Billancourt-Sortie des ouvriers des Usines Renault

Billancourt-Sortie des ouvriers des usines Renault

Billancourt – Sortie des ouvriers des usines Renault

Billancourt-Sortie des ouvriers des usines Renault
éditeur  E M ( E.Malcuit )
dos séparé – circulé à découvert le 5 novembre 1917
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Nous ne sommes pas encore à la sortie des usines de l’Ile Seguin, mais la marque Renault a déjà commencé à acquérir de nombreux terrains de Billancourt qui s’étend en petites parcelles, le long du quai de Billancourt, jusque vers la Place Nationale.
Malgré les nombreuses protestations des habitants de Billancourt, l’industriel Renault étend de plus en plus son territoire en installant ces ateliers dans les rues et sur les terrains de la municipalité. Mais c’est réellement en 1929 que Renault devient le maitre des lieux en acquérant la majeure partie de l’île Seguin, où il installe le cœur de son nouvel ensemble de production et qui sera reliée en 1928 avec le pont routier construit par Henri Daydé. Avant la Deuxième Guerre mondiale c’est plus de 30000 salariés qui sortiront de ces usines, après la guerre et dans les années 1960 Renault construira d’autres gros sites de production et diminuera les effectifs de Billancourt, la fermeture du site sera annoncée en 1989 mais c’est en 1992 que sortiront les dernières voitures de l’entreprise.

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29 Juin 1936 – Les ouvriers de l’atelier en grève lèvent le poing

les grèves de 1936

29 Juin 1936 – Les ouvriers de l’atelier en grève lèvent le poing – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte photo du 29 juin 1936 – Les ouvriers de l’atelier en grève lèvent le poing
dos séparé – non circulé

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Il ne m’a pas été facile de dater exactement cette carte photo, mais grâce à l’agrandissement du journal « l’humanité » tenu par deux des ouvriers de cet atelier, j’ai pu retrouver cette première page… la voici

Journal-de-L'humanite-du-29-juin-1936

Journal de L’humanité du 29-juin-1936

Voici ce que l’on pouvait lire en première page ce jour du 29 Juin 1936 sur l’humanité ( organe central du Parti Communiste) … Cinquante mille poitrines ont entonné le chant généreux de la « Marseillaise » et de « l’internationale » réconciliées. 

« Nous avons renouvelé la Fraternité populaire de 1789-92 » s’écriait hier, au gymnase Huygnens, devant tes délégués de 250.000 Français antifascistes, un radical du rang, Grosclaude. 

« Voici réconciliées la République et les traditions de la grande Révolution ! »
lançait, à la même heure ; devant la statue de Rouget de Lisle à Choisy, le ministre radical Pierre Cot. 

Voila donc affirmée encore la grande unité retrouvée de notre Histoire répondant aux mâles accents de la Liberté chérie. Et cette déclaration est faite devant une foule de peuple qui en atteste sur le champ la vérité, sous un soleil aussi chaud qu’à la fête de la Fédération, 146 ans plus tôt ! 
Là, sous les drapeaux tricolores et rouges, battaient du même rythme, aux éclats glorieux de la Marseillaise et aux accents fervents de l’Internationale, cinquante mille cœurs, celui de l’ouvrier communiste de cette banlieue – nouveau faubourg de l’ardent Paris – et celui du, sénateur Steeg, vétéran du parti radical. Continuer la lecture

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Carte de Decize – la Tuilerie en 1900 – Sortie des ouvriers

58-Decize-la-tuilerie-sortie-des-ouvriers – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

11   Decize – la Tuilerie – Sortie des ouvriers

éditeur : JC Autun

dos séparé -non circulé

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Nous voici dans la Nièvre à l’heure de la sortie des ouvriers de la tuilerie de Decize.

Decize dans les années 1910 est une ville de 5000 habitants administrée par monsieur Gros « maire » de son état

la ville est située à 34 kilomètres de Nevers et à 290 kilomètres de Paris

En 1911 deux fabriques de tuiles et briques sont installées à Decize, la maison Boigues (j) et la maison Molette en 1901 quatre fabriques étaient installées sur la commune, les maisons ; Boigues (j) , Gandoulf (Vve), Leblans et Simon.

Même si les ouvriers prennent le temps de sourire au photographe, il ne faut pas oublier les conditions de travail en usine à cette époque.

La plupart du temps dans les usines les conditions et les cadences de travail sont très dures, mais le capitalisme naissant le patronat tient l’avenir de millions de salariés entre leurs mains et en profite.

