Les anarchistes font du sabotage entre Prunoy et Charny

Allons faire un petit tour à Prunoy à la belle époque. En 1909, la ville compte 579 habitants administrés par le maire M. Gillon. Le boulanger est M. Lambert, le bourrelier M. Desgardes, le cordonnier M. Lesince et les deux sabotiers M. Blin et M. Fourgereux.

L’année 1909 sera pour les bureaux de poste une année de grèves qui déclenchent une colère nationale des utilisateurs des postes et télégraphes. En Juin 1909, les fils télégraphiques et téléphoniques seront coupés entre Charny et Prunoy par des individus qui à l’aide de cordes tendues arracheront les isolateurs de leurs supports. Pour le gouvernement de l’époque « les coupables de ces actes sont des anarchistes »

Pendant plusieurs jours, Charny sera isolé de Joigny, son point d’attache et de tous les autres bureaux environnants. Cette première grande grève généralisée à tous les PTT sera suivie par un très grand nombre d’agents des postes qui malgré les sanctions prises par l’état continueront les arrêts de travail. La France est en colère et le gouvernement ne peut plus laisser les Français et les sociétés sans le seul moyen de communication existant à cette époque.

Le 21 mars 1909, le gouvernement de Georges Clemenceau reçoit les grévistes, promettant la levée des sanctions et la mise à l’écart de M. Simyan (sous-secrétaire d’État aux Postes et Télégraphes).

Le mardi 23 mars, les grévistes décident de suspendre le mouvement de grève. Au cours du mois suivant, aucune des promesses de Georges Clemenceau ne sera tenue
M. Simyan restera au gouvernement et des enquêtes seront ouvertes à l’encontre des grévistes les plus en vue.

  Ce bureau de poste n’existe plus, mais le bâtiment est toujours au même endroit au 17 Place Saint-Laurent à Prunoy.

Un petit montage photo pour montrer le bâtiment d’hier et d’aujourd’hui.

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Carte postale ancienne de Saint-Martin-sur-Ouanne – Le bureau de Poste et la Grande Rue

 

SAINT-MARTIN-SUR-OUANNE-LE-BUREAU-DE-POSTE ET LA GRANDE RUE

Saint-Martin-sur-Ouanne – Le bureau de Poste et la Grande Rue – édition Rameau – Cliché Ismaël Sens.

Allons faire un petit tour en 1900 à Saint-Martin-sur-Ouanne.

Nombreux Saint-Martinois et Saint-Martinoises sont venus au rendez-vous du photographe M. Ismaël.

À cette époque la ville compte 776 habitants administrés par le maire M. Baratin (H). La liste des commerçants et petits métiers installés en ville en 1900 est longue, mais citons quelques noms de cette époque et gardons les autres noms pour d’autres cartes postales.

Les aubergistes étaient au nombre de sept, M. Carreau, M. Coladon, M. Priend, M. Rameau, M. Bourret, M. Archenaul et M. Poilliot. Le Menuisier, M. Cyre et les sabotiers, M. Bourgoin, M. Rameau (A) et M. Simon.

Pour les amateurs et lecteurs des faits divers de cette époque, Saint-Martin-sur-Ouanne a été le 10 février 1908 témoin d’un crime affreux. Le nommé Anselme Rameau, âgé d’une trentaine d’années, père de trois enfants en bas-âge, a tué, d’un coup de revolver, l’agriculteur Arthur Franchis, âgé de 29 ans, dans les circonstances suivantes.

Après une soirée très arrosée entre camarades au café Prieur, Arthur Franchis aurait reproché à Rameau Anselme d’avoir volé de l’eau-de-vie et un coq à son voisin M. Quarteron. Anselme Rameau, abruti depuis longtemps déjà par l’alcool, ivre ce soir-là, et plein de colère, jura de se venger de ces accusations.

Anselme Rameau, alla chercher chez lui un revolver chargé et redescendit à la ferme de la famille Franchis. Arrivé devant les fenêtres de la ferme, Anselme Rameau appela Arthur Franchis. Celui-ci se leva et ouvrit la fenêtre. Alors eu lieu ce court et tragique dialogue :

Est-ce moi qui ai volé chez Quarteron ? — OUI. Et le malheureux Arthur tomba foudroyé dans la chambre. Rameau lui avait lâché un coup de revolver en plein cœur. Le coupable se laissa arrêter sans résistance et fit les aveux les plus complets, sans paraître se rendre compte de l’énormité de son acte.

