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Montainville – Rue de l’Ormoire en 1910
Montainville – Rue de l’Ormoire
édition Lemoine
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On s’active à réparer les trottoirs dans la rue de l’Ormoire (Ormoir) à Montainville. Située à 25 kilomètres de Versailles et 2 km de Mareil-sur-Mauldre dans le département des Yvelines, en région Île-de-France, Montainville en 1910 compte 313 habitants. Le maire de cette époque est Monsieur Sacavin (A) ( non je n’invente rien) et le lieutenant des sapeurs pompiers M. Duval. Le tabac est tenu par M. Raquillet et le maréchal ferrant est M. Trély. A noter que le photographe s’était placé à la hauteur du 1 de la rue de l’Ormoir presque à l’angle de la rue du Pressoir.
CPA de Paris sur les Travaux du Chemin de fer du Métropolitain
2291 Paris.- travaux du Chemin de fer du Métropolitain
Caisson de la Place Saint-André-des-Arts
dos séparé -non circulé
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les cartes sur la construction du métropolitain ne manquent pas ,mais je trouve cette carte postale particulièrement belle .
Le mariage de ce gigantesque caisson et de la superbe façade de cette pharmacie donne au final un très beau cliché, l’attelage ne gâchant rien à l’affaire.
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Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Saint-Michel, du côté de la Place Saint-André des Arts, en cours de construction.
Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en oeuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels.
Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au » fonçage » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.
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Une petite vue Google maps 100ans après de la place et du 44 rue francisque Gay avec un petit montage photo pour le plaisir !
CPA – Paris – les travaux du Métropolitain Gare de la Cité
597. Paris – les Travaux du Métropolitain
Fonçage des caissons de la gare de la Cité
éditeur C.M ( C.Malcuit)
Dos séparé – non circulé
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Les initiales C.M sur cette carte représentent les éditions » C.Malcuit », ces artistes éditeurs ont utilisé les marques C.M. et E.M. pour éditer des milliers de cartes le plus souvent d’une qualité exceptionnelle.
Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en œuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels. Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au » fonçage » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.
Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Cité, au premier plan, qui est déjà partiellement foncé. Sur la droite, le caisson central , encore en construction et toujours posé sur le sol.
On peut voir sur cette image que chaque caisson possède en fait une double enveloppe de tôle prenant l’armature métallique en sandwich.
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Merci à Dominique1594 pour son aide et pour ces connaissances sur le métropolitain.
Fonçage d’un caisson dans le bras de la Seine – Vue vers la place Saint Michel
637. Paris Les Travaux du Métropolitain
Fonçage d’un caisson dans le bras de la Seine
Vue vers la place saint Michel . CM
Dos séparé – non circulé
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Cette carte montre l’un des caissons du petit bras, dans un état de fonçage plus avancé, avec déjà la plate-forme de travail construite au-dessus du caisson.
Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4
La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.
Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.
En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.
Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.
Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.
Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.
Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.
Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois.
Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.
On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.
On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.
Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.
Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.
Un grand merci à Dominique 1594