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Carte postale ancienne – les oiseaux aux cerises de l’illustrateur Trimm
Les oiseaux aux cerises de l’illustrateur Trimm
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Pour faire le portrait d’un oiseau
Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte
Peindre ensuite quelque chose de joli, quelque chose de simple, quelque chose de beau,quelque chose d’utile, pour l’oiseau
Placer ensuite la toile contre un arbre, dans un jardin, dans un bois,ou dans une forêt
Se cacher derrière l’arbre, sans rien dire, sans bouger …
Parfois l’oiseau arrive vite, mais il peut aussi bien mettre de longues années, avant de se décider Ne pas se décourager, attendre, attendre s’il le faut pendant des années, la vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau, n’ayant aucun rapport avec la réussite du tableau
Quand l’oiseau arrive, s’il arrive observer le plus profond silence, attendre que l’oiseau entre dans la cage et quand il est entré fermer doucement la porte avec le pinceau
Puis,
Carte Postale Ancienne – Deux oiseaux de l’illustrateur Trimm
Carte Postale Ancienne – Deux oiseaux de l’illustrateur Trimm
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J’ai dit au ramier : « Pars ! et va quand même,
Au delà des champs d’avoine et de foin,
Me chercher la fleur qui fera qu’on m’aime.
Le ramier m’a dit : « C’est trop loin ! »
Et j’ai dit à l’aigle : « Aide-moi, j’y compte,
Et, si c’est le feu du ciel qu’il me faut,
Pour l’aller ravir prends ton vol et monte. »
Et l’aigle m’a dit : « C’est trop haut ! »
Et j’ai dit enfin au vautour : « Dévore
Ce cœur trop plein d’elle et prends-en ta part.
Laisse ce qui peut être intact encore. »
Le vautour m’a dit : « C’est trop tard ! »
François Coppée.
Carte Postale Ancienne – Francois COPPÉE par l’Illustrateur Pierre Fracasse
Francois COPPÉE
illustrateur Pierre Fracasse
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Par mon COPPÉE ! Disait un spirituel buveur qui avait l’habitude de jurer par sa base. Ce mot passera à la postérité : Cul n’est-il pas désuet et derrière ridicule; tandis que COPPÉE !…Auteur dramatique, conteur, et poète de l’école parnassienne ( Les arts pour les Arts) François Édouard Joachim Coppée est né le mercredi 26 janvier 1842 à Paris. Élu à l’académie Française en 1884, on lui doit en autres de très nombreux poèmes. Francois Coppée décède le samedi 23 mai 1908 à Paris et sera inhumé au cimetière Montparnasse. Personnellement j’aime assez ce poème de Francois COPPÉE… Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois
À la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois.