pour les catastrophes plus épouvantables encore qu’ils ont conjurées. Partout, sur les joints les plus menacés de la grande ville et des environs, on les a vus à l’œuvre jour et nuit, alertes, infatigables, conservant malgré tout leur bonne humeur native, cette qualité nationale de notre armée qui l’a si heureusement soutenue en tant de circonstances difficiles.

Parmi les troupes qui ont pris part a la lutte, contre la terrible inondation, nous devons mettre au premier rang les pontonniers dont le dévouement a été au-dessus de tout éloge
A Alfortville, à Gennevilliers, dans les quartiers les plus atteints de Paris, ils ont fait merveille. Un habitant d’une des communes les plus éprouvées de la banlieue nous racontait hier avec quelle activité, quelle prestesse ils rétablissaient les communications, ils jetaient en une heure à peine des ponts de fortune que n’eût pas désavoués le plus habile des ingénieurs.

Nos pontonniers n’en sont pas, on le sait, a leur coup d’essai. Il a un siècle a peine qu’ils existent en tant que corps spécial.et pourtant nul corps de troupe ne peut présenter un historique plus glorieux, plus abondant en actions d’éclat !  il nous faudrait un gros volume pour en refaire même succinctement, les annales. On a vu des pontonniers pendant les grandes guerres de la Révolution et de l’Empire, aux fameux.passages du Rhin, du Danube, de la Vistule, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Russie. C’est pendant cette dernière campagne qu’ils nous donnèrent les preuves  les plus éclatantes de leur indomptable courage et de leur savoir faire, comme l’atteste le nom glorieux de la Bérézina inscrit en lettres d’or sur leur drapeau  

 

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Paris 1910 – La grande crue de la seine – Rue Bellechasse – Secouristes militaires portant secours aux habitants

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La grande crue de la seine- secouristes militaires portant secours aux habitants

Paris 
La grande crue de la seine  (janvier 1910)
Inondation de la rue Bellechasse – Secouristes militaires portant secours aux habitants
éditeur ND Phot. 
Dos séparé – circulé à découvert
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Les militaires portent secours aux habitants de la rue de Bellechasse, le 28 janvier 1910 le Petit Parisien nous retrace les péripéties de nombreux Parisiens pris par les eaux de la Seine.

L’immeuble portant le numéro 15 de la rue de Solférino qui fait face au ministère de la Guerre a dû être évacué dans la matinée. Une excavation profonde s’est en effet produite devant la porte d’entrée de la maison. L’eau s’y engouffre avec un bruit effrayant.
Le  spectacle  est   vraiment  tragique.
On entend, en effet, dans le lointain, des cris angoissants.
Ce sont les locataires d’un hôtel de la rue Bellechasse qui, à leur réveil, se sont vus bloqués par les eaux. Depuis le matin — il est alors près de deux heures de l’après-midi — ils n’ont rien mangé.
 
On les entend crier : « du pain ! Au secours ! »
Enfin, une barque peut parvenir jusqu’à eux. Un agent arrive les bras encombrés de longues miches de pain. Les « affamés » l’acclament longuement et battent en son honneur un triple ban d’allégresse.
Le lieutenant-colonel Lenfant arrive bientôt sur les lieux avec une compagnie d’infanterie, il essaye de réquisitionner auprès d’un chef de chantier plusieurs paires de bottes d’égoutier. Mais on lui répond qu’il faut… l’autorisation de la Ville de Paris… le visa du préfet, l’enregistrement dû… etc…Bref l’officier supérieur comprend qu’il n’aurait peut-être l’autorisation que dans une huitaine de jours.

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Musique et paroles des gars du 20éme régiment en 1915

les gars du 26-dedié au lieutenant colonel COLIN - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les gars du 26-dedié au lieutenant colonel COLIN – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les Gars du 26e régiment

édité par le Groupe Blandan, Nancy

Dos séparé – non circulé

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Carte patriotique, vendu au profit des blessés du 26e régiment d’infanterie commandé par le lieutenant-colonel COLIN.

Je vous laisse lire les paroles des 3 couplets sur une musique de L.Taelman, chef de musique au vingt-sixième régiment. (cliquez sur la carte pour l’agrandir).

