Carte Postale de Fleville – Vue venant de Grandpré

08-Fleville-Vue-Venant-de-Grandpré – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Fleville – Vue de Grandpré

éditeur  Vve Ravariny – Cliché Durand

Phototypie Combier, Macon

Dos séparé – circulé sous enveloppe en 1925

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On a plus l’habitude de trouver des cartes de Fléville venant de Saint Juvin que de Grandpré mais le photographe Mr durand en avait décidé autrement.

Fléville est une petite ville des Ardennes située à 10 kilomètres de Grandpré et de 5 kilomètres de Saint Juvin.

Mais allons faire faire un petit tour en 1911 à Fléville … Le maire est Monsieur Levasseur (A), agriculteur de son métier.

Le bon pain est fait par les boulangers Gérard et Mater, le petit café ou le verre de rouge se boivent chez Bigault (Cel), Dromart, Gillet et Morin.

les Flévilloises font leurs courses dans les épiceries Bigault ( C) et Dartois et achètent les plats et moules à gâteaux chez le ferblantier Bourgrain.

Pour la laine mérinos passons voir Mr Lesage, Mr Levasseur Célestin et Levasseur Mabille.

Bien sur, pas de ville dans les années 1900 sans maréchal-ferrant, les maisons Estennevin et Montchot s’occupent bien des chevaux pendant que le charron Mr Prioux se charge des attelages en tous genres.

Citons avant de partir de Fléville, les cordonniers Mr dartois et Mr Touly, les menuisiers Mr Albert, Mr Collinet et le tailleur Mr Gilbin.

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Nogent sur Seine – l’Hôtel des Postes et Télégraphes

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Nogent sur Seine (Aube) – l’Hôtel des Postes et Télégraphes

Cliché S.L. – Simonet, à Bray-sur-Seine – Seine et Marne

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Comme d’habitude les petits Nogentais et Nogentaises sont au rendez-vous du photographe Mr Simonet

Située à 56 kilomètres de Troyes et 102 kilomètres de Paris Nogent-sur-Seine dans les années 1900 est une jolie petite ville de 9790 habitants,.

Le maire est Monsieur Bachimont et son receveur des Postes et Télégraphes est Monsieur Nioret.

Sur cette carte postale des années 1900 on peut voir une belle et imposante « pompe à bras » scellée sur le trottoir du bureau de poste et Télégraphes de  la rue de l’étape au vin.

Après plusieurs recherches sur le net, je ne trouve aucune indication sur son existence car bien sûr cette pompe n’existe plus.

Si vous avez connu cette pompe à bras ou si vous savez ce qu’elle est devenue…. merci de me laisser un commentaire.

Une vue Google-Maps 100 ans après de cette rue de l’étape au vin de Nogent-sur-Seine.

Nogent-sur-Seine-100-ans-apres-la poste – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

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Scieries Vosgienne – Au Col de Chenauld – Dommartin-Vagney

Scieries des Vosges – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les Cols des Vosges

Scieries Vosgienne – Au Col de Chenauld – Dommartin-Vagney

Imprimerie . AD Weick Saint-Dié ( déposé) N° 5073 – CI.TH

Dos séparé – non circulé

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On peut difficilement s’imaginer les conditions de travail dans les scieries de cette époque, aussi bien par la dureté du métier mais aussi par les conditions de sécurité quasiment inexistantes.

Difficile de situer exactement cette scierie sans connaitre vraiment les lieux ! (avis aux amateurs Vosgiens)

Mais voici ce que l’on pouvait lire sur la ville de Dommartin-lès-Remiremont en 1900, cette ville de 1130 habitants est située à 4 kilomètres de Remiremont et son maire est Monsieur (A) Rosaye.

Deux scieries sont installées à cette époque à Dommartin , la scierie Lemoine (P) et la scierie Merklen (Eugène) (est-ce une des deux scieries sur cette carte postale ?).

Parlons aussi de la ville de « Vagney  » en 1900 car son nom est aussi dans la légende de cette carte postale ancienne.

