Carte postale Ancienne de la Brasserie Bofinger

Brasserie Bofinger - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Bofinger

Carte publicitaire de la brasserie Bofinger 

Dos séparé – non circulé

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Le  Colmarien Frédéric Bofinger ouvre en 1864, l’ établissement « éponyme ».

Après l’annexion de l’Alsace par la Prusse, de nombreux Alsaciens se sont regroupés dans le quartier du Marais et du Faubourg Saint-Antoine pour y exercer le plus souvent les métiers du bois.

L’établissement de Bofinger sera le  premier endroit de Paris où l’on pourra boire la bière à la pompe, il faut rappeler qu’à cette époque, la bière était servie comme le vin.

Dans les années vingt de la belle époque l’établissement sera repris par le gendre de Bofinger qui décidera de transformer l’établissement en un lieu somptueux .

L’architecte Legay, le décorateur Mitgen, les maîtres verriers Néret et Royé feront de cet endroit le lieu culte que l’on connaît aujourd’hui.

En 1989, la brasserie Bofinger sera classée à l’Inventaire des Monuments Historiques, protégeant ainsi cette brasserie.

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Voici une petite vidéo you tub sur la brasserie Bofinger qui vous donnera peut-être envie d’y aller déguster une bonne choucroute.

C’est un appel de l’estomac, mais si le directeur de la brasserie Bofinger regarde mon site je suis disponible pour une invitation pour 2 personnes le jour de sa convenance !

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Tout Paris – Église St Germain de Charonne

Tout Paris – Saint Germain de Charonne – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Tout Paris – N° 339

Église St Germain de Charonne

Place St-Blaise (XXe arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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 Jusqu’à son annexion à la ville de Paris sous le Second Empire, le village de Charonne, loin du bruit et de l’agitation de la capitale, demeure un bourg campagnard que décrit Jean-Jacques Rousseau dans Les rêveries du promeneur solitaire.

Saint-Germain-de-Charonne se trouve au coeur de cet ancien village. D’après une légende, un oratoire aurait été bâti en mémoire du passage en cette localité, de Saint Germain, évêque d’Auxerre, dont il reçoit le nom. Sur son ancien emplacement s’élève l’actuelle église qui allie quelques vestiges du XIIe siècle (gros piliers de la tour) à une architecture des XVe-XVIIe siècles, fruit des remaniements successifs effectués, pour l’essentiel, en vue de parer aux exigences du culte ou de faire disparaître les traces des incendies auxquels elle est en proie à diverses époques.

C’est à partir de cette église que s’est développée l’urbanisation du village. Situé légèrement en hauteur, sur la pente d’un coteau, l’édifice, auquel on accède après trente et une marches, a constitué un véritable pôle d’attraction par son rôle de belvédère du village.

La rue Saint-Blaise, lui faisant face, en était la voie principale. Encore aujourd’hui, le promeneur qui remonte cette « grand’- rue » d’alors a l’impression saisissante de se trouver dans un petit village, auquel la menace des hautes tours voisines donne un charme un peu nostalgique.

Saint-Germain-de-Charonne est, en outre, l’unique église parisienne, avec Saint-Pierre-de-Montmartre, à encore posséder son petit cimetière paroissial. Ce type de nécropole est en effet interdit à Paris pour des raisons d’hygiène par un arrêté préfectoral daté du 2 ventôse an IX.

Sa présence contribue à accentuer le caractère pittoresque du site. Aussi, malgré les nombreuses transformations subies au cours des siècles et en dépit de l’urbanisation croissante du secteur, l’édifice garde-t-il, en raison de sa protection comme Monument Historique, quelque chose de l’église villageoise qu’il a été au milieu des vignes.

De plus, l’une des mémorables scènes du film Les tontons flingueurs (Georges Lautner, 1963), a été tourné dans ce lieu.

Source et texte : 
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Comptoir Nationale d’Escompte de Paris

comptoir d'escompte - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

151 – Paris Comptoir d’Escompte 

éditeur J.D et Cie Paris

Dos simple – circulé à découvert en 1903

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Dès 1851 le Comptoir National d’Escompte de Paris (CNEP) s’installe dans l’Hôtel de Rougemont , avant de le racheter 10 ans plus tard. Entre temps, la banque acquiert progressivement nombres de terrains et bâtiments alentours. Cependant, la première phase des travaux de l’Hôtel du Comptoir ne commence vraiment qu’en 1878 pour s’achever en 1881 sous la houlette de Édouard Corroyer – élève de Viollet-le-Duc et toiletteur officiel du Mont-Saint-Michel .

Établi sur une surface de 3000 m², le bâtiment fait appel à un certain nombre de nouveautés technologiques, parmi lesquelles la verrière surplombant le hall ou encore le plancher de verres-dalles de Saint Gobain , premier exemple du genre. A noter également, le chauffage à la vapeur en circuit fermé, un système de réseau à air comprimé permettant la circulations des « pneumatiques » au travers du bâtiment ou encore la création du petit réseau ferré irriguant les sous-sols où sont installés les coffres-forts…

Des artistes reconnus sont retenus pour la décoration : Aimé Millet pour la statuaire, Villeminot pour les ornements ou encore Charles Lameire et Gian Domenico Faccin pour les mosaïques.

Édouard Didron réalise les vitraux tandis que l’orfèvrerie Christofle s’attèle aux lanternes extérieures… Une partie du bâtiment sera d’ailleurs inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1991 .

Par la suite la banque continue de s’étendre sur le secteur en faisant l’acquisition en 1899 de l’immeuble de la Compagnie des Glaces et Produits Chimiques de Saint-Gobain  situé à l’angle de la rue Bergère et de la rue du Conservatoire. L’immeuble « Bergère », sous sa forme actuelle, ne sera ainsi achevé qu’en 1913 avec l’adjonction de toute l’aile courant le long de la rue du Conservatoire.

