Carte Postale – Les P’tits métiers de Paris – Sous la Baraque

p'tits métier Sous la baraque -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

Sous la baraque -Primeurs et légumes secs

VP .Paris N° 26 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

§

Septième jour avec les P’tits métiers de Paris ,encore trois cartes postales avec cette série de clichés de Atget Eugène et ma série sera malheureusement terminée .

Quasiment aucune animation sur cette carte ,en agrandissant la carte (clic sur l’image) on devine une femme se tenant debout à l’intérieur de la baraque.

Difficile aussi de donner un nom à tous ces légumes et autres denrées posées sur le trottoir ,ce qui est bien dommage car les prix sont quant à eux bien visibles .

j’ai retrouvé quelques prix des années 1900 et des salaires de la même époque ,ce qui nous donne une petite idée « toute relative » du pouvoir d’achat des français de l’époque.

Le salaire moyen d’un ouvrier est d’environ 4 à 7 francs par jour selon les professions , les employés d’usine sont moins bien payés avec des salaires de 3 à 5 francs par jour , la femme dans la même usine est payée quasiment la moitié avec des salaires de 1,50 à 3 Francs.

Le salaire d’un facteur « urbain » est d’environ de 100 francs par mois et le timbre coûte 10 centimes. 

Quelques exemples de prix de cette époque  , le kilo de pain est à 30 centimes, le litre de vin ordinaire à 10 centimes , un quotidien national à 10 centimes , la douzaine d’œufs à 1 franc , le kilo de beurre à 3 francs et pour les vendeurs de cartes postales de l’époque l’éditeur ‘Bergeret’ vend au prix de gros 1000 cartes postales pour le prix de 40 francs . 

Share Button

les P’tits métiers de Paris -Sur les quais-L’heure de la sieste

 

p'tits métier l'heure de la sieste -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

3670  –  Sur les quais – L’heure de la sieste

VP .Paris N° 49 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

§

Encore une fois cette carte sans être rarissime est quand même peu courante ,le cliché de Atget Eugène a servi à porcher à éditer cette carte postale.

Cette carte me fait penser à la carte de la série Paris vécu :  « Sortie d’église -Mendiants » ,une carte très sombre qui n’est certainement pas la plus belle de cette série mais qui pourtant est l’une des plus recherchées et l’une des plus chères de cette série.

Pour comprendre en quelques phrases le phénomène des cartes rares où des Top cartes , replongeons nous il y à 100 ans où les vendeurs de cartes postales avaient le choix d’acheter les cartes qui leur plaisaient et surtout qui se vendaient le mieux.

Bien sûr à Paris  les cartes de  la tour Eiffel se sont vendues et se vendent encore par milliers voir millions ,ce qui fait qu’une carte de la tour Eiffel à généralement très peu de valeur « euros ».

 * Sauf bien sur il y a toujours une exception à la règle avec les cartes de la tour Eiffel * Libonis de 1889*  

Donc « généralement » plus une carte a été éditée et moins on a de chance d’avoir une carte rare et de valeur (en euros bien sur), une carte postale d’un petit village de 80 habitants sera obligatoirement plus rare que la cathédrale de Chartres .

Et si en plus cette petite carte du petit village de 80 habitants est avec un attelage de chiens , alors c’est très souvent ce que l’on appelle une « Top carte ».

Bien sùr ,tout ceci n’est pas une vérité absolue et je vois trop souvent des vendeurs occasionnels de cartes postales sur des vides greniers prendre des références cartophile qui vont à l’encontre de la vérité.

Juste deux exemples parmi des centaines pour ces personnes qui annoncent des prix à tomber à la renverse , non ce n’est pas toujours vrai qu’une carte avec  plein de personnages vaut plus chère que la vue panoramique d’un village , non se n’est pas toujours vrai qu’un gros plan d’une personne en tenue folklorique vaut plus chère qu’une carte d’un petit ruisseau etc etc etc .

Voila c’était mon petit coup de gueule pour demander aux vendeurs sur les vides greniers d’arrêter de prendre en référence et d’annoncer les prix de certains « soit disant Pro » qui essayent de vendre des cartes sur des sites très connus d’enchères sur le net .

J’ai bien dit « essayent  » car la plupart du temps ces cartes ne sont jamais vendues et si vous voulez savoir réellement ce que vaut une carte, regardez plutôt les ventes déjà conclues pour voir réellement ce qu’un collectionneur a bien voulu payer pour acquérir une carte !

