Les Vosges – Un Schlitteur

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Les Vosges – Un Schlitteur

imp.Ad Weick – saint dié N° 2341

Dos séparé – non circulé ,timbre recollé .

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Encore courant il y a quelques décennies, le schlittage ne se pratique quasiment plus qu’en  dehors de manifestations folkloriques.

Les schlitteurs utilisaient une schlitte, sorte de grande luge avec de longs patins pour descendre le bois coupés ou comme le montre cette carte, d’énormes grumes de plusieurs mètres de longueur.

Le schlitteur ne pouvait compter que sur le poids de son corps et la force de ses mollets pour freiner ce chargement.

La descente était périlleuse et les accidents souvent mortels, la schlitte glissait sur un chemin des rondins ou quartiers de bois placés comme les traverses de chemin de fer et retenus par des ‘coins’ (sorte de gros piqués de bois) plantés à leurs extrémités.

Un vieux dicton !

« La schlitte tue l’homme en montant, et l’achève en descendant »

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Ramerupt – Rue des Forges

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Ramerupt – Rue des Forges

Edit . P.Courtin

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Ramerupt ,petite Ville de 347 habitants située dans le département de Aube dans la région Champagne Ardennes.

L’école juive de Ramerupt, qui fut le berceau du mouvement Tossaphistea, fut fondée par Rabbi Jacob ben Meïr dit Rabbénou Tam, né en 1100 et mort en 1171 dans la commune.

Grâce à lui, l’école française du Talmud  connut un grand retentissement ,sa méthode de lecture qui rendit le texte simple et transparent se répandit universellement.

En 1147, son fils Jacob Tan, maltraité au cours du passage de la deuxième croisade, fut sauvé par saint Bernard.

L’ « empire de Ramerupt » demeure présent encore de nos jours dans la mémoire des juifs pratiquants.


Texte de Arsène Thévenot 
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Camp de Châlons – La Soupe

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82.   –    Camp de Châlons – La Soupe

Librairie Militaire Guérin,Mourmelon

Dos séparé – circulé çà découvert le 31/07/1906

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C’est encore le temps des manœuvres et de la soupe que l’on mange encore dans des conditions à peu près convenable ,ce camp a été créé en 1856 par Napoléon III, il était conçu pour accueillir 25 000 militaires et 6 000 chevaux en manœuvre.

Le camp est géré comme une grande ville et les soldats font leur 2 ans de service militaire aux rythmes des manœuvres et des parades militaires .

Ils ne savent pas encore qu’ils partiront quelques années plus tard sur les champs de batailles

et que  la plupart d’entre eux n’en reviendront pas !

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La Lorraine Illustrée-Verdun-Quartier d’Artillerie d’Authouard

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La Lorraine Illustrée

Verdun-Quartier d’Artillerie d’Authouard

Petit Parisien – J debergue ,26 rue neuve

Dos séparé -circulé à découvert en 1904

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En 1904 les militaires font encore 3 ans de service grâce à la loi Freycinet du 15 juillet 1889 qui fait passer le service qui était  de 5 ans à 3 ans.

Mais le contingent de 1905 sera plus heureux bénéficiant de la loi Jourdan-Delbel qui met fin au tirage au sort et impose un service militaire personnel et obligatoire pour tous d’une durée de 2 ans.

Les années passent tranquillement dans les caserne  mais arrive le 7 août 1913 ou la durée du service est augmentée de 2 à 3 ans pour faire face aux classes allemandes beaucoup plus nombreuses que les françaises.

En  1914, 8 millions d’hommes de 18 à 45 ans seront mobilisés, en 1918 environ  un  million et demi de soldats français seront morts ou disparus sur les champs de batailles.

Après cette affreuse guerre, le 23 avril 1923 une loi  abaissera la durée du service à 18 mois, et une autre en 1928 à 12 mois.

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Les Vosges – Vexaincourt – Au Bois du Sauvage

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Les Vosges

Vexaincourt – Au Bois du Sauvage

imp Ad . Weick – saint-Dié (déposé) N° 3152

Dos séparé – non circulé – timbre recollé sur le recto

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Une petite halte, certainement bien méritée !

Selon l’expression populaire des Vosges: « La schlitte tue l’homme en montant, et l’achève en descendant »

Ce qui témoigne du caractère harassant de la tâche.

Chaque homme descend plusieurs centaines de kg de bois à chaque voyage, parfois plus de 500 kg !

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