Tout Paris – Joinville le Pont – La Gare

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Tout Paris

Joinville le Pont  – La Gare

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1904

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La ville de Joinville est particulièrement connue depuis le XIXe siècle pour ses guinguettes, installées le long de la Marne.

Les Parisiens de la belle époque viennent passer leur dimanche au bord de l’eau pour déguster la friture et boire plusieurs fillettes de vin blanc au son des accordéons.

Pour venir à Joinville le pont, le plus grand nombre des parisiens empruntent la ligne de chemin de fer ‘Bastille – La Varenne , les plus fortunés viennent en fiacre et calèche

Le dimanche, jour de repos pour les ouvriers on se dépêchait d’aller prendre le train à l’embarcadère de la Bastille pour rejoindre au plus vite Joinville-le-Pont et les bords de Marne.

Vers 1900, il fallait une petite demie heure pour arriver à Joinville et le voyage coûtait entre 70 centimes à 1 franc selon la classe choisie ce qui correspondait pour vous donner une idée au prix de 2k de pain ou le salaire horaire moyen payé à un menuisier travaillant à Paris.

Mais Joinville et les autres villes de bord de Marne qui sont desservies par le train, est un bol d’air pour les parisiens qui trouvent à une demie heure de Paris les joies de la campagne et profitent de cette période que l’on à appelé ‘La Belle Époque’ époque qui fut la période heureuse et prospère que les français ont connue avant la terrible guerre de 1914.

Pour l’anecdote, cette petite gare de Joinville à été démolie en 1968 pour être remplacée en 1969 par l’actuelle gare RER.

J’ai fait un tour sur google maps pour voir à quoi ressemblait le coin aujourd’hui ?

Sans commentaires !!

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Tout Paris – Station des Omnibus à Grenelle – Place Violet XVème arrt

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Tout Paris

193 – Place Violet XVème arrt

Station des Omnibus à Grenelle –

Collection F.Fleury  , édition faite chez Collas Charles et Cie de Cognac ( le trèfle à 4 C )

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Superbe attelage en gros plan  à la station de Grenelle, place Violet dans le 15éme arrt.

Voyage prévu de « Grenelle » (javel ) à la « gare saint Lazare »

C’est à partir de 1854 que le monopole des transports de surface  dans Paris intra-muros est confié à Compagnie Générale des Omnibus (C.G.O) pour une durée de trente ans.

Aristide Moreau-Chaslon devient le premier président de la C.G.O, dont les statuts sont approuvés par l’Empereur le 22 février 1855.

La Compagnie Générale des Omnibus (C.G.O) créa dès 1856 un réseau homogène de 25 lignes  chacune identifiée par une lettre de l’alphabet.

La voiture de 24 places avec impériale est adoptée et des 1860 la C.G.O dispose d’environ 500 omnibus et 7.000 chevaux.

La C.G.O devient de plus en plus importante et comptera à la fin du XIXème siècle 55 dépôts comptant 1800 voitures pour plus de  12.000 chevaux.

La race Percheronne sera la plus utilisée, comptant sur la force et la vélocité de ces chevaux, chaque cheval fera en moyenne 16 km par jour pour 4 heures de service.

En moyenne les chevaux seront renouvelés après 5 années de durs et loyaux services rendus à la compagnie, les omnibus à chevaux s’arrêteront d’être en service à Paris un peu avant le début de la première guerre mondiale de 1914.

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Tout Savoir sur l’histoire des omnibus et l’histoire de Paris sur le site:

 » le piéton de Paris »

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Tout Paris – Boulevard Voltaire

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89 – Tout Paris – Boulevard Voltaire (XIéme arrt ) – Vue prise du Boulevard Richard Lenoir

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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Le magasin ‘Aux travailleurs’ était situé à l’angle du boulevard voltaire (N°47) et du boulevard Richard Lenoir.

Le boulevard Voltaire, était appelé avant 1870 le boulevard du Prince Eugène, le baron Haussmann en créant ce  grand axe ne pouvait pas se douter que ce boulevard reliant la place de la République et la place de la Nation serait le rendez vous des nombreux défilés de syndicats et de mouvements de contestation.

Le boulevard Voltaire, comme disait Coluche vous pouvez défiler quand vous voulez si cela vous fait plaisir et à la bastille tous les jours si ça vous chante !!

Normal, ce  petit coin de mon quartier de Paris à mon époque était très populaire.

J’y suis repassé dernièrement et machinalement j’ai regardé les prix affichés des appartements, plus vraiment Populaire mon ancien quartier, entre  7 000 € et 10 000 € le mètre carré.

Populaire, Populaire . Est-ce que j’ai une gueule de Populaire !

Aujourd’hui le magasin ‘Aux travailleurs’ à laissé place à un magasin spécialiste d’accessoires moto .


