Carte de Nogent-le-Rotrou – La Vieille Fontaine et rue de Sully

Nogent le Rotrou - Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images

243 – Nogent-le-Rotrou. – La Vielle Fontaine et rue de Sully

édition : Jules Renoult , Nogent le Rotrou

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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Nogent le Rotrou en 1911.

Commune de l’Eure et Loir située à 148 kilomètres de Paris, son Maire Monsieur Villette-Gaté administre cette ville et ses 8406 habitants.

À cette époque Nogent-le-Rotrou est réputé pour ses élevages de chevaux percherons et son commerce d’importation d’étalons avec l’Amérique du Nord et du Sud.

Mais revenons à cette carte postale

Le propriétaire du grand bazar a trouvé un emplacement peu orthodoxe pour présenter ses landaus, en les plaçant sur le dessus de son auvent de son magasin.

Devant l’église deux bonnes sœurs coiffées de leur cornette accompagnent des enfants  

100 ans après l’emplacement la vieille fontaine existe toujours, mais une statue a remplacé les jets d’eau de la fontaine.

Le petit tabac s’est agrandi et a pris la place du grand bazar de l’hôtel de ville.

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Une image google maps et un petit montage photo pour voir cette place avant et après

Nogent-le-Rotrou-100-ans-aprés

 

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Maisons-Laffitte la descente de la rue de Paris en 1900

Maisons-Laffitte - Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images

Maisons-Laffitte la descente de la rue de Paris

dos séparé -circulé à découvert en 1905

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 Maisons-Laffitte est située à 10 km de saint-Germain-en-Laye et de 18 km de Paris.

Cette ville à l’époque où cette carte postale a été éditée comptait 5622 Mansonniens .

Son Maire était Monsieur Trussy et le directeur des courses de Maisons Laffitte était Monsieur Adam .

Maisons Laffitte n’est pas surnommée « la cité du cheval » pour rien, grâce à son importante activité équestre, voici une liste des entraineurs qui exerçaient à Maisons-Laffitte en 1901 .

Allens (S) ; Gaulthorn ; Clement-Duval – Dimpault ; Duffour ; Goodaere ; Guetin ; Harper (J) Lawrence ; Lhoste d’Ockuisen ; Mercier ; Morand ; Morris (F) ; Nix ; Robert (L) ; Ronan ; Rottera ; Ruddock ; Sarro (A) ; Smith (Th) ; Storr (T)  ; Traxler  Vallender.

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Un petit tour rue de Paris 100 ans après avec  » google maps » le café existe toujours mais bien sur les tamways ne descendent plus la rue de Paris , sauf si on fait un petit montage photo !

Maisons-Laffitte-100-ans-après

 

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Carte de Maintenon – Le tabac et l’entrée de la place du Marché

Maintenon place du marché - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Maintenon (E.-et-L.)  – Entrée de la place du Marché

G.Foucault, édit, Dreux

Dos séparé -non circulé

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Voici une superbe carte postale peu courante des années 1920 que les amoureux de Maintenon vont apprécier.

Devant la belle devanture de la buvette débit de tabac, les patrons et les serveuses sont accompagnés pour la photo de deux visiteurs en balade.

La belle automobile certainement à nos visiteurs a été garée un peu plus loin dans la rue, difficile de donner une marque à ce véhicule (avis aux amateurs).

Au fond on distingue la halle de la place du marché.

Cette ville de Maintenon est située dans le département de l’Eure-et-Loir au confluent de l’Eure et de la Voise à 19 kilomètres de Chartres .

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100 ans après le tabac est toujours là … voici la preuve avec cette image google-maps  et un petit montage photo

Montage photo -Tabac de Maintenons-avant et après

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Tout Paris – La Rue des Pyrénées à la rue des Partants

Tout Paris – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris N° 1126

La Rue des Pyrénées à la rue des Partants (XXe arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Voici une carte qui m’a fait perdre la tête un bon moment (je sais c’était déjà fait ) .

Sur les plans d’aujourd’hui au moins 1 km sépare la rue des Pyrénées et la rue des Partants, alors ma première intention était de marquer que cette carte avait été mal légendée (comme cela arrivait souvent à l’époque).

Mais j’ai quand même regardé sur mes vieux plans de Paris de cette belle époque, et surprise la rue des Partants arrivait bien au niveau du 269 rue des Pyrénées.

Aujourd’hui la rue s’appelle rue Villiers-del’île Adam et a quasiment remplacé toute la rue des « Partants' » ne laissant plus qu’un petit morceau de rue coincée entre la rue Gasnier-Guy et la rue Sorbier..

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Le petit plus avec un détail du plan de Paris ou la rue des Partants arrivait rue des Pyrénées.

Plan-20arrt-Paris-rue-des-Partants –

 

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Carte postale de Saint Aubin – Charancy – Un coin du pays

Saint Aubin Charancy – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4. – saint-Aubin – CHARANCY – Un coin du Pays

Pothain, éditeur, Avalon

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Difficile ces jours ci de ne pas penser à la Nièvre !

Nous voici à Charancy petit village de la Nièvre département où j’ai passé de très bons moments de ma vie.

Sur le devant on pourrait croire à un vélo, mais il n’en est rien c’est bien un cyclomoteur.

Si vous regardez de plus près (cliquez sur l’image) vous apercevez la carotte du tabac sur la façade de la maison et en dessous de cette carotte un fagot de branches.

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Ce fagot était appelé « le bouchon » en voici l’histoire
Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.
Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».
Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.
Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.
C.Chenault

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