Palais de l’électricité – de l’ exposition universelle de 1900

Palais de l’électricité - exposition universelle de 1900Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Palais de l’électricité – exposition universelle de 1900 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Exposition universelle de 1900 –  Palais de l’électricité – Château-d’eau

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert le 31 décembre 1900

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Le plus grand, le plus mouvementé, il était celui qui attirait en premier les regards des visiteurs..!
L’œuvre de l’architecte Eugène Hénard à été certainement un des plus beau palais de l’Exposition universelle de 1900, il était situé à l’extrémité de l’esplanade du Champ de Mars, en face de la tour Eiffel.

Champ-de-Mars le centre de l’Exposition c’est de ce côté que se portait la foule curieuse, et l’on se souvient encore des agglomérations qui s’y sont produites; toutes les autres zones, c’est-à-dire le Trocadéro, les quais et l’Esplanade, n’avaient qu’une importance de second ordre. Aujourd’hui, il n’en est plus de même, la Tour de 300 mètres est trop connue pour avoir le même prestige qu’il y a dix ans et, d’autre part, la nouveauté du palais des Champs-Élysées et du pont Alexandre III attirent naturellement de leur côté un intérêt principal du public.

Pourtant, afin de rétablir, autant que possible, l’équilibre de la densité moyenne de la foule, on n’a pas hésité à donner aux palais du Champ-de-Mars une splendeur exceptionnelle et à réunir dans ses jardins une série de constructions et d’attractions toutes plus gaies, plus colorées et plus intéressantes les unes que les autres.

Ainsi qu’on peut le voir sur le plan qui accompagne ces lignes, l’idée d’ensemble qui a présidé à l’élaboration des divers palais, a été de ménager un vaste jardin au milieu des palais qui doivent l’entourer. De tous ces palais, le plus grand, le plus mouvementé, celui qui attire le premier les regards des visiteurs est le Château d’Eau accolé au palais de l’Électricité qui tient tout le fond du décor et constitue l’élément principal de cet immense tableau d’ensemble des constructions du Champ-de-Mars; cette pièce importante se compose de deux parties, l’une forme la façade du palais de l’Électricité, elle est un grand rideau de dentelle aérienne qui se trouve placé derrière la massive architecture du Château d’Eau ce dernier monument, qui est tout entier en décoration, puisqu’il ne recouvre aucune salle, forme une niche de 20 mètres d’ouverture, contenant une large vasque d’où s’étend une immense nappe d’eau colorée.

A sa base, un vaste bassin, placé entre deux talus conduisant au premier étage des palais adjacents, reçoit le liquide et est lui-même orné de jets d’eau divers, de statues et de plantes aquatiques. A droite et à gauche de ce motif central, nous voyons les deux séries de palais: ceux-ci se composent de trois unités de chaque côté. Elles ont chacune une architecture spéciale et un caractère indépendant, toutefois les galeries intérieures sont disposées de façon à se continuer les unes des autres; la répartition de celles-ci a été établie pour qu’un visiteur qui s’est engagé dans un palais à une extrémité puisse parcourir toute la file des monuments sans sortir de la même galerie; cette disposition est fort avantageuse pour le classement des produits et pour l’installation des différents groupes se rapportant aux diverses sortes d’objets exposés

 
 texte du livre : Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville /édition Maison Masson et Cie

 

 

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Les Fiacres en 1900 sur le Boulevard des Italiens

09arrt-boulevard des italiens-les fiacres de Paris - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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96  –  Paris – Le Boulevard des italiens

éditeur C.M

dos séparé – non circulé

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Restons aujourd’hui sur le boulevard des italiens pour parler des fiacres dans les années 1900.

Pas moins de 11 150 voitures (fiacres) à 3 places, puisqu’elles étaient munies d’un strapontin) et 330 à 4 places (avec galerie pour les bagages) étaient mises journellement au service du public de Paris.

Tout ces fiacres  circulaient dans la rue, à la recherche du Client ou stationnaient prés des gares et à des endroits désignés par la préfecture de police, souvent sous le contrôle de gardiens de la paix, qui avaient leur bureau dans un kiosque, et à qui on pouvait s’adresser en cas de réclamation
ils étaient en outre chargés d’enregistrer sur un carnet l’heure d’arrivée ou de départ de chaque voiture de la station

Il y avait aussi la maraude qui était la quête des clients, en principe elle était interdite, mais elle pouvait exceptionnellement et momentanément être tolérée partout où les nécessités de la circulation le permettait.

