Tout Paris – Rue Piat prise rue des Envierges

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Tout Paris N° 386

Rue Piat prise rue des Envierges 

Collection F.Fleury

Dos séparé-circulé à découvert en 1907

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Cette collection Tout Paris est vraiment exceptionnelle, à chaque fois que l’on rencontre ces cartes on ne peut pas s’empêcher de rêver au Paris des années 1900.

Nous sommes au 18 rue Piat, à l’angle de la rue des Envierges, devant la papeterie de Mr Gilon.

Le photographe s’était placé juste devant la fontaine Wallace tournant le dos à ce que l’on appelle aujourd’hui le parc de Belleville et sur la vue panoramique de Paris.

 La rue Piat doit son nom à Jean-Jacques Piat, notaire et conseiller municipal dans les années 1830 de l’ex-commune de Belleville, en 1860 la rue s’arrêtait rue des Envierges et desservait encore au début du XIX siècle deux moulins (le Moulin Neuf et le Moulin Vieux) situés aux environs de l’emplacement de ce qui était jusqu’en 1976 la Villa Ottoz.

Sur cette carte on peut voir aussi de nombreuses personnes, alors pour ne pas les oublier citons quelques noms de cette époque… au N° 2 de la rue Piat le magasin de jouets de Mr Naudeaux , l’épicerie de Melle Artu au N° 7 ; l’épicerie de Mr Harang au N° 20; Le marchand de charbons Mr Cayron au N°22; Le nourrisseur Mr Herbert au N°24; L’hôtel Montignon au N° 26 ,  Mr HENRY (Théodore) et Mr et Melle Kossowski Yvan au N° 43  (certainement Villa Ottoz); l’épicerie de MR Fenxeron et la teinturerie de Mr Rigolet au N° 51 …. La liste est encore longue, mais gardons quelques noms pour la prochaine carte postale.

 


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Paris – Exposition Universelle de 1900 – Palais des États-Unis

Palais des états-Unis Paris exposition Universelle de 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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 Paris – Exposition Universelle de 1900  

28 – Palais des États-Unis

éditeur Massias

Dos simple – Non circulé

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Cette carte postale éditée par la Maison Massias a servi de support publicitaire au célèbre Champagne Mercier, son fondateur Eugène Mercier avait déjà tout compris sur la publicité de son produit.

Bien sûr la même carte postale sans la marque Mercier a été éditée par milliers et vendue comme une simple carte postale. 

Mais revenons au palais des États-Unis, dans le livre « Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha » son auteur n’est pas tendre avec les États-Unis et leur Palais:

Un palais qui intéresse moins par sa beauté que par l’originalité de sa conception, est l’édifice des États-Unis c’est une grande masse carrée surmontée d’une coupole imposante et munie d’un portique qui n’a d’autre mission que d’encadrer la statue équestre de Washington. On sait que les Américains ne sont pas des artistes et que, pour eux, la manifestation du beau se traduit par la représentation de l’argent dépensé; or, tous leurs palais représentent cette idée; on y voit en effet beaucoup de pierre et beaucoup d’or.

 


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Avenue de Saint-Ouen- Métro la Fourche – Colonne Morris

18arrt- avenue de saint-Ouen-metro la Fourche - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

18arrt- Avenue de Saint-Ouen- Métro  la Fourche – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

646 – Avenue de Saint-Ouen

éditeur M.J

dos séparé – non circulé

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Un petit tour Avenue de Saint-Ouen, exactement à l’intersection de l’Avenue de Clichy et de l’Avenue de Saint-Ouen ..Station de métro  »  La Fourche »

A droite de la station une colonne Morris du nom de l’imprimeur Gabriel Morris, ces colonnes servaient de supports publicitaires, Bouillon KUB, le papier JOB ,farine Nestlé et bien d’autres avaient compris l’importance d’utiliser cette surface. 

Mais revenons à cette station de métro « La Fourche » elle verra son ouverture le 26 février 1911 lors de la mise en service du tronçon Gare Saint-Lazare / Porte de Saint-Ouen

Cette station porte bien son nom étant située au carrefour où l’avenue de Saint-Ouen et l’Avenue de Clichy se séparent, elle est une bifurcation en deux branches de la ligne 13.

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l’Avenir du Prolétariat – Siege Social – 8 rue Pernelle à Paris

 

04arrt-l'Avenir du Prolétariat-rue Pernelle - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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l’Avenir du Prolétariat

1 . – Vue de son immeuble du 8 de la rue Pernelle et du 6 de la rue Nicolas-Flamel ( Siège – Social)

Dos séparé – circulé à découvert le 30novembre 1905

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Voilà ce que l’on pouvait lire le vendredi 17 Mars 1905 dans le journal l’Humanité, le « Journal Socialiste Quotidien' » sous la direction politique de Jean Jaurès.

