Tout paris – Gare de Ceinture « Charonne »- Rue de Bagnolet

Gare de Ceinture – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout paris N° 335

Gare de Ceinture

Rue de Bagnolet (XXéme arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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La gare de Charonne de la Petite Ceinture

La station est ouverte le 14 juillet 1862, en même temps que celles de l’Avenue de Clichy, Belleville-Villette, Ménilmontant et La Rapée-Bercy.

A cette époque, ce sont essentiellement des trains ouvriers à tarifs modérés qui circulent le matin et le soir pour assurer les trajets domicile-travail et retour de cette population.

La station est construite à cheval sur les voies et présente une architecture typique des gares de ceinture, que l’on retrouve presque à l’identique sur les gares de l’Avenue de Saint-Ouen, du Boulevard Ornano et de La Chapelle-Saint-Denis.

L’entrée de la gare est située sur la rue de Bagnolet (N°102).

A l’arrière du bâtiment, une passerelle métallique permet de desservir les deux quais.

En plus des deux voies à quai, la station Charonne comportait également une voie directe qui permettait aux trains de grandes lignes circulant entre les gares terminus de doubler les trains de ceinture en station.

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Aujourd’hui la gare de Charonne est certainement la plus connues de la Petite Ceinture, grâce ou à  cause de sa reconversion, intervenue au milieu des années 90, en Café-Concert nommé «  La Flèche d’Or ».

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la gare de « ceinture de Charonne » 100 ans après

Gare de Ceinture « Charonne »- 102 rue  de Bagnolet ( Café-Concert La Flèche d’or)

 


Merci à Dominique
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Tout Paris – Place et station de métro-Martin-Nadaud

Station Nadaud - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

926-Place Martin-Nadaud (XXéme arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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La station  » Martin-Nadaud  » était située sur la Place Martin-Nadaud, jouxtant l’avenue Gambetta, à la pointe nord du cimetière du Père-Lachaise, dans le XXème arrondissement de Paris. La Place Martin Nadaud a été créée en 1876, au carrefour des rues Robineau, Gasnier-Guy, Sorbier, Orfila et de la Bidassoa avec l’avenue Gambetta. Il semble qu’à cette époque, la place était considérée comme un  » square  » rattaché à la rue Sorbier. Ce n’est qu’en 1899 que la place recevra le nom de Martin Nadaud, décédé l’année précédente.

Martin Nadaud était une station de la ligne 3, intermédiaire entre Père-Lachaise et Gambetta, ouverte le 25 janvier 1905, à l’occasion du prolongement de cette ligne jusqu’à Gambetta, qui en fut le terminus jusqu’en 1921, date de la liaison jusqu’à Porte des Lilas.

Au début des années 70, la ligne 3 était prolongée jusqu’à Galliéni, à partir de la station Gambetta modifiée. En effet, l’ancien tracé Gambetta – Porte des Lilas fut  » débranché  » et constitua une toute petite ligne indépendante : la 3bis. Cette ligne avait pour point de départ l’ancienne station Gambetta, tandis qu’une nouvelle station, englobant l’ancienne station Martin-Nadaud, était aménagée sur la ligne 3. Il n’y a donc plus actuellement de station Martin-Nadaud.

L’entourage Guimard à écussons et fond carré visible sur cette carte est toujours en place, mais la station Martin-Nadaud est devenue Gambetta, les deux stations, dont la distance inter-station était la plus courte du réseau, ont été fondues en une seule lors du réaménagement de la ligne 3.

Martin Nadaud (1815-1898), d’abord maçon de la Creuse, fut un homme politique, fervent défenseur de la condition ouvrière, plusieurs fois député. Exilé en Angleterre après le coup d’état du 2 décembre 1851, il fréquentera d’autres exilés tel Victor Hugo ou Louis Blanc, et reviendra en France au moment de la guerre de 1870, pour reprendre une vie politique active.

Dans ses mémoires, publiées en 1895 et intitulées  » Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon « , il consacre un petit chapitre au Métropolitain. Martin Nadaud était un fervent défenseur du Métro en tant  » qu’oeuvre nationale  » et non  » parisienne « , dans cette polémique qui dura plusieurs décennies et ne fit que retarder la construction du Métro. En 1872, il fit partie de la Commission envoyée à Londres pour étudier le Métro local et préparer le Métro parisien. Un chaleureux accueil fut réservé par les britanniques à cette commission, et Martin Nadaud écrit :

 » Je croyais bien que plus rien ne devait entraver l’exécution de notre métropolitain ; j’avais compté sans la routine parisienne « .