Il y avait aussi des fiacres ou ‘voitures’ beaucoup plus confortables ,mieux attelées et qui ne comportaient pas de numéro, ces voitures avaient l’aspect de voitures de maître et stationnaient le plus souvent devant les Cercles et les grand hôtels Parisiens.

On comptait en 1900 à Paris environ 825 loueurs de voitures occupant un personnel de 7000 cochers et 3000 palefreniers, la banlieue fournissait aussi 598 loueurs ce qui faisait un total de 1423 loueurs de voitures pour la capitale et sa banlieue.

Petit détail amusant, les voitures de places de la Compagnie Générale avaient des lanternes de couleurs différentes suivant les quartiers où elles étaient remisées; Blanches pour les Loueurs particuliers; Rouges  pour le quartier des Batignolles;  Vertes pour Grenelle ; Bleues pour la Bastille et Jaunes pour La Chapelle. A la sortie des théâtres il était recommandé de choisir de préférence la couleur de son quartier de destination.
Pour vous donner une idée du prix de la course dans un fiacres à deux places, il fallait compter 1,50Fr la course et 2,00fr de l’heure , la nuit le tarif passait à 2,25 la course et 2,50 de l’heure …. il était de bon ton de donner un pourboire de 0,25 fr pour une course simple et 0,50 pour l’heure.  

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Paris – Boulevard des Italiens – ligne des Omnibus AC – AK

09arrt-boulevard des italiens -ligne de bus AC - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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103 – Paris – Le Boulevard des Italiens

éditeur C.M

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Les Omnibus se croisent sur le boulevard des Italiens , d’un coté le bus de la ligne AC Gare du Nord et de l’autre coté le bus de la ligne AK Gare saint Lazare.

 En 1909 le premier départ des Omnibus de la ligne AC est à 6h30 et le dernier à 0h15, les départs des bus étaient toutes les 6 minutes (environ) pour une durée de trajet de 35 minutes.

L’itinéraire des Omnibus de la ligne AC était le suivant :Boulevard Denain – Rue de la-Fayette – Rue Drouot – Boulevard des Italiens – Boulevard des Capucines – Boulevard de la Madeleine – place de la Madeleine – Rue Royale – Place de la Concorde – Avenue des Champs Élysées – Avenue Montaigne et Place de l’Alma.

Pour la ligne AK, le premier Omnibus partait à 7h 05 et le dernier à 0h25, les départs des bus étaient toutes les 6 minutes (environ) pour une durée de trajet de 43 minutes.

L’itinéraire des Omnibus de la ligne AK était le suivant : Gare Saint Lazare – Place de Rome – Rue saint Lazare – Rue du Havre – Rue Auber – Place de l’Opéra – Boulevard des Capucines – Boulevard des Italiens – Boulevard Montmartre – Boulevard Poissonnière – Boulevard bonne Nouvelle – Porte saint Denis – Boulevard Saint Denis – Boulevard Saint Martin – Porte Saint Martin – Place de la République – Boulevard Voltaire – Boulevard Richard Lenoir – Place de la Bastille – Rue de Lyon et Gare de Lyon.

Sur d’autres articles et avec des nouvelles cartes postales je vous donnerai plus de détails sur les itinéraires des omnibus ainsi que des règlements et obligations de cette époque … qui nous font sourire maintenant quand on voit ce qui se passe dans les bus de Paris et de sa banlieue.

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Inondations – Paris Janvier 1910 – Avenue Ledru-Rollin

12arrt-inondations-Paris -avenue Ledru-Rollin - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Inondations – Paris Janvier 1910  –  402 Avenue Ledru-Rollin

éditeur C.M

Dos séparé – non circulé

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Il fallait avoir de l’équilibre dans ces moments difficiles de l’inondation de Janvier 1910. 

Ce cliché a été pris à la hauteur du numéro 56 de l’avenue Ledru-Rollin, à gauche sur la carte le magasin  Le Roy spécialiste de Sièges en cuirs repoussés.