Au siège de l’Avenir du Prolétariat, 8, rue Pernelle un immeuble magnifique qui appartient à cette association mutualiste nous trouvons M. Ferdinand Boire qui, fort obligeamment, nous explique ainsi l’origine de son projet de Fédération mutualiste indépendante, et les forces qu’il a déjà groupées.
En dehors de L’ « Avenir du Prolétariat » », qui représenta le chiffre de 115.000 adhérents, avec un capital réalisé de près de huit millions de francs et d’importantes propriétés ou immeubles à Paris et en province, la « Fédération générale de la Mutualité indépendante », fondée depuis quelques mois à peine, a reçu de puissantes adhésions. Des groupements aussi importants que les « Prévoyants de l’Avenir nous ont assuré leur concours. Nous sommes en ce moment en pleine période de formation. Mais je crois, sans vouloir exagérer mon appréciation, que nous réussirons à fédérer au moins autant de membres que peut en compter actuellement la « Mutualité officielle » dont M.. Léopold Mabilleau est le porte-parole.

Ce qui montre combien il y a encore du flottement dans les idées mutualistes et combien la Mutualité française est encore loin d’avoir, en matière sociale, une direction d’esprit ferme et claire, c’est qu’il a pu sembler, il y a quelque temps, que la nouvelle Fédération, dont M. Boire est l’interprète, se constituait pour protester contre les tendances prétendument trop étatistes de la Fédération présidée par M. Mabilleau.

Et maintenant c’est la Fédération de M.Mabilleau qui repousse, comme trop étatiste, le projet de loi sur les retraites ouvrières, auquel se rallie la Fédération de M. Boire. Il est infiniment désirable que la Mutualité française mette plus d’ordre et de lumière dans ses idées. C’est par là, et non point par une opposition injustifiable et stérile aux lois d’assurance sociale, que la Mutualité affermira et étendra son action. Il dépendra beaucoup des militants socialistes, en y pénétrant, en participant aux discussions de ses Congrès, de l’amener à une conception plus claire de son rôle.

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Paris – Bois de Boulogne – Le Sentier de la Vertu

 16arrt-Bois de boulogne-le sentier de la vertu -  sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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1636 – Paris – Bois de Boulogne – Le sentier de la Vertu 

édition Aqua Photo : LV & Cie, Paris

Dos séparé – non circulé

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Le sentier de la vertu était ‘en autre’ comme beaucoup d’endroits du bois de Boulogne  des lieux de rencontres et de rendez-vous galants.

Cet endroit a inspiré de nombreux peintres comme Van Dongen qui peint en 1913 « le sentier de la vertu » et les cavaliers au bois en 1920.

J’ai en ma possession le livre « Paris Nouveau Paris Futur  » de la librairie Jacques Lecoffre écrit par Victor Fournel, dans ce livre l’écrivain décrit le Paris de 1868 et fait un constat sans concessions du nouveau Paris et des transformations apportées par le Barron Haussmann.

Voici un passage de ce livre (page 117), où Victor Fournel fait un constat du bois de Boulogne et une prédiction de ce que deviendra un jour cet endroit… Vous allez voir qu’il ne s’est pas trompé de beaucoup…! 

Mais je n’ai garde de médire des travaux qui ont transformé et rogné le bois de Boulogne ! Jamais œuvre ne fut mieux appropriée à sa destination. On l’a fabriqué tel qu’il le fallait pour les goûts et les besoins de ses habitués. La ville de Paris a interrogé le bois, avec une variante au proverbe : «Dis-moi qui tu hantes, et je te dirai ce que tu dois être.» La mare aux Biches et le parc aux Daims sont faits à souhait pour les rêveries de ces messieurs et de ces dames ; la route du lac contient tout ce qu’il faut de nature pour les chevaux de notre jeunesse dorée, et les crinolines à la mode trouvent un théâtre digne d’elles dans le rond des cascades.

Longchamp, le turf, le pré Catelan, le parc de la société d’acclimatation, l’hippodrome, complètent les délices de ce jardin d’Armide, rendez-vous favori du jockey-club des deux sexes.

« On peut prévoir le moment où, grâce à cette mystérieuse loi de déplacement qui entraîne toutes les villes en les faisant glisser, comme des fleuves, d’orient en occident, c’est-à-dire dans un sens contradictoire au mouvement de rotation de la terre, le bois de Boulogne se trouvera en plein dans l’enceinte de Paris, et peut-être en deviendra le centre.

Alors on le découpera en tranches, qu’on vendra fort cher, comme le parc des Princes, le domaine du Raincy ou le hameau de Saint-Cloud ; et des hôtels se dresseront à tous les points pittoresques, pour exploiter la vue des lacs et de la grande cascade, comme ceux qu’on trouve au bord du Léman ou devant la chute du Rhin. »

 

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