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Merci à Dominique pour ses grandes connaissances sur le métro
et le chemin de fer Parisien
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Tous paris – Cours de Vincennes – Station du Nogentais

Station du Nogentais - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

TOUT PARIS

261 – Cours de Vincennes (XX° arrt) – Station du Nogentais
pris de l’Usine à Gaz
Collection F. Fleury
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Lorsque la ligne 1 du Métro avait pour terminus la station  » Porte de Vincennes « , l’impossibilité de faire marche arrière sur les rames avait conduit à disposer, sous le cours de Vincennes, une boucle de 30 mètres de rayon qui permettait ainsi aux trains de repartir sans manœuvres vers la Porte Maillot.

On avait disposé deux  » demi-stations  » aux extrémités de la boucle.
Les voyageurs quittaient la rame à la demi-station  » Arrivée « , puis le train parcourait la boucle et venait se ranger à la demi-station  » Départ  » pour y attendre les voyageurs.
En surface, chacune des deux demi-stations débouchait sur la voie publique par un escalier protégé par un édicule construit par Hector Guimard.

Ce cliché montre l’un de ces édicules. Disposé sur le trottoir de droite en regardant Paris (les colonnes du Trône sont un bon repère!), cet accès est donc celui de la demi-station  » Départ « .
Il est un peu caché par le feuillage des arbres, et la petite  » guérite  » d’un marchand de journaux ou de billets de la Loterie Nationale !

Au premier plan, en avant de la station du Métro, on voit les bâtiments du terminus des Tramways Nogentais, dont les lignes avaient été électrifiées et prolongées de Vincennes à la Porte de Vincennes pour être en correspondance avec le tout nouveau Métro ! La Porte de Vincennes était alors un important nœud de communications qui voyait passer matin et soir un grand nombre de banlieusards travaillant à Paris.

Au début de son exploitation, la « Compagnie des Chemins de fer Nogentais » utilisait des motrices « Mekarski » à air comprimé.

Tout à fait à droite, l’usine à gaz avec son réservoir montant ou descendant en fonction de son remplissage, et ses tuyaux articulés, dont il existait, jusqu’à la construction du boulevard périphérique, un assez grand nombre tout autour de la capitale.

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Merci à Dominique pour ses grandes connaissances sur le métro 
et le chemin de fer Parisien


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Paris – Une visite aux halles Centrales

Les halles centrales - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

9 – Une visite aux halles Centrales

éditeur : J.Hauser.-édit,paris

Dos séparé – non circulé

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Voici une carte très appréciée des amateurs de Paris et des anciennes halles

Pavillon aux Oeufs en gros.

Chaque caisse,appelée *ce cueil*, pesant 110 Kgr ,contient 1440 œufs.

Arrivage par jour environ 100 voitures contenant chacune 70 caisses.

Provenance : Russie, Autriche , Italie .    J.H

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Tout Paris – Rue Richard Lenoir – vue prise du Boulevard Voltaire

Rue Richard lenoir – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris N° 337

Rue Richard Lenoir (XIéme arrt)

Collection F.Fleury

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Une autre vue de ma rue de mon enfance ,le photographe s’est placé à la hauteur du passage Viallet pour prendre ce cliché .

A cette époque cette rue était en double sens , au loin on aperçoit un attelage et son cocher qui se dirige  en direction du boulevard Voltaire .

Sur un autre forum « Forum indépendant des collectionneur » j’ai pris à l’époque de mon inscription le  pseudo  de JAPY ,en voici l’explication !

L’attelage au loin est à la hauteur du gymnase JAPY ,l’endroit mythique de mon enfance et de mon adolescence ,c’est dans ce gymnase ou j’allais avec mon père et mon frère assister à des combats de boxes .

J’ai encore le souvenir de ce gymnase ,ou l’odeur des cigarettes des spectateurs se mélangeait à la sueur de ces jeunes boxeurs ,de temps en temps le présentateur des combats annonçait qu’une prime de 5 francs serait donnée au vainqueur.

Mon père qui a vécu quasiment toute sa vie au 10 de cette rue ,m’a raconté que le gymnase avait servi malheureusement pendant la seconde guerre mondiale à emprisonner quelque temps des ouvriers italiens qui habitaient Paris ,certainement à cause de l’alliance de Benito Mussolini et d’Adolf Hitler.

Papa me racontait que ces pauvres gens ne comprenaient pas ce qui leur arrivait ,certains d’entre eux avaient femmes et enfants en France et habitaient Paris depuis des décennies.

Je n’ai jamais trouvé traces dans des livres de cette histoire ,si vous connaissez cette histoire et si vous avez des documents ,merci de me laisser un commentaire .

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La rue Richard Lenoir 100 ans après

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rue richard lenoir 100 ans après

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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