Source et texte : http://www.pss-archi.eu

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Une image google maps 100 ans après du Comptoir d’Escompte et un petit montage photo BNP


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Paris 1900 – Attelage de 4 chevaux départ aux Courses

Attelage de 4 chevaux - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

996  Paris .- Départ pour les Courses .

éditeur LL. ( ( qui était les initiale de Lévy Lucien et Fils)

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Ils avaient quand même de la classe nos rues de Paris en 1900 !

Voici une carte postale nous montrant ce que l’on pouvait voir de mieux comme attelage dans Paris dans les années 1900.

Bien sur tous les attelages n’étaient pas aussi beaux et de nombreux Parisiens n’avaient pas les moyens d’avoir leur propre attelage et voiture .

Il existait donc un certain nombre de Compagnies de Petites Voitures, Fiacres et voiture de ‘places’.

Les plus considérables étaient  la Compagnie Générale ( 1  place du théâtre-Français) : ( 2  L’ urbaine  (59, Rue  Taitbout) et une troisième  L’abeille (230, Rue  Marcadet), et plusieurs autres entreprises particulières.

Il y avait en fonctionnement 11 150 voitures à 2 places (en réalité à 3 places, puisqu’elles étaient munies d’un strapontin) et 330 à 4 places (avec galerie pour les bagages) qui étaient mises journellement au service du public.

Une petite idée des tarifs des voitures en 1900
Pour les voitures prises aux Gares ou dans la rue, le prix de l’heure en journée était de 2 Fr pour 2 places et 2,50fr pour 4 places.

La nuit les prix passaient de 2,00 Fr à 2,50 Fr et de 2,50 Fr à 2,75 fr.

Hors Paris, les tarifs de l’heure étaient majorés de o fr. 50, plus 1 fr. d’indemnité de retour.

Dans Paris , le tarif de jour commençait en hiver (du 1er Oct. au 31 Mars) à 7 h.du matin  et en été  (du 1er Avril  au 30 Sept.) à 6 h. du matin, jusqu’à minuit et demi.

Hors Paris et en hiver les horaires étaient de 6 h. du matin à 10 h et l’été de 6 h à minuit.

Quelques petits détails de prix pour les bagages : 1 colis, 25 cent. ; 2 colis, 50 cent. ; 3 colis et plus, 75 cent.
La première heure se payait en entier et le temps excédant se payait par portions de 5 minutes,

le Pourboire pour une course : 25 à 50 c. suivant la course
la course A l’heure, minimum : 50

Pourboire : Course : 25 cent à 50 cent. suivant la course ; A l’heure, minimum 50 cent  (Usuel mais facultatif )

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Paris – le Bal Bullier- compostion d’un orchestre de bal en 1900

Bal Bullier - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

5 – Bal Bullier

Dos séparé – circulé à découvert le 20/08/ 1904

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« Le Bal Bullier » était situé du 31 au 39 avenue de l’observatoire.

En 1843 François Bullier (1796-1869) rachète le « Prado d’Ete », il transforme complètement l’endroit et plante des centaines de lilas et rebaptise l’endroit la « Closerie des Lilas « .

il deviendra par la suite le jardin Bullier , le Bal Bullier et finalement le Bullier .

Endroit très fréquenté par les étudiants le Bullier sera l’endroit ou l’on dansera quadrille ,valse, polka.et  mazurka.

    En 1909 ,Le Bullier est administré par D.Pascal et son propriétaire est Mme Vve L. Moreau.

Les horaires sont de 8h1/2 ,tous les jeudis, gala les Samedis et Dimanches,Soirée dansante et parc ouvert toute l’année.

Le Bal du Bullier verra sa fin dans les années 1940.

 Voila ce que l’on pouvait lire en 1900 sur la composition d’un orchestre d’un bal

O R C H E S T R E S  Pour  B A L S

Composition :  On compte en général 4 musiciens pour 50 couples dansants ;Tenir compte de la disposition du ou des Salons, 1 Pianiste, 1 Violoniste, et 1 Clarinettiste; Musicien 25 fr pour la nuit, de 10 h. S. à 5 h. M.

Généralement, pour les bals donnés par des particuliers l’Orchestre ne dépasse pas 8 à 10 musiciens, qui ne se paient plus alors que 2ofr.,

le chef d’orchestre répartissant la rétribution entre ses artistes et ceux de peu d’importance.

Il est d’usage de donner aux musiciens pendant l’entracte quelques rafraîchissements et des viandes froides ; si le bal a lieu dans une salle commune., le Chef d’orchestre. compte 3 fr de plus par musicien pour le souper.

Un pianiste seul pour une nuit se paie de 25 à 30 fr.

Droits : Si le bal a lieu dans un salon, il n’y a pas de droits à payer; s’il a lieu dans une salle et sur invitation, il y a un droit minimum à payer à la Société des Auteurs-Compositeurs-Editeurs de musique lorsque le bal est donné au profit d’une oeuvre de charité, on ne paie souvent qu’un droit fixe de 5 fr. à 10 fr.

Direction : Souvent le Chef d’orchestre désigne un Sous-Chef ; si l’on désire qu’il dirige lui-même, il faudra le prévenir.

Programme : La composition en est laissée au choix de la personne donnant le bal ; elle indiquera le nombre de Valses, Polkas, Quadrilles, Danses nouvelles.

Instruments : Le Chef d’orchestre apporte tous les instruments nécessaires, excepté le piano; la location d’un piano coûte 10 fr. par soirée et le transport.

Les pupitres des musiciens se louent à raison de o fr. 50 par nuit.

 

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