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Tout Paris – Porte des ternes – Avenue des ternes

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591  –  Tout Paris – Porte des ternes  ( XVIIIé arrt )

Avenue des ternes

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Les difficultés financières persistantes des compagnies contribuent à condamner le régime de la concession . À l’aube du XXème siècle, la région parisienne est sillonnée d’un vaste réseau d’omnibus et de tramways avec un trafic en pleine croissance. Cet ensemble est toutefois géré dans la plus grande anarchie, par une multitude de compagnies à l’aide de matériels et de techniques totalement disparates. En 1900, on compte pas moins de treize compagnies desservant Paris et sa proche périphérie ( La Compagnie générales des omnibus , la Compagnie générale des tramways de Paris , le Chemin de fer Nogentais , la Compagnie de l’est parisien , l’ Arpajonnais  etc ) . Devant une telle anarchie , le 20 septembre 1920, les conventions de rachat sont signées, entre le Département et la CGO d’une part, et les six autres compagnies de tramway, d’autre part. L’exploitation des réseaux est confiée le 1er janvier 1921 à une nouvelle personne morale, la Société générale des Transports en Commun de la Région Parisienne , la STCRP ancêtre de notre RATP actuelle . Lors de sa création, la STCRP exploite 112 lignes de tramway, numérotées de 1 à 128, formant un réseau de 960 kilomètres, mais également 41 lignes d’autobus. Le parc comprend 1775 automotrices et 785 remorques. En 1925, le réseau des tramways atteint son apogée, avec 1111 km de réseau et 122 lignes, 2298 motrices et 928 remorques entretenues dans 41 dépôts et ateliers, et transporte 720 millions de voyageurs par an.

Le début du XXème siècle sonnera le déclin du tramway . La rude concurrence du Métropolitain , le développement de l’automobile et par voie de conséquence , celui de l’autobus , plus rapide et s’insérant mieux dans une circulation automobile devenue chaque jour de plus en plus importante dans Paris , contribueront  à sa disparition totale . Le 15 mars 1937, circule le dernier tramway parisien sur la ligne 123/124 entre Porte de Vincennes et Porte de Saint-Cloud. Puis, il disparaît à son tour en banlieue le14 août 1938 ; le dernier tramway circule sur la ligne 112 entre Le Raincy et Montfermeil .

PS/ les tramways sont de retour en France et de plus en plus à Paris et si l’Histoire n’était qu’un éternel recommencement ?

Texte sur le piéton de Paris 
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Tout Paris – Rue Saint Maur

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Tout Paris

322     Rue Saint Maur ( XIéme arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert  le 11/10/1905

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La rue saint Maur , d’une longueur de 1935 m  commence rue de la Roquette (XIe) et se termine avenue Claude Vellefaux.(Xe)

L’origine de son nom viendrait que cette rue était l’ancien chemin qui conduisait de l’abbaye de Saint-Maur à  l’abbaye de Saint-Denis.

Mais revenons en 1905 ,ou la rue saint Maur est une rue bien populaire et populeux.

Les gens cohabitent dans cette portion de rue comme dans un petit village , on s’appelle par notre prénom et on s’entraide entre voisins .

Ce que je vous raconte la  ne sort pas de mon imagination , mais des récits que mon  père me racontait et que son père lui avait narré, papa était né en 1919 au 10 rue richard lenoir (XIé) et mon grand père paternel en 1876.

Bien des années plus tard dans les années 1960 /1970 , j’ai connu certainement la fin de cet esprit village , le petit bonjour quotidien des voisins , les coups de mains  pour aider les plus anciens à monter le charbon de la cave aux appartements, les  apéros du dimanche entre voisins à la fortune du pot  sur le palier  et plein d’autres petites attentions que l’on pouvait avoir naturellement entre gens de la même rue ou d’immeuble .

Et surtout , les petits ragots sans aucune méchanceté que notre concierge  nous racontait , mais c’était avant le digicode !

Pendant longtemps les parisiens ont oublié cette façon de vivre dans nos quartiers de Paris.

Il faudra attendre les années 2000 pour s’apercevoir vraiment de l’ indifférence et de l’isolement entre voisins  et c’est à  l’initiative  d’Atanase Périfian qui créa « Paris d’Amis »  que l’idée de  la ‘Fête des voisins’ ou ‘Immeubles en fête’ sera lancé afin de rompre cette  indifférence entre humains.

Cette fête de Paris d’Amis prendra toute son importance ,dépassant même les frontières de la capitale pour ensuite se  développer  dans toute la France.

Vous n’êtes pas obligés d’attendre le jour de la fête pour dire bonjour à vos voisins ,mais je vous communique le jour quand même !

De 2000 à 2009  c’était  le dernier mardi  du mois de mai  de chaque année,mais à partir de  2010 c’est  le dernier vendredi du mois de Mai , le vendredi c’est mieux pour récupérer le samedi  de l’apéro de la veille  !!

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