Le quart d’heure de Rabelais – Carte Postale Publicitaire

Quart-d’heure-de-Rabelais – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte illustrée publicitaire  : Quart d’heure de Rabelais

Un jeune pâtissier réclame son argent … mais point d’argent au fond des poches de l’acheteur…!

Tout le monde a eu un jour ou aura son quart d’heure de Rabelais quand il faut payer ou s’acquitter d’une dette.

Cette expression viendrait de cette histoire ; Un jour Rabelais ne pouvant payer un aubergiste déposa deux sachets de sucre bien en évidence dans sa chambre avec les inscriptions suivantes « poison pour le roi » « poison pour la reine ». L’aubergiste ayant prévenu la maréchaussée, Rabelais sera arrêté et reconduit à Paris où le roi François Ier lui pardonnera cette farce et paiera addition à l’aubergiste.

Au verso de cette carte postale;  l’épicerie A. Lejeune fait sa publicité … mais annonce la couleur avec l’ illustration du recto … il faut payer ses dettes.

Faut pas jouer les riches, quand on n’a pas le sou  (comme le chanta Jacques Brel)

Le verso de la carte :Épicerie, Comestibles, Volailles et Gibiers  -A.LEJEUNE, 49 rue Damrémont . 99 Rue Lamarck – Paris 

Publicité épicerie A.Lejeune


 

 

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Paris – Station de Métropolitain – Pasteur

Station de métro Pasteur - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1758     Paris –  Une Station de Métropolitain. _ LL.

éditeur LL. ( Levy Lucien  et fils )

Dos séparé – circulé à découvert en 1910 en destination de Montévideo (Uruguay )

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Cette carte date des années 1900/1910, et j’ai l’impression d’avoir connu cette ambiance.

Je m’explique avant que l’on me passe une camisole de force, dans les années 1960 je prenais assez souvent le métro avec mes parents et mon frère.

Et je me rappelle très bien de cette cabine de gardien  en plein milieu du quai, de ces bancs en bois ou des places étaient encore réservé, du préposé aux fermetures des  portes et de cette phrase  ‘attention à la fermeture des portes’,  de la poinçonneuse à l’entrée du quai en train de tricoter.

je me rappelle aussi des centaines voir des milliers de confettis et tickets sur le sol que je m’amusais à empiler pour en faire un gros paquet que ma mère me faisait lâcher en sortant du métro .

Il y avait aussi un peu plus tard ou a la même époque je me souviens plus très bien ce portillon qui se fermait juste avant l’arrivé de la rame de métro et que l’on essayait de forcer en vain pour passer.

Enfin je me rappelle aussi des gens qui se levaient naturellement pour laisser leur place assisse à une personne âgée ou à une femme enceinte !

J’ai encore la chance d’avoir ma maman qui (je ne vous dirait pas son age, mais ça commence par un 8 . ), prend encore le métro et bien croyez le si vous le voulez la plus part du temps elle reste debout quand les places assise sont occupées , et oui !!

Et vous, avez vous encore des souvenirs de cette époque , qui n’est pas si loin que ça !!


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Paris Vécu – Le Marché aux oiseaux

Paris Vécu - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu – Le Marché aux oiseaux ( N° 69)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  circulé à découvert le 21/12/1905

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Le marché aux oiseaux, tous les dimanches c’est le rendez vous des amoureux des oiseaux de toutes espèces.

A cette époque canaris, perruches, perroquets , pigeons  et autres oiseaux sont déjà à la mode.

Mais surtout les colombophiles sont encore très nombreux dans le Paris de 1900, la guerre de 1870 est encore très présente dans l’esprit des parisiens qui connurent pour certain l’avancée de l’armée prussienne au cours de l’été 1870 et le siège de Paris.

C’est à cette époque, que 800 pigeons voyageurs fut logés dans les volières du Muséum national d’histoires naturelles ramenées par des colombophiles du nord de la France et de la Belgique.

Ces pigeons finirent par être réquisitionnés pour servir la nation en partant de Paris, chargés de colombogrammes (message porté par un pigeon voyageur).

Au cours du siège de Paris, les parisiens comprirent l’intérêt et le rôle important que pouvait mener les pigeons et les colombophiles.

Il ne faudra pas attendre très longtemps pour que la colombophilie soit de nouveau rappelée au service de la nation, la guerre de 1914 /1918 donnera toute l’importance de la colombophilie sur les terrains de batailles utilisant les pigeons pour être informé en permanence de la position des troupes ennemies.

La seconde guerre mondiale fera aussi appel à la colombophilie et à des dizaines de milliers de pigeons,  sans oublier la résistance française qui utilisa aussi ce moyen de liaison entre résistants et pays allies.


Tout savoir sur histoire de la colombophilie
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Paris Vécu – Aux Champs – Elysées

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Paris Vécu – Aux Champs – Elysées ( N° 11)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  non circulé

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Sur cette carte on distingue des nounous et nourrices

Les Nourrices vers 1900 étaient engagées par des jeunes femmes  bourgeoises  Parisiennes  pour allaiter leur bébé.

Ces nourrices étaient le plus souvent de jeunes mères vivant à la campagne, relevant de couches et ayant des bébés en pleine santé.

La région du Morvan a été certainement l’endroit le plus convoité pour trouver ces nourrices, contre un salaire nettement plus important que ces jeunes femmes pouvaient espérer toucher dans leur région, elles abandonnaient provisoirement leur mari et enfants pour aller travailler à Paris.

Il n’était pas rare que les nourrices restent souvent plus longtemps que prévu dans ces familles, devenant ainsi les nounous et gouvernantes des enfants qu’elles avaient allaités.

En contrepartie de leur dévouement et certainement pour les garder le plus longtemps possible à leur service, les familles bourgeoises faisaient en sorte de bien les traiter leur donnant une chambre particulière et des vêtements de qualité.

Les enfants grandissant et n’ayant plus besoin de nounous, un grand nombre de ces femmes étaient congédiées et devaient retourner dans leur campagne, ou elles étaient considérées très souvent par les habitants de leur petit village comme des filles de rien ayant abandonné famille et enfants pour travailler à Paris.

Mais tous les sacrifices de ces jeunes femmes avaient souvent qu’un seul but, ramener le plus d’argent possible pour se faire construire une maison, souvent appelée ironiquement par leurs détracteurs  « Maison de lait ».



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Evreux- A L’arret de Paris-Deauville -café restaurant

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Évreux- A L’arrêt de Paris-Deauville -café restaurant

édit – Levy et neurdein réunis -44 rue Letelier paris ,Imp

Dos séparé – non circulé

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Le propriétaire du café restaurant a compris que le meilleur moyen de faire marcher son petit commerce était de faire sa publicité.

Au premier coup d’œil le client sait ou il va mettre les pieds.

A cette époque pas d’autocollants, tout est peint directement sur les murs par  des peintres en lettres.

 » Tiens on va s’arrêter prendre de l’essence, profites-en pour regarder l’huile ,tu n’a pas un petit creux et si on mangeait un petit bout avant de repartir ,tu as vu l’heure demande au patron  s’il reste une chambre pour la nuit et on partira demain matin après un bon petit déjeuner  » !!




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