l’Avenir du Prolétariat – Siege Social – 8 rue Pernelle à Paris

 

04arrt-l'Avenir du Prolétariat-rue Pernelle - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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l’Avenir du Prolétariat

1 . – Vue de son immeuble du 8 de la rue Pernelle et du 6 de la rue Nicolas-Flamel ( Siège – Social)

Dos séparé – circulé à découvert le 30novembre 1905

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Voilà ce que l’on pouvait lire le vendredi 17 Mars 1905 dans le journal l’Humanité, le « Journal Socialiste Quotidien' » sous la direction politique de Jean Jaurès.

Au siège de l’Avenir du Prolétariat, 8, rue Pernelle un immeuble magnifique qui appartient à cette association mutualiste nous trouvons M. Ferdinand Boire qui, fort obligeamment, nous explique ainsi l’origine de son projet de Fédération mutualiste indépendante, et les forces qu’il a déjà groupées.
En dehors de L’ « Avenir du Prolétariat » », qui représenta le chiffre de 115.000 adhérents, avec un capital réalisé de près de huit millions de francs et d’importantes propriétés ou immeubles à Paris et en province, la « Fédération générale de la Mutualité indépendante », fondée depuis quelques mois à peine, a reçu de puissantes adhésions. Des groupements aussi importants que les « Prévoyants de l’Avenir nous ont assuré leur concours. Nous sommes en ce moment en pleine période de formation. Mais je crois, sans vouloir exagérer mon appréciation, que nous réussirons à fédérer au moins autant de membres que peut en compter actuellement la « Mutualité officielle » dont M.. Léopold Mabilleau est le porte-parole.

Ce qui montre combien il y a encore du flottement dans les idées mutualistes et combien la Mutualité française est encore loin d’avoir, en matière sociale, une direction d’esprit ferme et claire, c’est qu’il a pu sembler, il y a quelque temps, que la nouvelle Fédération, dont M. Boire est l’interprète, se constituait pour protester contre les tendances prétendument trop étatistes de la Fédération présidée par M. Mabilleau.

Et maintenant c’est la Fédération de M.Mabilleau qui repousse, comme trop étatiste, le projet de loi sur les retraites ouvrières, auquel se rallie la Fédération de M. Boire. Il est infiniment désirable que la Mutualité française mette plus d’ordre et de lumière dans ses idées. C’est par là, et non point par une opposition injustifiable et stérile aux lois d’assurance sociale, que la Mutualité affermira et étendra son action. Il dépendra beaucoup des militants socialistes, en y pénétrant, en participant aux discussions de ses Congrès, de l’amener à une conception plus claire de son rôle.

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Paris – Rue Mabillon hôtel des Examens en 1900

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Paris – Rue Mabillon hôtel des Examens

éditeur E P ; Paris

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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C’est à cet endroit que se tenait une partie de la « Foire Saint-Germain » de 1482 (Louis XI) à 1806 date à laquelle elle fut supprimée.

La ville de Paris acheta son emplacement, une partie de son vaste terrain sera affectée au marché Saint-Germain (crée à proximité d’elle, en 1726 et que reconstruisirent ,de 1813 à 1818 JB Blondel et Lusson.

Ce nouveau marché fut béni le premier Juin 1817 et livré au commerce le lendemain, son intérieur comportait quatre nefs éclairées par des arcades entourant une cour, au centre de laquelle on plaça en 1825 la *fontaine de la Paix et des Arts*

Le marché sera amputé des deux tiers de sa surface en 1898 et réduit au marché actuel .

C’est en 1900 que l’hôtel des examens sera construit sur la partie occidentale du marché précédent.

  Le marché Saint-Germain est ouvert à son emplacement en 1818. Il est construit par l’Architecte Blondel. On donne aux rues qui l’entourent des noms de savants bénédictins de St-Germain-des-Prés (p.ex. Mabillon) en 1900 une partie du marché a fait place à l’Hôtel des Examens qui abrite aujourd’hui au rez-de-chaussée, les commerçants de l’ancien marché. Aujourd’hui, il rassemble bon nombre d’enseignes de prêt-à-porter

Pour faire suite au message d’Alain et confirmer la date de 1898

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Rue de la Manutention – Paris Inondé – Cliché 29 janvier 1910

Rue de la Manutention – Inondation – 29 janvier 1910 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

45  – Paris inondé – Cliché du 29 janvier 1910

Rue de la Manutention

éditeur A.Noyer

Dos séparé – non circulé – Avec publicité Bouillon Kub

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Restons dans le Paris inondé de 1910 avec cette carte de l’éditeur A.Noyer.

Au verso de cette carte les Bouillons Kub vont leur publicité…!

‘A J’oubliais de vous dire que pour être sûr d’avoir le véritable Bouillon KUB … il faut toujours exiger le K’

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Paris – Rue des Norvins à Montmartre en 1900

18arrt-Rue des Norvins – Montmartre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

456 – Paris Rue des Norvins à Montmartre

Dos simple – non circulé

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Nous voici aujourd’hui dans le Montmartre de 1900 rue de Norvins (orthographié Norwins sur la légende de cette carte).

La rue Norvins est située dans le 18 arrt de Paris, elle commence 19 place du Tertre et 1 rue du Mont Cenis pour finir rue Girardon.

En 1900 la boulangerie au premier plan est la maison Noue située en 1900 au 9 de la rue des Norvins et au 34 de la rue Ravignan.

Un peu plus loin dans la rue au 18 rue des Norvins et sur la gauche de la carte postale, la maison Bican « Marchand de vin et liqueurs ».

Un petit tour rue des Norvins 100ans après grâce à Google-Maps.

la rue des Norvins à Montmartre 100 ans après

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Carte Postale de Bourg-Fidèle – Rue de la Gare en 1900

08-Bourg-Fidele-Rue-de-la-Gare – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Bourg-Fidèle (Ardennes) – Rue de la Gare

J.- Winling, éditeur Charleville

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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Comme le disait souvent mon père avant de partir de l’endroit où il se trouvait … Allez.. « Givet »… et ma mère demandait à chaque fois « Mais où çà Raymond  » dans les Ardennes bien sur répondait mon père.

Mais aujourd’hui ce n’est pas à Givet que cette carte postale nous amène …mais à Bourg-Fidèle.

Bourg-Fidéle en 1900 est située à 4 kilomètres de Rocroi et 218 kilomètres de Paris, on compte 1133 Bourquins et Bourquines administrée par V.Paris .. Maire de son état.

Comme d’habitude les commerces sont nombreux à cette époque , 4 cafés aubergistes; Beauchot, Gare, Graux et Paris;  2 Boucheries, Veuve Clément et Hutin.  3 Boulangeries, Dunaine-Dunaine, Dunaine-Stock et Manteau.  2 épiceries, La coopérative et l’économat.

Mais Bourg-Fidèle sera en ce début du XXe siècle un important site de fonderies et d’émailleries, en 1900 la maison Devie (Henri) est une fonderie émaillerie , la maison Péchenard est émailleur et les Forges sont tenues par Baudelot et Cie.

Toute cette industrie sera à la source d’une première pollution des sols de la commune utilisant des sables de fonderie pour stabiliser les rues du centre ville.

Mais Bourg-Fidèle c’est aussi en 1969 la petite ville du film « les patates » de Claude Autant-Lara interprété en autre par Henri Virlojeux et Pierre Perret.


 

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