La notion « le travail c’est la santé » est encore une valeur sûre et le patronat ne se gêne pas pour la rappeler.

C’est aussi l’époque ou l’on construit des quartiers d’ouvriers, inventant ainsi un semblant de protection de l’emploi et l’espoir d’embauche inter génération de même famille.

Le monde ouvrier finira par se révolter de ses conditions de travail et viendront des lois sociales un peu plus justes !

« Juste un petit rappel des heures de travail en France »

En 1793  l’ouvrier à 3 jours de repos par mois, il travaille 9 jours et s’arrête le 10ème, c’est ce que l’on a appelé ‘ le décadi ‘

A partir de 1841 une loi limite le temps de travail des enfants  de douze à seize ans à 12 heures par jour et de 8 heures par jour pour les enfants de huit à douze ans.

Jusqu’en 1892 on travaille encore de 10 à 12 heures par jour sans compter les heures supplémentaires.

Il faudra attendre 1900 avec la loi dite « loi Millerand » la journée de travail de 10 heures, en fixant une l’application progressive sur un délai de quatre ans.

Année 1906, enfin un vrai jour de repos hebdomadaire.

La fin de la première guerre mondiale, amènera en 1919 la semaine de quarante-huit heures et la journée de huit heures.

Loi de 1936 et le Front populaire, instituant la semaine de quarante heures et les congés payés pour tous les salariés.

1982 , Mitterrand et les 39 heures .

1998  la loi Aubry et les 35 heures.


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Tout Paris -Tramway-Porte de Romainville et des Lilas en 1900

Tout Paris – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris

323  –  Porte de Romainville et des Lilas (XXarrt)

Collection Fleury

Dos séparé – non circulé

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Même si sur cette carte le tramway n’est pas visible, j’avais envie de vous parler de ce moyen de locomotion tellement utilisé par les Parisiens des années 1900.

En 1900, la  Compagnie des tramways de l’Est Parisien intègre cette ligne   » Place de la République – Romainville  »  à son réseau .

Longue de 7 kilomètres l’alimentation électrique se fait par des fils aériens que l’on distingue nettement sur cette carte postale ancienne.                

Voila, ce que l’on pouvait lire en 1900 avant de rendre son billet sur la ligne : République / Romainville

Place de la République-Romainville (Tramway Électrique) P l . de la République. : premier départ. entre 6 h et 7 h. 1/4, dernier entre 12 h. et 12 h. 30

Romainville, Premier départ. vers 6 h., dernier entre 11 h. 30 et 12 h.

Tarif : 1° Parcours dans,Paris, Première Classe. o fr.20, 2e Classe. o fr. 10

2° Parcours hors Paris,entre les fortif,  et les Lilas, o fr 10 et o fr 05

3° Parcours hors Paris, entre les Lilas et Romainville o fr 10 et o fr 05

4 ° Parcours hors Paris, comprenant plus d’une Section 0 fr 20 et  0 fr 10

5° Billets d’Aller et Retour, parcours total ou partiel  o fr 60 et  o fr 40

6° Les Sous-officiers et Soldats en uniforme auront droit aux places de première classe en payant la deuxième classe.
Place de première à République , Avenue. de la République, Gambetta, Place. et Avenue. Gambetta, Porte de Romainville, Rue de Paris, Lilas et Romainville.

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La ligne disparait en 1934.

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Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, 5 rue Ernest Lefèvre

Tout Paris Maison ouvrière - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris 

1591 – Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, rue Ernest Lefèvre (XXe arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – non circulé

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Dans les années 1900  de nombreuses sociétés immobilières se spécialisent dans le logement populaire.

Auguste Labussière fut l’un des nombreux architectes qui se spécialisa dans ce type de bâtiments  de logements sociaux que l’on appelaient les  H. B. M. (habitations à bon marché).

Les mêmes logements sociaux deviendront nos ‘fameux’ HLM (Habitation à Loyer Modéré) en 1950.

En ce qui concerne cette maison ouvrière du 5 rue Ernest lefèvre (construction en 1905)

Elle se compose de 176 logements regroupés dans trois grands corps de bâtiments construits autour d’une cour fermée.

Vous remarquerez au dessus de cette porte monumentale, un bas relief du sculpteur  Garnier représentant une femme le bras tendu vers une famille d’ouvriers .

Cet emblème devait symboliquement faire ressentir tout le bien être et toute la tranquillité que l’on devait trouver à vivre dans ces habitations à bon marché ( H.B. M.)

je ne sais pas si en 1950 un emblème de fraternité ou de tranquillité a été inventé pour les H.L.M !!

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