Mais reprenons tous en cœur les 2 refrains du 26e régiment d’infanterie, dédié au Lieutenant Colonel COLIN 

Partout où l’on cognait , le vingt-six accourait

Voila les gars, les gars du vingt-sixième

Partout où il lutta, l’allemand recula.

Voila les gars du vingt-six les voila

Holà !

Lorsque nous reviendront

Les Nancéiens crieront

voyez ce drapeau là

Saluez le bien bas

C’est le drapeau du vingt-six, le voilà

Vivat !

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Marine nationale – Exercice – Cerf volant du capitaine Saconney

Marine nationale -exercise du cerf volant du capitaine Saconnay - Cliquez   sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Marine nationale -exercise du cerf volant du capitaine Saconnay – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Marine nationale – Exercice du cerf volant du capitaine Saconnay – Vue prise du poste d’observation à 150 mètres d’altitude 

éditeur ELD   ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – non circulé

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Voici une carte postale ancienne pour les amoureux de la marine nationale et je sais qu’ils sont nombreux.

Orthographié Saconnay avec un « A » sur cette carte postale, Jacques Théodore Saconney naît à Turin le 18 janvier 1874, il entre en 1885 à l’école Polytechnique et ensuite pour deux ans à l’école d’application d’ Artillerie et du Génie à Fontainebleau.

Sous-lieutenant en 1897, lieutenant en 1899 et général de division en 1929 il quitte l’armée en 1934 et décède  le 14 juillet 1935 à Dijon.

 Depuis 1904, Saconney est en relation régulière avec la marine pour des essais de photo aérienne. En 1911, un nouveau problème apparaît. Du fait de l’abandon des voiliers, les marins perdent les hautes superstructures des mâts comme point d’observation et l’ennemi étant lui aussi au ras de l’eau, il devient plus difficile à déceler. Parallèlement, l’artillerie marine progresse et elle peut tirer efficacement à 10 km. Le premier qui voit ayant l’avantage, il devient nécessaire d’élever un observateur. Les avions ne sont pas encore envisageables et les ballons à gaz sont repérables, très encombrants et risquent d’être incendiés par les escarbilles des chaudières des navires.

Restent les cerfs-volants. Les essais ont lieu du 8 août au 11 septembre à bord du croiseur Edgard Quinet en Méditerranée. Le matériel mis au point à terre doit être légèrement modifié à cause de l’exiguité de la plage arrière du cuirassé d’où sont effectués les lancements. L’observateur est facilement élevé jusqu’à 500 m de hauteur, mais Saconney juge que 300 m suffisent parce qu’au-dessus l’opacité de l’atmosphère diminue la vision. Le vol est possible à peu près dans toutes les conditions de vent. Il suffit d’utiliser le vent apparent résultant du vent réel et de celui engendré par la vitesse du navire, l’Edgard Quinet, qui file 25 nœuds.

En mars 1912, Saconney exerce des marins aux ascensions humaines à Saclay. Les expériences se poursuivent sur le bâtiment « La Fourche » du 6 septembre au 20 octobre , puis en 1913 à nouveau sur le « Quinet » du 17 mai au 7 juin, cette fois au cours des grandes manœuvres navales. Quelques hauts gradés montent dans la nacelle et se déclarent enchantés. Le cerf-voliste Donzella, alors sous les drapeaux, participe lui aussi aux manœuvres. La réussite n’est qu’apparente, la commission chargée d’évaluer les essais conclut que « les cerfs-volants ne sont susceptibles d’aucune utilisation militaire pratique et qu’il n’y a pas lieu d’adopter ce matériel dans la Marine de guerre ».

Ce refus est imputable en partie aux exigences des cerfs-volistes sur la direction des navires en fonction du vent. Selon Pantenier, le système Saconney nécessitait que les cerfs-volants soient très proches les uns des autres sur le câble et ce montage compliquait le lancement sur l’espace réduit d’un navire. Finalement, la marine adopte les ballons cerf-volant pour l’observation.

Pour tout savoir sur Jacques Théodore Saconney c’est sur l’excellent site :  Cerf volant ancien 

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