Tonnerre – Église Saint-Pierre et Place de la République

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16  –  Tonnerre – Église Saint-Pierre et Place de la République

éditeur . Sabot,Tonnerre

Dos séparé  non circulé

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Sur les hauteurs de la ville  on distingue à peine l’Église Saint-Pierre

Cette église gothique est Campée sur un éperon rocheux qui domine la ville de tonnerre.

En 1556, l’église fut touchée par l’incendie de la ville de tonnerre, mais ne brûla pas en totalité.

Entre la fin du XVIème et le milieu du XVIIème siècle l’église subit de nombreuses campagnes de travaux.

Les siècles qui suivront amèneront encore et encore des travaux à cette église, mais Saint-Pierre sera toujours une église en construction.

Les années 2000 amèneront encore son lot de travaux pour que l’église Saint-Pierre trône majestueusement au-dessus de Tonnerre.

Mais après plusieurs années de travaux et plus de 750.000 euros, l’église retrouve de sa splendeur et sera ouverte au public en 2008, tout ce travail sera récompensé en 2009 par la remise du prix départemental des Rubans du Patrimoine à André Fourcade, maire de la ville .

Ce dernier rendra hommage à Rose Barrat, rappelant que l’adjointe chargée de la culture et du patrimoine historique avait été à l’origine de ces travaux.

Rose Barrat, décéda 1 an plus tard après avoir lutté avec un grand courage pendant plusieurs années contre une maladie incurable, mais continua à exercer sa tâche comme maire adjointe à la culture de la ville de Tonnerre jusqu’à la fin de sa vie.


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Saint-Père-sous-Vézelay _ Rue du Pont

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Saint-Père-sous-Vézelay _ Rue du Pont

édition Chauffard,épicier

Dos séparé – circulé à découvert en 1916

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Encore une fois les gens sont au rendez vous du photographe !

En 1916 le petit village n’a pas encore connu son jour de gloire, mais il viendra en 1934 le jour ou le professeur René Louis, alors à la recherche du « champ de *bataille de Vaubeton* va mettre à jour les vestiges de puits du Néolithique et de thermes gallo-romains sur le site qui deviendra le site *des Fontaines Salées*

Mais revenons en sur cette carte, à droite sur la carte on peut voir un magasin d’épicerie mercerie avec une pancarte affichant que l’on vend aussi des cartes postales illustrées et en bas de la carte la légende suivante ‘ Édition Chauffard ,épicerie ‘ .

Et oui, à cette époque le marché des cartes postales est si important que le moindre petit magasin d’un petit village veut aussi participer à cette aventure.

C’est comme cela que des milliers de petits commerces, épiceries, bureaux de tabacs, cafés, hôtel, libraires etc. etc. deviendront éditeurs, (souvent d’un jour).

Il serait quasiment impossible de chiffrer et de répertorier le nombre de ces éditeurs, tellement le nombre est important et tellement le principe était facile pour le devenir.

La plus part du temps le principe était le même, les plus petits commerces faisaient appel à un photographe pour le ou les clichés et ensuite à un imprimeur local qui imprimait les clichés sans oublier de rajouter le nom du commanditaire( l’épicier sur la carte) avec la mention ‘éditeur’.

Pour d’autres petits éditeurs tenant aussi un commerce le goût de la photographie et du commerce de la vente de cartes postales l’ai amènent à investir dans un appareil photos et pour les plus important une presse phototypique en imitant ainsi les grands éditeurs de l’époque qui eux parcouraient les routes de France ,voir du monde !


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Tonnerre – Rue de l’Hôtel de Ville et rue Jean Garnier

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Tonnerre – Rue de l’Hôtel de Ville et rue Jean Garnier

L.Durant ,phot -édit ,tonnerre

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Toujours en balade de cette charmante ville de Tonnerre ,ou en 1905 on affiche ces conviction politique !

Le maire de l’époque est Monsieur Edmond Jacob , son sous préfet Monsieur Bassignot .

Le receveur entreposeur  des contributions indirectes est Monsieur Lejeune  et les contributions directes sont contrôlées par Monsieur Rolland.

Et pour finir avec les finances , notre receveur est Monsieur Bernard .

Et oui ,Même à la belle époque il y avait déjà des contributions directes ou indirectes , cela me rappelle que je n’ai pas payé ma taxe foncière qui à prit 35% d’augmentation dans ma ville !!

Bravo et merci, madame le maire  !!




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Tonnerre – Rue de l’Hôpital et de l’Hôtel-de-Ville

Tonnerre - A la glaneuse - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tonnerre – Rue de l’Hôpital et de l’Hôtel-de-Ville

Dos simple – circulé à découvert en 1903

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A la Glaneuse, magasin de chaussures à Tonnerre.

Drôle de nom de magasin quand on connaît l’origine des glaneurs ou glaneuses.

Au moyen age, une ordonnance donnait le droit aux indigents, personnes infirmes, personnes âgées , enfants et toutes autres personnes ne pouvant travailler à ‘glaner’, c’est-à-dire à ramasser les épis de blé restant dans les champs après que le laboureur ait retiré ses gerbes de blé.

Les glaneuses les plus connues sont immortalisées par le tableau de Millet.

Mais vers 1900, il ne fallait pas être glaneurs ou glaneuses pour s’acheter des chaussures.

10 à 15 francs était un prix moyen pour s’acheter une belle paire de chaussures de ville et pour vous donner une idée le facteur rural touchait un salaire entre 55 à 95 fr par mois (chef ou pas chef), le kilo de boeuf frôlait les 2 fr, Le paquet de tabac gris 0.40fr et le kilo de beurre à 3fr.

Alors, le propriétaire de « A la Glaneuse » à certainement pris l’autre sens du mot  ‘glaner’

« Chercher, pour Profiter d’une bonne affaire pas cher »

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Tonnerre – Place du Centre

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Tonnerre – Place du Centre

L.durant,photographe-éditeur,Tonnerre

Dos séparé – circulé à découvert le 22 avril 1906

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le photographe s’est déplacé de quelques mètres par rapport au cliché de la CPA postée hier .

Un peu plus haut  sur la place  se dresse l’église Notre-Dame de style gothique datant du XIIé siècle .

Encore une fois les enfants sont au rendez vous du photographe , il faut dire que l’arrivée d’un photographe à cette époque  est toujours un évènement et  la curiosité est plus forte que tout !

Mais je suis encore souvent surpris quand j’installe mon appareil photo sur trépied ,de la curiosité de certaine personnes qui me demandent pourquoi je photographie leur rue , après leur avoir expliqué que je suis collectionneur  de cartes postales anciennes et que j’essaye de prendre le même cliché que le photographe de l’époque.

Commence alors souvent une assez longue discussion avec les habitants du quartier me racontant qu’a leur époque la rue était plus vivante ,que les petits magasins existaient encore , que la rue était plus tranquille , qu’il y avait des endroits pour s’amuser , enfin que c’était mieux avant .

Mais le plus marrant dans cette histoire c’est que ce ne sont pas toujours des personnes âgées qui m’interpellent ,  très souvent ce sont des jeunes de l’age de mes enfants (une trentaine d’années) qui me racontent aussi leur histoire et leur souvenirs , preuve que la nostalgie n’appartient pas qu’aux anciens !!

La nostalgie ? Ça vient quand le présent n’est pas à la hauteur des promesses du passé !!

Neil Bissoondath

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