Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne

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MANUFACTURE FRANÇAISE D’ARMES ET CYCLES DE SAINT-ÉTIENNE

Ateliers des tours

Dos séparé – circulé à découvert en le 24/06/1912

Au verso de la carte on peut lire : Contre 30 centimes en timbres poste ,envoi franco du TARIF-ALBUM GÉNÉRAL.

(1200 pages.30.000 gravures)

§

On se rappelle tous de la manufacture d’armes et cycles de St Étienne

Mais on oublie son fondateur Étienne MIMARD (1862-1944) :

En 1885, avec le stéphanois Pierre Blachon, Ils reprennent, l’idée d’un « tarif album », catalogue présentant les produits de l’entreprise. Ils transforment aussi une petite brochure, Le Moniteur du tir et de la chasse, en une revue, à grand tirage, Le Chasseur français, destinée à un public bien ciblé. Ils donnent le nom « La Manufacture d’armes et cycles de St Etienne » à leur entreprise.

Il diversifie sa production en lançant la marque de bicyclette L’Hirondelle, avec un modèle, La Superbe, qui a, en ces débuts de la petite reine est un succès immédiat. Il fabrique aussi des machines à coudre sous la marque Omnia.

Dans les années 1930, 80  000 armes sortent des ateliers de la Manufacture et 30000 machines à coudre.

La légende rapporte qu’il s’est fait enterrer debout face à son entreprise. Par son testament, ce patron, figure typique des entrepreneurs du XIXe siècle attachés à la ville de leur réussite industrielle, laisse la moitié de ses actions à la ville de St Étienne pour qu’elle œuvre dans le domaine de la formation professionnelle.

Après sa mort en 1944, la Manufacture, devenue Manufrance, connaît encore de belles années jusqu’à la crise des années 1970, crise dont elle ne relève pas malgré les efforts de quelques repreneurs.

Chapeau monsieur MIMARD.


Source :Bruno Benoît pour le Grand Lyon  

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