Vagney, ville située dans la vallée de la Mosselotte à 12 kilomètres de Remiremont ; son Maire est Monsieur (A) Robert.

Deux scieries sont domiciliées à Vagney en 1900, la scierie Chenal et la scierie Pierrat (est-ce une des deux scieries sur cette carte postale ?).

Citons quand même, on ne sait jamais les marchands de bois de cette époque : la maison chenal , Mathieu (P) et Villemin (J).

Avec tous ces noms, il y aura peut-être une personne qui pourra situer et nommer cette scierie, merci à eux de me laisser un commentaire.

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Carte postale Ancienne – Les Hautes Vosges – Les Schlitteurs

les Vosges les schlitteurs - Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images

Les hautes Vosges

Les Schlitteurs

Imp Ad Weick – Saint-Dié (déposé) N° 705

dos séparé -non circulé

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Encore utilisé il y a quelques décennies, le schlittage ne se pratique quasiment plus qu’en dehors de manifestations folkloriques.

Les schlitteurs utilisaient une schlitte, sorte de grande luge avec de longs patins pour descendre le bois coupé ou d’énormes grumes de plusieurs mètres de longueur.

Le schlitteur ne pouvait compter que sur le poids de son corps et de sa force pour freiner ce chargement qui  pouvait peser jusqu’à trois tonnes.

La descente était souvent très périlleuse et les accidents souvent mortels, la schlitte glissait directement sur la terre ou sur un chemin de rondins ou sur des quartiers de bois placés comme les traverses de chemin de fer et retenus par des ‘coins’ (sorte de gros piqués de bois) plantés à leurs extrémités.

Un vieux dicton !

« La schlitte tue l’homme en montant, et l’achève en descendant »

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Châlons sur Marne l’école d’Arts et métiers promotion 1908-1911

Chalons sur Marne école d'Arts et métiers - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

École d’Arts et métiers de Chalons-sur-Marne Promotion 108-111   ( 1908 / 1911)

G.Durant, Photo, Chalons-sur-Marne

Dos séparé circulé à découvert en 1909

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Au verso de cette carte postale un conscrit de la 108-111 écrit à un camarade de l’école nationale d’Arts et Métiers à Lille.

 L’histoire des Arts et Métiers commence à Châlons en 1806, mais La première école des arts et métiers est fondée en 1780 à liancourt par   le duc de la Rochefoucauld-Liancourt.

De  nombreux ‘Gadz’Arts ou Gadzarts’ ( nom donné aux élèves)  laisseront leur nom dans l’histoire en révolutionnant l’industrie française par leur génie.

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Texte sur le site de l’association des élèves de l’école de Châlons en Champagne

« Châlons sur Marne en 1806

Vers la fin de 1805 Napoléon 1er allant visiter les camps de Compiègne et de Boulogne sur Mer, s’arrêta au château de Compiègne où il avait fait installer, quelques années auparavant, l’Ecole de Liancourt devenue alors Ecoles d’Arts et Métiers. L’Empereur examina avec intérêt le casernement de l’Ecole, assista aux exercices des élèves dans les classes et dans les ateliers, il se promena sur la magnifique terrasse qui domine la forêt. Considérant la résidence de Compiègne, il se dit que l’Ecole n’était pas à sa place dans un palais et que le château lui-même avec sa forêt mérovingienne, son site enchanteur, ses environs admirables devrait souffrir de la présence de cette école industrielle.

Aussi, dès le 5 septembre 1806, l’ancien grand séminaire de Châlons, le couvent de la Doctrine et le couvent de Toussaint furent mis par décret à la disposition de l’Ecole qui devait s’y transporter rapidement et qui s’y installa dans le courant du mois de décembre de la même année.

Les bâtiments de l’ancien séminaire furent affectés au casernement des élèves et à l’installation des études et des classes. Les annexes du couvent de la Doctrine furent consacrés en grande partie aux ateliers, aux communs et aux magasins de l’Ecole. Enfin les constructions du couvent de Toussaint reçurent les bureaux de l’Administration et furent aménagés, pour servir d’habitation aux principaux fonctionnaires de l’Ecole. »

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