Terminé , les cartes Tout Paris annoncées à 50 euros quand la vraie valeur est de 10 euros  maximum !!



Share Button

Carte Postale -Les P’tits Métiers de Paris -Plaisir des enfants

p'tits métier Bazar en plein vent-Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les p’tits métiers de Paris

3758  –  Bazar en plein vent – Plaisir des petits enfants

 VP .Paris N° 31 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

§

Voici  un Bazar de jouets et de confiseries que de nombreux enfants de 1900 ont dù regarder avec envie.

Même si, en 1900 le jouet s’est démocratisé avec la révolution industrielle et l’idée de ‘Séraphin Fernant Martin’ de fabriquer des jouets en tôle peinte.

il restait toujours des familles Parisiennes qui ne pouvaient pas se permettre d’acheter des jouets à leurs enfants.

Et pourtant ces petits jouets en tôle peinte animés par un petit mécanisme à ressort tant recherchés aujourd’hui par de nombreux collectionneurs n’étaient vendus que quelques sous sur ce genre d’étalage ou directement sur les trottoirs par des camelots.

Sans pouvoir vraiment localiser cette carte ,je pense que ce type de bazar fait pour les enfants était installé dans les chics quartiers de Paris et principalement dans les jardins publics où les bonnes et nounous promenaient les enfants de la petite bourgeoisie Parisienne. 

En regardant cette carte postale , je revois la scène du film les misérables avec Harry Baur dans le rôle de jean Valjean et les grands yeux émerveillés de la petite fille qui jouait le rôle de Cosette en regardant les belles et grandes poupées de porcelaine.

Share Button

CPA – Les P’tits métiers de Paris – les Pêcheurs à la ligne

p'tits métier pêcheurs à la ligne - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les p’tits métiers de Paris

3784  –  Sur les berges de la Seine – Pêcheurs à la ligne

 VP .Paris N° 79

Dos séparé -non circulé

§

Voyageons sous les ponts de la Seine avec cette carte de la mythique série des p’tits métiers de Paris ,éditée par V.Porcher avec les clichés du célèbre photographe Atget Eugène

En arrière plan de la carte le pont du carrousel avec ces célèbres anneaux de fonte de diamètres décroissants ,anneaux  appelés par les Parisiens de l’époque « ronds de serviette ».

Après de multiples réparations le pont est détruit en 1936 et sera remplacé par un nouvel ouvrage en béton, situé un peu plus en aval.

Seules rescapées de cette destruction, les quatre statues en marbre du sculpteur Louis Petitot qui décoraient  l’entrée sur chaque rive de l’ancien pont et qui seront utilisées pour décorer le nouveau pont.

Mais revenons à nos pêcheurs, ce cliché me rappelle une histoire que mon père m’avait racontée sur une drôle de partie de pêche sur les bords de la Seine.

Partis de la Bastille de bon matin avec ces cannes à pêches, mon père avait décidé de pêcher vers le pont de l’Alma, une petite trotte à pied pour une partie de pêche en 1943 sous l’occupation allemande ?

Mais rien n’arrêtait mon père pour pêcher, avec son « Grand », surnom qu’il avait donné à son meilleur copain » avec qui il partait régulièrement en vélo de la rue de Charonne pour aller pêcher à Mennecy dans l’Essonne ,(une bonne quarantaine de Kilomètres ).

Mais ce jour de 1943,papa est tout seul sous le pont de l’Alma ,quand il a au bout de la ligne un beau poisson et n’ayant pas d’épuisette il décide de descendre en contre bas de la berge pour attraper la belle prise à la main .      

Ce qui devait arriver arriva et papa se retrouve à la baille applaudi par des badauds Parisiens, mais surtout le plus humiliant pour lui par des officiers allemands en balade sur le pont.

Papa m’a raconté qu’il a pris ses clics et ses claques et est rentré à pied trempé comme une souche jusqu’au 10 de la rue Richard Lenoir. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Share Button

Carte postale illustrée – A bicyclette

Idylle sur Route – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Idylle sur la Route

Stebbing Paris

éditeur à l’étoile – Série N° 920

Dos séparé – non circulé

§

Nous sommes revenus ma chère

Tout juste pour nous épouser

Quand l’Amour a le pied léger ,

Il a l’âme encore plus légère

§

Dernière carte de cette petite histoire à bicyclette comme le chantait Yves montant !!



Share Button