Chamonix – Traversée du Glacier des Bossons
Gs Tairraz,phot.-Chamonix
Dos séparé – non voyagé -non écrite
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Chamonix – Traversée du Glacier des Bossons
Gs Tairraz,phot.-Chamonix
Dos séparé – non voyagé -non écrite
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J.J 5983 Chamonix – Chalet de la Cascade du Dard
Julien frère,éditeur-photographe,Genève –
Dos séparé circulé à découvert
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la Cascade du dard de 20 mètres de hauteur,avec vue sur la chaîne des Aiguilles Rouges, le glacier des Bossons et du Mont-Blanc.
CULOZ -La Place
L.Zimmer,éditeur,Culoz – Phot A.B&C Nancy
Dos simple -non circulé
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En 100 ans la place n’a quasiment pas changée dans cette petite commune située dans le département de l’Ain
Comme on peut le voir sur beaucoup de carte de l’époque l’arrivé du photographe est un évènement , et la dizaine de Culoziens et Culoziennes posent sagement pour la postérité
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Pour tout ceux qui se posent la question:
« Qu’est ce que veut dire dos simple ou dos séparé »
Une petite explication en quelques mots et deux images.
Du début de la carte postale et avant décembre 1903 les cartes étaient éditées avec un dos simple. (Le verso pour les cartophiles) et était exclusivement réservé pour inscrire l’adresse du destinataire,
Les éditeurs de cartes s’efforçaient de laisser de la place sur le recto (l’image) pour la correspondance, mais plus les années passaient et plus la photo sur la carte devenait envahissante.
Le 18 novembre 1903 un arrêté autorise l’adresse sur la partie droite et la correspondance à gauche sur le verso de la carte, c’est ce que l’on appelle un dos séparé.
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Dos simple : Carte éditée avant décembre 1903
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Dos séparé : Carte éditée après décembre 1903
MANUFACTURE FRANÇAISE D’ARMES ET CYCLES DE SAINT-ÉTIENNE
Ateliers des tours
Dos séparé – circulé à découvert en le 24/06/1912
Au verso de la carte on peut lire : Contre 30 centimes en timbres poste ,envoi franco du TARIF-ALBUM GÉNÉRAL.
(1200 pages.30.000 gravures)
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On se rappelle tous de la manufacture d’armes et cycles de St Étienne
Mais on oublie son fondateur Étienne MIMARD (1862-1944) :
En 1885, avec le stéphanois Pierre Blachon, Ils reprennent, l’idée d’un « tarif album », catalogue présentant les produits de l’entreprise. Ils transforment aussi une petite brochure, Le Moniteur du tir et de la chasse, en une revue, à grand tirage, Le Chasseur français, destinée à un public bien ciblé. Ils donnent le nom « La Manufacture d’armes et cycles de St Etienne » à leur entreprise.
Il diversifie sa production en lançant la marque de bicyclette L’Hirondelle, avec un modèle, La Superbe, qui a, en ces débuts de la petite reine est un succès immédiat. Il fabrique aussi des machines à coudre sous la marque Omnia.
Dans les années 1930, 80 000 armes sortent des ateliers de la Manufacture et 30000 machines à coudre.
La légende rapporte qu’il s’est fait enterrer debout face à son entreprise. Par son testament, ce patron, figure typique des entrepreneurs du XIXe siècle attachés à la ville de leur réussite industrielle, laisse la moitié de ses actions à la ville de St Étienne pour qu’elle œuvre dans le domaine de la formation professionnelle.
Après sa mort en 1944, la Manufacture, devenue Manufrance, connaît encore de belles années jusqu’à la crise des années 1970, crise dont elle ne relève pas malgré les efforts de quelques repreneurs.
Chapeau monsieur MIMARD.
Source :Bruno Benoît pour le Grand Lyon