Sur de nombreuses cartes de cette époque de l’inondation de janvier 1910, on peut voir comme sur cette carte postale des planches sur des trépieds de bois afin de faciliter le passage d’une rue à l’autre, ces passerelles de fortune ou pontons pour les plus sophistiqués étaient l’œuvre le plus souvent de Pontonniers.

Le Gaulois du 3 février 1910 par un article ‘Tout-Paris, rend hommage à ces Pontonniers, en voici le texte.

NOS PONTONNIERS
Les pouvoirs publics ont déjà rendu un éclatant Hommage au dévouement, à l’héroïsme simple dont nos petits troupiers ont fait preuve au cours des jours sinistres que nous venons de traverser;

Paris et sa banlieue leur conserveront une éternelle reconnaissance pour le secours qu’ils ont apporté sans compter aux sinistrés, pour les vies innombrables qu’ils ont préservées, pour les catastrophes plus épouvantables encore qu’ils ont conjurées. Partout, sur les joints les plus menacés de la grande ville et des environs, on les a vus à l’œuvre jour et nuit, alertes, infatigables, conservant malgré tout leur bonne humeur native, cette qualité nationale de notre armée qui l’a si heureusement soutenue en tant de circonstances difficiles.

Parmi les troupes qui ont pris part a la lutte, contre la terrible inondation, nous devons mettre au premier rang les pontonniers dont le dévouement a été au-dessus de tout éloge
A Alfortville, à Gennevilliers, dans les quartiers les plus atteints de Paris, ils ont fait merveille. Un habitant d’une des communes les plus éprouvées de la banlieue nous racontait hier avec quelle activité, quelle prestesse ils rétablissaient les communications, ils jetaient en une heure à peine des ponts de fortune que n’eût pas désavoués le plus habile des ingénieurs.

Nos pontonniers n’en sont pas, on le sait, a leur coup d’essai. Il a un siècle a peine qu’ils existent en tant que corps spécial.et pourtant nul corps de troupe ne peut présenter un historique plus glorieux, plus abondant en actions d’éclat !  il nous faudrait un gros volume pour en refaire même succinctement, les annales. On a vu des pontonniers pendant les grandes guerres de la Révolution et de l’Empire, aux fameux.passages du Rhin, du Danube, de la Vistule, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Russie. C’est pendant cette dernière campagne qu’ils nous donnèrent les preuves  les plus éclatantes de leur indomptable courage et de leur savoir faire, comme l’atteste le nom glorieux de la Bérézina inscrit en lettres d’or sur leur drapeau  

 

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CPA Paris Vécu – Le Marché dans la rue – Avec son petit chien

Paris Vecu-Le Marche dans la rue -avec petit chien - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu-Le Marché dans la rue – avec petit chien – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu- Le Marché dans la rue ( N°67)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

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Pas la plus facile carte postale à trouver de la série des 105 que compose cette merveilleuse série Paris-Vécu de l’éditeur Laroche-Joubert (L.J. et Cie, Angoulême-Paris).

Regardez sur la droite de la carte postale comment la très jeune fille a l’air complétement absorbée par la lecture de ce qui ressemble à une carte postale..!  

Quelques mots sur les petites marchandes des quatre saisons avec leur charrette à bras, comme le nom l’indique ces marchandes vendaient un peu de tout en fonction, justement de la saison.

A la veille de la première guerre mondiale les petits marchands de quatre saisons étaient très nombreux dans les rues de Paris.

Il ne faut pas oublier  qu’une grande partie des Parisiens (près de 4 millions intra-muros) faisaient partie de se qu’on à appelé ‘le petit peuple’ et les fins de mois étaient souvent difficiles.

Les légumes étaient la nourriture de base et la plus abordable servant à faire la soupe que l’on mangeait régulièrement  matin, midi et soir.

De nombreux marchands et marchandes de quatre saisons se fournissaient aux halles mais il y avait aussi les maraîchers de la région Parisienne qui avait leurs revendeurs spécialisés de leur production propre à leur ville.

Des villes comme Arpajon ou Brétigny sur orge étaient réputées pour leurs haricots blancs ou flageolets, Montlhéry pour ces potirons, Chambourcy pour ses choux fleurs, Mézières et ses poireaux, Rosny pour ses petits choux de Bruxelles, Montesson pour les navets .
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