CPA du Square du Père-Lachaise – Le Déclin – L’Aurore

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Tout paris

843 – Square du Père-Lachaise (XXe arrt)

« Le Déclin » – L’Aurore

Dos séparé -circulé à découvert le 16/12/1906

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  J’ai toujours appelé cet endroit le square du Père-Lachaise, et pourtant depuis 1979 ce square a été rebaptisé jardin Samuel Champlain (né à Brouage sous officier au service du roi Henri IV ,explorateur et fondateur de la ville de Québec il décède le 25 décembre 1635 à Québec.

Mais revenons à ce square Créé en 1889 sur les pentes de la butte du Père-Lachaise qui me rappelle les balades et les jeux que je faisais avec les copains du 95 rue de Charonne.

À cette époque, il était interdit dans la plupart des squares de Paris de marcher sur les pelouses et encore moins d’abîmer quoi que ce soit dans les squares, au risque de voir le gardien nous attraper par le cou ou de prendre un bon coup de pied dans les fesses.

Je vous dis tout cela pour vous préparer à voir ce que cette statue a subi par « soi-disant pour certains des artistes en herbe », pour moi des petits salopards qui ne respectent plus rien et qui porteraient plainte si un gardien leur avait donné un bon coup de pied dans le cul…!

Voila le travail !!

Je ne sais pas si cette sculpture est toujours en place, mais si vous avez la réponse merci de me laisser un commentaire. 

Statue le Déclin de Léopold-Clément-Amédée Steiner ( 1853-1899 )

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Carte Postale Ancienne de Saumur – Place Du Petit-Thouars

Saumur- Place-Du Petit-Thouars . Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte Postale Photo

Dos séparé – non circulé

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Bien souvent un monument ou une statue est considéré par beaucoup de cartophiles comme une « drouille, (« carte sans grand intérêt ») mais cette expression est souvent galvaudé car une carte sans intérêt pour l’un fera partie intégrante d’une thématique pour d’autres.

Cette carte photo représente pourtant une partie d’une statue mais cette carte est loin d’être une drouille, car cette carte est très peu courante voire assez rare.

Mais maintenant, pour quelle raison ce cheval de bois et son cavalier de chiffons se sont retrouvés en haut de ce socle ?

Et bien en voici les raisons avec un texte tiré de l’excellent site :   SAUMUR JADIS  

Dans l’exaltation patriotique des années 1900, un comité local, animé par le docteur Frédéric Bontemps, décide d’élever un monument à la gloire du capitaine de vaisseau Aristide Aubert Du Petit-Thouars.

  il commande une statue à Albert Jouanneault, un jeune sculpteur saumurois, élève d’Antonin Injalbert.

 L’entreprise Ruèche travaille à poser les soubassements du monument en décembre 1915 ; le Conseil municipal, sachant que le comité est sans le sou, déclare alors qu’il ne paiera pas les travaux. Le docteur Bontemps décède en 1916, laissant un comité lourdement endetté. Il faudrait ajouter 1 000 francs pour l’entreprise Ruèche et 9 000 francs pour Albert Jouanneault.

 Tout au long des années 1920, le socle demeure désespérément vide, tel qu’on peut le voir sur les cartes postales. Tout le monde s’en désole, le Conseil municipal en 1919, la Société des Lettres, Sciences et Arts en 1924 et en 1926. Cette situation excite aussi la verve des officiers-élèves de l’École de cavalerie, qui, sur ce dessin de 1919, hissent un cheval et un cavalier mannequins à la place de l’amiral. Il en existe une photo intitulée  » L’écuyer Pluvinel sur Furibard « .

Un nouveau comité est animé par le baron de Luze, président du Syndicat d’initiative. Il tente en vain d’obtenir des fonds du Comité du Centenaire de l’Algérie. Grâce à des concours multiples et à l’aide de la municipalité, le monument est enfin inauguré le 3 juillet 1933 par Georges Leygues, le ministre de la Marine.

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Dessin-Amiral-Dupetit-Thouars - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails.

Sur cette carte dessinée des éditions Blanchaud installé à Saumur, on aperçoit à gauche du socle un homme portant le mannequin manchot et cul-de-jatte qui est bien reconnaissable sur la carte photo.

Si cette plaisanterie des officiers élève de l’École de cavalerie date de 1919, il est probable que la carte photos date de cette époque voire de cette année 1919 car je n’imagine pas ce cheval et son écuyer rester bien longtemps en équilibre sur son socle.

Malheureusement je n’ai pas de réponse à cette question, mais si vous avez le moindre renseignement à me donner, merci de me laisser un commentaire !

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Une photo du socle et de la statue une petite centaine d’années après , avec bien sur le capitaine de vaisseau Aristide Aubert Du Petit-Thouars.  

