Chambeugle d’hier à Aujourd’hui – La route nationales et le bureau de tabac.

Chambeugle route nationale et le bureau de poste

Voyageons dans le temps et précisément au mois de mai 1911 à Chambeugle. À cette époque, le maire est toujours Monsieur Bénard et la ville compte 159 habitants. En ce mois de mai, les habitants du hameau des Grands-Garniers venaient d’être victimes d’une mésaventure qui les a obligés à faire deux kilomètres pendant plusieurs jours pour s’approvisionner en eau potable. He oui, un ou des petits malins avaient volé la chaîne, mais surtout le treuil de l’unique puits du hameau. Les faits divers de ce style de mésaventure étaient courants à cette époque et les voleurs de poules et autres petits malfrats étaient durement sanctionnés quand les gendarmes finissaient par les arrêter. Pour un vol de poules, il était courant d’être condamné entre 8 jours à 1 mois d’emprisonnement et s’il y avait récidive la peine pouvait passer de 3 à 6 mois. Une petite image google-maps du même endroit une bonne centaine d’années après l’édition de cette carte postale.

 

 

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Le saviez-vous ! Désiré Adrien Lucet est né dans l’une des boucheries de Courtenay

 

Bonjour à tous, allons faire un petit tour rue de la Levrette à la Belle Époque. Comme d’habitude, les Curtiniens ne manquent pas à l’appel du photographe qui a positionné son trépied quasiment rue des Trois Rois.

Sur la gauche de la carte, le bureau de tabac, librairie et marchand de journaux qui sera quelques décennies plus tard l’affaire de Denise et Pierre Hic. Au loin derrière la fontaine et notre mystérieuse levrette, la pharmacie Sinard et à sa droite la sellerie bourrellerie Girault.

Mais revenons sur le devant de cette carte postale ancienne. Difficile de vous dire à qui appartenait cette boucherie à cette époque, car la ville en comptait pas moins de trois. Le saviez-vous, dans l’une des boucheries de Courtenay, est né le vendredi vingt-sept octobre 1858 à 20 h Désiré Adrien Lucet.

Peut-être que ce nom ne vous dit rien ou peu de chose et pourtant cet homme a pendant vingt-cinq ans mené de front l’exercice de vétérinaire et de savant de laboratoire à Courtenay.

Après des études à l’école vétérinaire d’Alfort et diplôme de vétérinaire en main le 30 juillet 1880, Adrien Lucet vient en 1881 s’installer à Courtenay en remplacement de son confrère M. Lambry . Le lundi 13 septembre 1886, il se marie à la mairie de Courtenay avec Louise Lucet.

Une chose extraordinaire dans l’existence d’Adrien Lucet, c’est qu’il a pendant vingt-cinq ans mené de front l’exercice d’une clientèle vétérinaire pénible et des travaux de science pure dans son laboratoire qu’il avait créé de toutes pièces. Ce labo était si complet et si bien agencé à cette époque que des établissements officiels auraient pu l’envier.

Adrien Lucet avait, avec ses années de recherches acquis une grande et légitime notoriété. C’est alors que le savant professeur Chauveau du Muséum national d’histoire naturelle décide de se l’adjoindre comme assistant à sa chaire. M. Lucet quitte Courtenay, non sans regrets, et part habiter à Paris en 1907 où, près du maître illustre, il se consacre à ses fonctions nouvelles.

En 1910, il sera élu membre de l’académie de médecine, élection qui marquera le triomphe de toute une vie de labeur. En 1911, il sera chargé par le gouvernement chilien d’étudier certaines maladies propres à l’Amérique du sud. Parmi de nombreuses récompenses honorifiques et de nombreux titres prestigieux, il sera entre autres de nombreuses années président de la société vétérinaire du Loiret.

Très attaché à son pays natal et à l’arrondissement de Montargis, il conserve à Courtenay sa maison et son laboratoire, où il prenait plaisir à passer le temps de ses vacances, continuant ses recherches et ses travaux personnels.

Vétérinaire, éminent savant, chevalier de la Légion d’honneur, Adrien Lucet meurt le 6 décembre 1916 à Paris.

Selon sa volonté, son corps sera rapatrié dans sa ville de Courtenay où ses obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

A bientôt avec d’autres cartes postales anciennes et des petites histoires de nos belles villes de France.

Pascal CROSNIER

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Carte postale Ancienne de Chevillon – Entrée – Route de Joigny

Chevillon – Entrée – Route de Joigny – Collection Geste, Tabac

Le photographe a posé quasiment son trépied sur la terrasse de ce qui a été pendant longtemps l’hôtel-restaurant de la Gniasse.

Je me rappelle très bien du patron, un homme d’assez forte corpulence et des bons petits plats traditionnels qu’il préparait et que l’on dégustait dans la salle arrière du café.

Mais revenons à la belle époque avec cette carte postale datant des années 1910. À cette époque, le maire est M. Paitard et les Chevillonnais sont au nombre de 483. 

Pour changer un peu des années de la belle époque et des années folles, citons quelques noms des années 1940 et commençons par M. Bertrant l’aubergiste, M. Maure le boucher, M.M Foulon et Mérel les boulangers, M. Moutarde le charron, M. Fougére le Bourrelier, M. Robin le cordonnier, M. Quenaudon l’épicier et terminons avec M. Michaud le bureau de tabac.

À bientôt avec d’autres cartes postales
Pascal

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Carte postale Ancienne du Haut Montreuil Limite Romainville – Tabac Lafrasse

Carte postale Ancienne du Haut Montreuil Limite Romainville – Tabac Lafrasse – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Haut Montreuil Limite Romainville – Tabac Lafrasse
éditeur Lafrasse tabac
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Allons faire un tour en 1907 à Montreuil à la limite de Romainville mais exactement au 150 rue de Romainville devant le tabac de Monsieur Lafrasse. À cette époque la ville compte 35904 Montreuillois et Montreuilloises administrés par le maire monsieur Loiseau et son juge de paix M. Gohon. Je suis toujours étonné par la tranquillité et l’ambiance qui règnent sur ces cartes postales de ces années 1900, on pourrait se croire au fin fond de la campagne et pourtant Montreuil est à 7 kilomètres de Notre-Dame. À la belle époque cette rue de Romainville est une rue bien plaisante avec de nombreux commerces et artisans, au N°4 est installée la boucherie de M. Bayot, au N° 30 la bourrellerie de Continuer la lecture

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Carte Postale Ancienne de Brutelles – Le café Perruchot d’hier à Aujourd’hui

Carte Postale Ancienne de Brutelles - Le café Perruchot de belle époque à Aujourd'hui

Carte Postale Ancienne de Brutelles – Le café Perruchot à la belle époque – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Brutelles Café Perruchot
Lévêque photographe éditeur 28 Grande Rue à Ault – plaque Guilleminot
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Brutelles est située dans le département de la Somme, en région Haute-de-France. Comme, il est indiqué quelquefois sur des cartes postales de Brutelles, nous voici au carrefour de Saint-Valery-sur-Somme a Eu et de Cayeux à Escarbotin, aujourd’hui le café est toujours en place à l’angle des rues de Bourseville et du 8 mai. En 1900, la ville compte 297 habitants, le maire est M. Duminy-Lambert Père. À cette époque la ville est fière d’avoir deux auberges, celle de M. Dubut-Lambert et bien sûr l’auberge de M. Perruchot. Grâce à google-Maps voici une photo du même endroit avec un petit montage photo pour le plaisir.!

Brutelles le café Perruchot d'hier à Aujourd'hui

Brutelles le café Perruchot d’hier à Aujourd’hui – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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