Carte postale Paris – Le Métropolitain – Station Saint-Maur

Station du métro saint-maur - Station St Maur - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris

141 – le Métropolitain -Station St Maur (XIe)

éditeur C.P.

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Très belle animation sur cette carte des *éditions  du Comptoir Parisien ‘C.P.’ (la marque bleu)* installées dans les années 1900, 156 rue Oberkamph dans le 11éme arrondissement.

Aujourd’hui appelé  ‘Rue Saint-Maur’ pour ne pas confondre avec la gare du RER A située sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés .

Située avenue de la République dans le XI° arrondissement de Paris ,la station Saint-Maur est ouverte le 19 octobre 1904, à l’occasion de la mise en service du premier tronçon de la ligne 3 entre Villiers et Père-Lachaise.

Plus de 100 ans après cette ouverture la station et son entourage Guimard à écussons et fond carré sont toujours en place. (heureusement).

 

 

 

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Carte Postale -Les p’tits métiers de Paris-Marchands de journaux

Les p'tits métiers Marchands de journaux - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

Marchands de journaux – Les dernières nouvelles

VP .Paris N° 80 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Cela ne fera pas la Une des journaux Parisiens  ,et pourtant c’est ma dixième et dernière carte postale de cette série mythique des P’tits métiers de Paris de l’éditeur V.Porcher ,clichés d’eugene Atget .  

Grâce à Jules Ferry  ministre de l’instruction en 1879 , tous les jeunes Français savent « normalement » lire et écrire .

Et c’est vrai qu’en 1900 les journaux ne manquent pas, avec dans les kiosques  ‘Le petit Parisien’ ,Le journal , Le Matin ,et d’autres encore sans oublier bien sur ‘Le petit Journal’  .

l’achat de ces journaux étant le seul moyen à l’époque de se tenir au courant de ce qui se passait en France et dans le reste du monde!

Les kiosques à journaux n’étaient pas les seuls endroits bien entendu ou l’on pouvait acheter le journal ,épiceries ,tabacs ,cafés , et autres magasins vendaient les journaux dans toutes les régions de France.

Mais le vendeur le plus typique de cette époque était bien sur le Crieur de rue , hurlant et commentant les faits divers les plus accrocheurs de la Une ‘du’ ou ‘des’ journaux à vendre , n’ayant pas le droit à cette époque de crier le nom du journal.

Voila cette petite série de 10 cartes est terminée (pour l’instant on ne sait jamais ) en espérant qu’elle vous a plu ?

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CPA -les P’tits métiers de Paris – Sur les berges-Chargement

p’tits métiers de Paris – sur les berges – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

Sur les berges – Chargement

VP .Paris N° 67 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Superbes attelages de la société de travaux publics « Conchon » installée en 1909 au 12 rue des prairies dans le 20éme arrondissement de Paris.

Ne vous inquiétez pas nous sommes bien sur les berges de la Seine, même si le paysage en arrière plan des attelages est assez bizarre avec ces drôles de petits châteaux surmontés de leurs tours .

Et bien se sont tout simplement les Pavillons nationaux construits pour l’exposition universelle de 1900. 

Je n’ai pas trouvé trace de la photo originale de Eugène Atget sur toutes les photos disponibles sur le site Gallica
de cette carte postale .

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Voici une photo des quais de la seine vers 1900 avec les pavillons nationaux ,étonnant… non !

Berges de la Seine en 1900 avec les pavillons nationaux

*La grande histoire des berges de Seine*

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Les P’tits métiers de Paris – Le marchand de marrons

p'tits métier Marchand de marrons -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

3717  –  Marchand de marrons – Chauds ,chauds les marrons

VP .Paris N° 13 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Après un petit tour en Normandie, revenons à notre série des P’tits métiers de Paris de l’éditeur V.Porcher.

Aujourd’hui regardons ce Marchand de marrons,  je me rappelle qu’ il n’y a pas encore si longtemps (une vingtaine d’années ) j’achetais des marrons à un marchand qui se trouvait devant la station de métro des Invalides.

Et si je remonte encore les aiguilles du temps de 20 ans,je me rappelle encore mieux du marchand de marrons qui était tous les hivers au métro Voltaire .

Pas de fioritures à l’époque pour emballer les marrons ,un simple cornet de papier journal suffisait !

Juste deux ou trois détails qui reviennent à ma mémoire sur ce marchand de marrons, ses mains gercées et noires de charbon de bois et son pouce tailladé par la lame de son couteau qui lui servait à entailler le marron.

Chauds ,chauds les marrons !

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je vous ai parlé des photos de Eugène Atget qui ont servi à l’éditeur Porcher pour faire cette série et le fait qu’elles ont été recadrées pour le format carte postale.

Et bien voici le cliché en entier du marchand de marrons de Eugène Atget

Marchand-de-marron-photo Atget

Et sur le site : Gallica  : toutes les autres photos de cette série assez fantastique.

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Carte Postale – Les P’tits métiers de Paris – Sous la Baraque

p'tits métier Sous la baraque -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

Sous la baraque -Primeurs et légumes secs

VP .Paris N° 26 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Septième jour avec les P’tits métiers de Paris ,encore trois cartes postales avec cette série de clichés de Atget Eugène et ma série sera malheureusement terminée .

Quasiment aucune animation sur cette carte ,en agrandissant la carte (clic sur l’image) on devine une femme se tenant debout à l’intérieur de la baraque.

Difficile aussi de donner un nom à tous ces légumes et autres denrées posées sur le trottoir ,ce qui est bien dommage car les prix sont quant à eux bien visibles .

j’ai retrouvé quelques prix des années 1900 et des salaires de la même époque ,ce qui nous donne une petite idée « toute relative » du pouvoir d’achat des français de l’époque.

Le salaire moyen d’un ouvrier est d’environ 4 à 7 francs par jour selon les professions , les employés d’usine sont moins bien payés avec des salaires de 3 à 5 francs par jour , la femme dans la même usine est payée quasiment la moitié avec des salaires de 1,50 à 3 Francs.

Le salaire d’un facteur « urbain » est d’environ de 100 francs par mois et le timbre coûte 10 centimes. 

Quelques exemples de prix de cette époque  , le kilo de pain est à 30 centimes, le litre de vin ordinaire à 10 centimes , un quotidien national à 10 centimes , la douzaine d’œufs à 1 franc , le kilo de beurre à 3 francs et pour les vendeurs de cartes postales de l’époque l’éditeur ‘Bergeret’ vend au prix de gros 1000 cartes postales pour le prix de 40 francs . 

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