Tout Paris – La caserne des pompiers de la rue Haxo en 1900

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Tout Paris 

  423   –  La Caserne des Pompiers de la rue Haxo ( XXe arrt )

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert le 16/07/1905

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la rue de Haxo est ouverte en 1834, elle occupe l’emplacement d’une allée de l’ancien parc du chateau de Ménilmontant.

Elle s’est appelé rue de Vincennes entre les rues du Surmelin et de Romainville et rue de Pantin ou rue du Pré Saint Gervais entre la rue de Romainville et le boulevard Serurier.

Ces deux rues ont fusionné en 1865 sous le nom du général benoit Haxo (1774/1838).

Afin d’honorer le récent mariage de l’Empereur avec Marie-louise d’Autriche, le prince Schwarzenberg organise un bal à l’ambassade d’Autriche le 1er juillet  1810.

A cette grande occasion de fête un terrible incendie se déclara causant  la mort de nombreux  convives .

c’est suite à cette tragédie que Napoléon 1er charge le ministre de l’intérieur Joseph Fouché et le préfet de police Louis Nicolas Dubois de trouver une nouvelle organisation pour remplacer le corps des gardes pompiers.

 La proposition d’une formation militaire est retenue et officialisée par décret impérial du 18 Septembre 1811 qui crée le Bataillon des Sapeurs Pompiers de Paris.

A lire sur le site le Piéton de Paris un article passionnant sur l’histoire des sapeurs pompiers

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La caserne 100 ans après avec une image google maps

La caserne de la rue de Haxo 100 ans aprés

Source : jacques Hillairet Dictionnaire des rues de Paris
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CPA – Paris la Butte Montmartre – la Rue Saint Vincent

Rue Saint Vincent – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

225 Paris – La butte Montmartre – La Rue Saint-Vincent 

éditeur – LL

Dos séparé – non voyagé

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La rue Saint-Vincent ,rue mythique de Montmartre où l’on trouve à l’angle des rues des saules et Saint-Vincent, le clos de Montmartre .

les vignes de Montmartre « le clos de Montmartre est la propriété de la ville de Paris depuis 1933, bien heureusement cette parcelle de terrain a été sauvée des promoteurs.

 Mais aujourd’hui c’est dimanche et je pars à un salon de la carte postale et je vous laisse avec cette chanson interprétée par Yves Montant !

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Carte postale ancienne de 2 enfants en promenade en 1910

2 enfants en 1910 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Promenade

éditeur PW.Paris

Dos séparé -non circulé

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Aujourd’hui c’est la deuxième fois depuis la création de mon blog que le texte est d’un intervenant m’ayant laissé un jour un commentaire.

Son commentaire était tellement précis sur des détails vestimentaires, que je lui ai demandé de me décrire cette nouvelle carte postale de deux enfants des années 1910.

Voici son texte

Sur cette photo prise en studio ,on y voit deux fillettes âgées de moins de 6 ans. Pourquoi deux fillettes ?
Celle de droite est habillée d’une robe blanche avec la ceinture à la taille.
Cet article moderne pour l’époque était plutôt un modèle pour celles plus âgée.
Elle porte une pantalette ( culotte en toile, galonnée aux jambes); Puis un détail  féminin, c’est son chapeau.
Il faut y ajouter car cela ne se voit pas mais dès l’âge de 5 ans il était d’usage de faire porter aux fillettes un petit corset ( Oh l’horreur !)

Dans l’hypothèse d’un petit garçon:
Jusqu’à 5 ans, bébé fille et bébé garçon étaient habillés pareil et il n’y avait pas de modèle spécifique pour l’un ou l’autre.
Le code des couleurs rose et bleu n’existait pas. En fait, jusqu’aux années 1950 les mamans tricotaient la layette en rose pour leur fille et en bleu ciel pour leur garçonnet.
 Les autres articles habillant les enfants de moins de 8 ans , tels les tablier, robes, costumes,barboteuses ne suivaient pas spécialement ce code des couleurs.

Ainsi en 1950 nous pouvions parfaitement voir une petite fille habillée d’une robe en Vichy bleu ciel et son frère vêtu d’une barboteuse en Zéphir  rose.

Sur cette carte postale de 1910, imaginons que l’enfant de droite ait été un petit garçon, 

il aurait été alors, beau vêtu d’une robe anglaise blanche, avec les mêmeschaussettes, mêmes souliers, des cheveux longs bouclés, et sa maman lui aurait
ajouté un chapeau de toile ou de paille.