L’avocat de Rameau a eu la rude tâche de défendre l’accusé. Selon lui, il aurait tué dans un moment de passion ; son crime est bien celui d’un impulsif. L’ivresse et la fatalité sont les seuls agents directs de son acte meurtrier. Me Lalande demandera au jury d’écarter les circonstances aggravantes de meurtre volontaire et de préméditation.

Rameau, durant le réquisitoire et la plaidoirie de son avocat, ne cessera de sangloter. Sa femme, assise dans l’auditoire, fondera également en larmes.

Écartant la préméditation et accordant des circonstances atténuantes, Rameau sera condamné à dix ans de réclusion criminelle.

La population de Saint-Martin-sur-Ouanne avait été consternée par ce crime abominable et partagea sincèrement la douleur de la famille Franchis…

A bientôt avec d’autres cartes postales et d’autres petites histoires de nos communes de Charny Orée de Puisaye.   

Pascal 

 

 

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Carte Postale Ancienne de Saint-Julien – Côte d’Or – La Poste

Carte Postale Ancienne de Saint-Julien - Côte d'Or - La Poste

Carte Postale Ancienne de Saint-Julien – Côte d’Or – La Poste

Saint-Julien – Côte d’Or – Saint-Julien est située à 13 km de Dijon dans le département de la Côte-d’Or en région Bourgogne-Franche-Comté. En 1910, la ville est administrée par M. Pauly maire des 473 habitants. À cette époque M. Fremiot et madame Huot tiennent les deux épiceries de la ville. La culture et la vente du Houblons étaient l’affaire de la compagnie Blavier de M. Fremiot et de M. Courtier. En ce qui concerne l’huile et le tourteaux son commerce était le métier de M. Verrey-Au-bertot. Pour le petit métier, M. Pauly avait l’entreprise de maçonnerie, M. Lavoillotte et M. Pelletier étaient quant à eux les maréchaux-ferrants.   

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Carte Postale Ancienne de Lainsecq – La Mairie et le bureau de poste d’hier à Aujourd’hui

Carte Postale Ancienne de Lainsecq - La Mairie et le bureau de poste

Carte Postale Ancienne de Lainsecq – La Mairie et le bureau de poste – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

Lainsecq – La Mairie et le bureau de poste
éditeurs Blin et Mouchon à St-Sauveur
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Lainsecq est situé à 10 kilomètres de Saint-Sauveur-en-Puisaye dans le département de l’Yonne en région Bourgogne Franche-Comté. La vie semble paisible à Lainsecq, mais en mai 1912 les habitants vont découvrir que l’un d’entre eux vient d’être arrêté pour le crime odieux de Rose Moreau à Billy-sur-Oisy. Toute la ville ne parle plus que de ça, il faut dire que le présumé assassin et violeur s’appelle Jean-Marie Copineau et qu’il est né à Lainsecq. De mois en mois les Lainsecquois et Lainsecquoises vont suivre cette affaire de crime et vont se passionner pour cette affaire à rebondissements. Ils apprendront aussi qu’en dehors de Mlle Rose Moreau assassinée et odieusement souillée, Copineau faillit faire une deuxième victime sur Continuer la lecture

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Carte Postale Ancienne d’Essigny-le-Grand – La Poste et Télégraphes

Carte Postale Ancienne d'Essigny-le-Grand - La Poste et Télégraphes

Carte Postale Ancienne d’Essigny-le-Grand – La Poste et Télégraphes – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Essigny-le-Grand –  La Poste et Télégraphes
éditeur L Petipas 
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Le maire en 1910 était monsieur Louis Ernest Edgard Boury élu par à la majorité des 832 habitants d’Essigny-le-Grand. Le bottin Didot de 1910 nous indique que l’éditeur de cette carte postale « M. Petitpas » était le quincaillier de la ville et que le maire M. Boury était cultivateur de métier. A noter que la fabrique de briques sur la commune à cette époque était l’affaire de M. Osset (H) et que le maréchal ferrant était M. Witier. 

 

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