285 – Boulevard Montmartre
Dos simple – circulé à découvert en 1905
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On se rend bien contre sur cette carte postale du boulevard Montmartre ce que pouvait être le trafic des attelages dans le Paris des années 1900.
En 1900 il y avait environ 1 2 000 Cochers de Fiacre en service journalier dans Paris, sans compter les attelages des particuliers, Tombereaux , charettes et autres attelages de commerces.
N’était pas cocher qui voulaient, un examen technique avait lieu le matin à la Préfecture de Police (service des voitures). L’examen pratique avait lieu l’après-midi au Marché aux Chevaux (Bd de l’Hôpital).
L’examen en poche les cochers devaient se rendent au dépôt de sa compagnie ou on lui livrait une voiture attelé dont il disposait à sa fantaisie.
Il a droit à un cheval de relais pendant la journée et donnait un Pourboire 25 à 50 .centimes au palefrenier.
Il remisait son équipage sa journée achevée sans rendre compte des sommes perçues.
Le lendemain, il versait le tarif moyen fixé par sa compagnie , tarif établi, à la suite de renseignements pris sur le travail exécuté la veille par les Cochers parisiens.
Cette moyenne variait suivant le temps et aussi suivant l’affluence des promeneurs. Elle était inférieure l’hiver, supérieure en été à la normale, sommes qui variaient en 1900 entre 14 et 18 Francs.
Le gain du Cocher était variable. Il lui arrivait de ne pas atteindre la moyenne fixée par la Compagnie,mais on peut évaluer à 8 ou 9 fr.
Sur ces gains il fallait retirer les prix des contraventions, les Cochers de Paris pouvaient être l’objet de plusieurs contraventions par jour : Droite non suivie, Grossièreté, Rixe, Ivresse, etc.; (Contravention à la loi Grammont.)
Sur une Prochaine carte postale je vous parlerai des conditions et les devoirs du cocher et de son client…!