Tout l’attrait de ces cartes à systèmes était de nous faire voyager en nous amusant, tout simplement en manoeuvrant une tirette, un volet, ou comme sur cette carte postale en soulevant l’ombrelle de cette charmante jeune femme. Bien sûr l’ombrelle cache volontairement une partie très intime de cette femme… après quelques secondes de suspense on soulève délicatement l’ombrelle et on trouve un petit dépliant de dix vues de la ville de Saint-Pair-sur-Mer.
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Brienon sur Armançon – l’Entrée de la ville
Brienon – Entrée de la ville
Cliché A. Toulon, édit
dos séparé -non circulé
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Un petit clin d’oeil a un habitant des Ulis que j’ai rencontré hier et avec qui j’ai parlé de cette région et de cet endroit précisément. Brienon l’endroit ou avec mon père nous allions pêcher dans le canal, les ablettes à la pâte. Mais revenons à notre carte postale et à Brienon sur Armançon dans les années 1900, à cette époque la ville compte 2595 habitants administrés par le maire Monsieur Parigot (M) banquier de son métier, le juge de paix était Mr Ragot. Les sapeurs-pompiers étaient commandés par le sous-lieutenant Viltard. La famille Thierry (G),( L),( M) et Jules Couard sont les 4 agriculteurs installés à Brienon à cette époque. À noter que le château de Brienon en 1900 appartient à la famille Normand. Allons faire un petit tour plus de 100 ans après l’édition de cette carte postale à Brienon sur Armançon grâce à google-maps et à un petit montage photo.
Royan – La rue Gambetta – photographe et papier Kodaks
97 –
éditeur LL.
Dos séparé – circulé à découvert en 1910
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Bien sur cette carte ne fait pas partie de ce que l’on peut appeller « cartes rares ou encore mieux Top cartes », mais encore une fois même dans ce que l’on appelle les petites cartes on trouve toujours un détail qui fait que ce bout de carton devient une source de renseignements de cette époque des années 1900 /1920.
L’expéditeur de cette carte à dessiner une croix sur le store du salon de coiffure pour bien indiquer qu’Émile était installé rue Gambetta.
Juste à coté du salon de coiffure se trouve le magasin du photographe, sur son store et sur la façade de la Maison Kodaks fait sa publicité.
En regardant de plus près cette carte (ou en agrandissant l’image) on peut lire que le photographe Marpo vous donne l’occasion de vous faire photographier sur les cartes postales pour la somme de 4,50 francs.
Cette pratique de se faire photographier sur un support de carte postale a été très utilisée à cette époque, le système en était très simple … le cliché de cette carte photo était un tirage bromure sur du papier photographique ( Kodaks en l’occurrence ) sur lequel on avait imprimé au verso les mots « carte postale, adresse, correspondance » .
Mais cette technique permettait surtout de commander au photographe un tirage en petite quantité (1/5/10 à 20 cartes) ce que l’on ne pouvait pas demander aux imprimeurs pour qui une fabrication au-dessous de 500 à 1000 cartes n’était pas rentable, où devenait trop chère pour le particulier. Ces cartes photos de famille étaient ensuite expédiées par la poste à découvert ou sous enveloppe sans aucun problème.
Carte Toilée de Saint-Germain-les-Couilly – Rue de Paris
Saint-Germain-les-Couilly – Rue de Paris
édition – Joseph
Dos séparé – circulé à découvert
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Cette carte de Saint-Germain les Couilly est une édition spéciale faite sur un papier imitant la texture d’une toile de peintre.
Les cartophiles emploient le mot de « Cartes Toilées » pour désigner ce genre de cartes.
Bien sûr l’édition de cette carte en noir et blanc existe et était vendue moins chère que les éditions spéciales de « Cartes Toilées »
Paris 1900 – Attelage de 4 chevaux départ aux Courses
996 Paris .- Départ pour les Courses .
éditeur LL. ( ( qui était les initiale de Lévy Lucien et Fils)
Dos séparé – circulé à découvert en 1907
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Ils avaient quand même de la classe nos rues de Paris en 1900 !
Voici une carte postale nous montrant ce que l’on pouvait voir de mieux comme attelage dans Paris dans les années 1900.
Bien sur tous les attelages n’étaient pas aussi beaux et de nombreux Parisiens n’avaient pas les moyens d’avoir leur propre attelage et voiture .
Il existait donc un certain nombre de Compagnies de Petites Voitures, Fiacres et voiture de ‘places’.
Les plus considérables étaient la Compagnie Générale ( 1 place du théâtre-Français) : ( 2 L’ urbaine (59, Rue Taitbout) et une troisième L’abeille (230, Rue Marcadet), et plusieurs autres entreprises particulières.
Il y avait en fonctionnement 11 150 voitures à 2 places (en réalité à 3 places, puisqu’elles étaient munies d’un strapontin) et 330 à 4 places (avec galerie pour les bagages) qui étaient mises journellement au service du public.
Une petite idée des tarifs des voitures en 1900
Pour les voitures prises aux Gares ou dans la rue, le prix de l’heure en journée était de 2 Fr pour 2 places et 2,50fr pour 4 places.
La nuit les prix passaient de 2,00 Fr à 2,50 Fr et de 2,50 Fr à 2,75 fr.
Hors Paris, les tarifs de l’heure étaient majorés de o fr. 50, plus 1 fr. d’indemnité de retour.
Dans Paris , le tarif de jour commençait en hiver (du 1er Oct. au 31 Mars) à 7 h.du matin et en été (du 1er Avril au 30 Sept.) à 6 h. du matin, jusqu’à minuit et demi.
Hors Paris et en hiver les horaires étaient de 6 h. du matin à 10 h et l’été de 6 h à minuit.
Quelques petits détails de prix pour les bagages : 1 colis, 25 cent. ; 2 colis, 50 cent. ; 3 colis et plus, 75 cent.
La première heure se payait en entier et le temps excédant se payait par portions de 5 minutes,
le Pourboire pour une course : 25 à 50 c. suivant la course
la course A l’heure, minimum : 50
Pourboire : Course : 25 cent à 50 cent. suivant la course ; A l’heure, minimum 50 cent (Usuel mais facultatif )