 En 1908 les petits garçons ne portaient plus de pantalette et comme rien
n’était prévu pour eux, très souvent ils étaient culotté  d’une sorte de couche
coupée dans de vieux drap, parfois aussi d’un caleçon très court,et encore plus avec rien du tout lorsqu’ils étaient devenus propres.
 Tout cela sansélastique, car il s’agissait d’un produit introuvable.
Sous leur robe, ils portaient une chemise de jour.
A 4 ans les garçonnets quittaient leur robe pour un costume à culotte courte.
Dans les familles bourgeoises ou traditionnelles de 1908, cet âge était souvent repousé à 5/6 ans
lorsque le garçon faisait son entrée à l’école primaire.
La fillette de gauche porte un manteau mixte, elle semble avoir un gros nœud dans
les cheveux classique aux petites filles. Les garçonnets en portaient parfois mais bien plus petit.
Après la guerre 1915-18 une  mode apparue concernant les garçons : ce sont  les ‘choupettes’
 C’est une sorte de grosse boucle placée sur le haut des cheveux pour les moins de 8 ans.
Cette vogue a durée  très longtemps, jusqu’aux années 1960, mais ne concernait alors plus
que les tous petits. 
Après  1920, la mode devenait de plus en plus juvénile et la vogue était aux petites filles
et petits garçons modèles.
C’est un sujet que je connais bien pour l’avoir vécu moi-même.
Voila quelques élément pour nous éclairer sur la mode enfantine début du siècle.
Après la guerre le changement a été important.
Charles
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Encore un grand merci à Charles pour son texte et ses connaissances sur le sujet.
Si vous aussi vous avez des connaissances sur des points autres que la cartophilie, mais qui indirectement s’en approchent, n’hésitez pas à me laisser un commentaire.
Votre texte pourra toujours agrémenter une de mes cartes postales de ma collection.


 

 

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Carte postale TOUT PARIS – Le Faubourg du Temple

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Tout Paris  ( carte colorisée )

1140 – Le Faubourg du Temple (Xe , XIe, XIXe et XXe arrt )

Prise du Boulevard de la villette

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Comme très souvent dans cette série Tout Paris de la collection F. Fleury, nous avons le droit à une belle prise de vues du photographe.

L’animation est grande au croisement du faubourg du temple et du Boulevard de la Villette, en premier plan l’arrivée de deux tramways qui se suivent.

À droite en agrandissement la carte (cliquez dessus) on remarque une fontaine Wallace.

Papa m’a souvent raconté cette histoire ; un jour de marché aux puces un clochard adossé devant une de ces fontaines avec devant lui trois ou quatre bricoles à vendre s’est vu proposer par un Américain de lui acheter cette fontaine, étant persuadé que cette fontaine était à vendre.

 Le clochard saisissant la naïveté de ce touriste demanda un acompte pour bloquer la vente en attendant l’enlèvement de l’objet, bien sûr, le clochard prit ses jambes à son cou avec l’argent et quand l’Américain revenu sur les lieux s’est aperçu que la fontaine était scellée sur le trottoir, jura certainement qu’on ne l’y prendrait plus!!

 Est-ce une vraie histoire où une histoire inventée … j’aime à penser qu’elle est vraie !!

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Une photo google maps 100 ans après  et un montage photo pour le plaisir

Tout Paris Faubourg du Temple 100 ans apres

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Le Lama et son petit – Le jardin des Plantes en 1900

Jardin des plantes le Lama – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le Lama et son petit – Le jardin des Plantes

éditeur Künzli 

Dos simple – circulé en 1903

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Situé entre le quai Saint Bernard et la rue Buffon, le jardin était le plus prés de mon quartier de la Bastille.

Dans les années 1930 le Jardin des Plantes avait inspiré Charles Trenet , il composera deux textes magnifiques pour ces deux chansons : C’est un jardin extraordinaire et Un petit oiseau et un petit poisson s’aimaient d’amour tendre.

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l’Éditeur, Künzli et frères.

Certainement l’une des plus grandes maisons d’édition pionnières de cartes postales.

La maison Künzli  avait son siège à Zurich depuis 1896, mais possédait aussi un atelier au 17 rue Richer à Paris.

« J’ai retrouvé aussi que les frères Künzli avaient pignon sur rue en 1909 ,au 11 et 13 rue du Sentier à Paris« 

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On leur doit bien sur les célèbres chomo-lithographies, les Gruss aus et des cartes fantaisies.

Une des  plus connues et célèbres séries est certainement les chomo- lithographies montrant la poste dans plusieurs pays.

Künzli sera l’un des premiers éditeurs à fournir des cartes en phototypie, en éditant de nombreuses cartes régionales et en particulier de Bretagne.

Mais  il éditera aussi de nombreuses séries photographiques parmi lesquelles  quelques unes sont devenues très prisées par les cartophiles, pour n’en citer qu’une, la série « Paris pittoresque «  est certainement une dés plus intéressantes.

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