Statue Saumur - Du Petit-Thouars

 

détail de la statue

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Pour des raisons d’esthétisme quelques retouches ont été apportées sur la carte photos
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Sèvres – Entrée de la Manufacture

Manufacture de sèvres - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Sèvres – Entrée de la Manufacture

éditeur -C.L.C ( « Charles L’hôpital et Cie » )

dos séparé – circulé à découvert

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En 1740,un atelier de porcelaine tendre est fondé à Vincennes dans une tour du château royal, sous le règne de Louis XV et l’influence de Madame de Pompadour, favorite du roi.

En 1756 La Manufacture est transférée à Sèvres dans des bâtiments construits spécialement pour elle, qui abritent aujourd’hui un service de l’Éducation nationale.

En 1768 deux chercheurs de la Manufacture, Pierre-Joseph Macquer et Robert Millot, découvrent près de Limoges le premier gisement français de kaolin, élément indispensable de la véritable porcelaine, dite porcelaine dure, commercialisée dès 1770.

En 1876, avec la IIIe République, la Manufacture et le Musée sont transférés dans des bâtiments construits spécialement par l’État sur un terrain de quatre hectares désenclavé du parc de Saint-Cloud, qu’ils occupent aujourd’hui encore.

De 1900 à 1937 L’activité de la Manufacture gravite autour des grandes expositions universelles et internationales comme en 1900, l’exposition universelle à Paris, en 1925 celle des Arts décoratifs et, en 1937, l’exposition internationale des arts et des techniques.

Georges Lechevallier-Chevignard, directeur de 1920 à 1938, obtient en 1927 l’autonomie financière pour la Manufacture, tandis que le Musée est rattaché à la conservation du Musée du Louvre, en 1934.

Aujourd’hui ,la production de porcelaine a renoué avec la création la plus contemporaine du XXIe siècle. De tous temps, plasticiens et designers – depuis Boucher, Duplessis, Falconet au XVIIIe siècle, Carrier-Belleuse, Rodin au XIXe siècle, en passant par Ruhlmann dans les années 1930, Decoeur, Mayodon, Calder, Poliakoff dans les années 50/60, et plus récemment Pierre Alechinsky, Zao Wou-ki, Jean-Luc Vilmouth, Borek Sipek, Louise Bourgeois, Ettore Sottsass, Bertrand Lavier, Pierre Soulages, Pierre Charpin, Christian Biecher ont enrichi le répertoire de formes et de décors à Sèvres.


Les collections du Musée se sont considérablement accrues, notamment pour la période contemporaine, grâce à une politique d’acquisition dynamique.

Aujourd’hui, plus de 50 000 œuvres sont conservées.

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Texte tiré du site : Sèvres cité de la céramique

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Tout Paris – Square Parmentier

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Tout Paris – 1568 –  Square Parmentier ( XIé arrt)

Dos séparé – circulé en 1908

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Entre 1866 et 1868, la municipalité décide de fermer les abattoirs de Paris, ceux-ci seront remplacés par les Abattoirs généraux de la Villette qui seront ouvert en 1867.

Le square ‘Parmentier’ en l’honneur de l’introducteur en France de la pomme de terre,  succédera à l’un de ces abattoirs (Popincour renommé abattoir de Ménilmontant) et verra son ouverture en 1872.

Le square Parmentier rassemblera un grand nombre d’espèces d’arbres entourés de très beaux massifs de plantes le tout accompagné de diverses sculptures et d’un kiosque à musique construit en 1899.

A la fin de la seconde guerre mondiale le square Parmentier sera rebaptisé square Maurice-Gardette à la mémoire de cet homme qui faisait partie des 27 camarades qui furent passés par les armes le 22 octobre 1941 à Châteaubriant.

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Dijon – Hôtel de la cloche et Statue de Rude

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Dijon – Hôtel de la cloche et Statue de Rude

J.gerin ,édit , 7 pl, Darcy, Dijon

Dos séparé – circulé à découvert le 05/09/ 1907

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L’histoire de la Cloche est indissociable de celle de Dijon.

Véritable monument dijonnais, Fleuron de l’hôtellerie  et symbole depuis des décennies de l’art de vivre bourguignon.

Les années 70 sonneront le glas de la belle époque ou les têtes couronnées et les plus grands  artistes étaient tous clients de la Cloche.

Mais La clientèle fortunée se fait rare, et la Cloche  ne teinte plus aussi loin, et aussi fort.

La vente est décidée en 1973, la démolition est prévue  et  les  bulldozers sont prêts à rentrer en action.

Mais l’affaire a pris une ampleur et recours et pétitions suspendent l’action des bulldozers.

Et le 29 octobre 1975 le secrétariat d’Etat à la Culture inscrit la façade et les toitures de la Cloche à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques,

La Cloche est sauvée !

Un groupe financier rachètera le fond et les murs, mais passera la main en 1984 à la famille Jacquier qui perpétuera les traditions et le savoir faire qui ont été le fer de lance de la Cloche.

En 1994, l’établissement intègre la chaîne des hôtels Sofitel.


Site de la cloche 

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