Jalons les Vignes – Route de Châlons

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Jalons les Vignes – Route de Châlons

phototypie Bienaimé et Dupont,Reins

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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Sur la gauche de la carte en agrandissant l’image on peut lire, Café . Buvette,Bière .

Mais ce qui est intéressant pour moi c’est que ce café est un établissement GOULET-TURPIN , succursale N° 84.

Goulet -Turpin ce mot me rappelle d’un seul coup  mon enfance et la rue de Charronne ,ou les fins de mois étaient souvent difficile pour mes parents .

Pascal va , chez  Goulet-turpin et demande lui de nous faire crédit ,tu diras que papa viendra payer en fin de semaine !

Nostalgie,Nostalgie quand tu nous tiens !!!

Pour les plus jeunes ,Goulet-Turpin c’était notre premier supermarché d’alimentation de l’époque ,  plus besoin de demander à l’épicier une boite de petit pois , on passait dans le rayon  et on se servait ,une révolution pour l’époque .


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Montlandon – Grande Rue

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Montlandon ( Hte-Marne).  – Grande Rue

cliché lucien Merger – Morel édition

Dos séparé – circulé à découvert le 26/12/1914

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Dans les premières années du 20ème siècle, la campagne française compte 22 millions de personnes, soit la moitié de la population qui exercent le métier de paysan .

Labourage et pâturage sont toujours les deux mamelles de la France !!

Il reste encore aujourd’hui quelques campagnes ou les coqs chantent le levé du jour sans que l’on fasse un procès aux fermiers, ou les odeurs de fumier existent encore et ou les vaches pètent sans s’occuper de la couche d’ozone en laissant leurs bouses sur les chemins.

Cela existe encore, mais dépêché vous à prendre photos et films pour que nos petits enfants puissent nous croire un jour.

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Lunéville – Un Zeppelin au Champ de Mars

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3. – Lunéville – Un Zeppelin au Champ de Mars ( 3 avril 1913)

Centre et Avant

Quantin ,lib-édit -cliché henry

Dos séparé – non circulé

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A la stupeur générale, un zeppelin allemand encore en phase d’essais fait un atterrissage forcé au beau milieu d’une revue militaire sur le champ de Mars de Luneville.

Lunéville de 1913 est une ville militaire, hébergeant la 2e Division de Cavalerie et ne compte alors pas moins de 8 casernes.

L’équipage allemand et les techniciens civils sont interrogés rapidement par les militaires français qui demandent les raisons de ce franchissement de la frontière.

L’équipage évoque les conditions atmosphériques et un manque de carburant pour le Zeppelin.

L’événement est vraiment important, et les militaires français ne peuvent que  constater l’avancée technologique des allemands par rapport à notre matériel.

Cette divulgation ne fait pas l’affaire des allemands qui aurait bien voulu garder secret ces avancées technologiques.

Après, accords politiques et militaires le zeppelin repart le lendemain dans le ciel de Luneville en direction de Metz .

Un an et 4 mois après, jour pour jour, l’Allemagne déclare la guerre à la France.

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Strueth – la grande Rue

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746    Strueth – la grande Rue

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Strueth petite commune Française située dans le département du haut-Rhin en région Alsacienne

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Correspondance au verso de la carte

Ma Quiquitte

La maison du milieu c’est là que je suis ,personne ne cause Français et tout ce monde là est franchement  Boches  heureusement j’en part demain

Je t’embrasse bien fort

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Un peu d’histoire

L’Alsace-Lorraine (1871-1918)

L’Alsace et une partie de la Lorraine deviendront allemandes après la capitulation française de 1870. La partie de la Lorraine annexée avec l’Alsace par l’Empire allemand est constituée par l’actuel département de la Moselle. Ce n’est qu’ à partir du traité de Francfort (10 mai 1871) qui divise la Lorraine que l’on parlera de la « Terre Impériale » d’ Alsace-Lorraine (Reichsland Elsaß-Lothringen).

Le 10 mai 1871, le traité de Francfort confirme donc l’annexion de l’Alsace-Lorraine par les Allemands et donne aux Alsaciens-Lorrains jusqu’au 31 octobre 1872 pour se prononcer en faveur de leur citoyenneté française et quitter le pays. Passé ce délai, ils deviendront des Allemands. Environ 159.000 Alsaciens-Lorrains ont alors opté pour la nationalité française. Ils sont plus de 50.000 à abandonner leur maison et leurs amis. Mais nombreux sont ceux qui sont restés et qui protesteront contre leur incorporation sans leur consentement à l’Empire allemand.

La nouvelle province devenue allemande est divisée administrativement en trois régions: la Lorraine (Lothringen), la Haute-Alsace (Oberelsasz) et la Basse-Alsace (Unterelsasz). Ces trois régions deviendront respectivement les départements de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin à leur restitution à la France en 1918. Le rattachement de l’Alsace-Lorraine à l’Empire allemand donnera à cette région des institutions empruntées au système allemand, conservées du système français, ou souvent nouvelles. Le droit local, auquel les Alsaciens sont très attachés et qui concerne des domaines aussi variés que le notariat, le régime foncier, les assurances sociales, les cultes et l’enseignement primaire, la chasse, le régime des tutelles, les associations, sera conservé lors du retour à la France après 1918, et même après 1945.

Pendant la première guerre mondiale, environ 250.000 Alsaciens-Lorrains seront mobilisés dans l’armée allemande, mais 17.000 engagés volontaires rejoindront les troupes françaises et seront ensuite suivis par de nombreux déserteurs. Après novembre 1918, le retour à la France ne se passe pas sans difficultés: expulsion d’environ 110.000 habitants d’origine ou partiellement d’origine allemande, maladresses de l’administration qui exacerbent les passions autonomistes.


texte d'Alsace en lorraine
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Semaine d’hivers des Vosges – Le Vélo Ski –

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Semaine d’hivers des Vosges

Le Vélo Ski

imp,AD Welck – Saint-dié ( déposé) N°8129

Dos séparé -circulé à découvert en 1911

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Drôle d’engin que ce vélo ski !!

Certainement le premier skibob

Le skibob n’est pas une invention récente. Beaucoup de gens créditent Mr J. Stevens, un américain, comme étant son inventeur, suite au dépôt de brevet qu’il effectua en 1892 pour son « ice velocipede » – une bicyclette avec des skis à la place des roues. Néanmoins, ce ne fut qu’un dépôt de brevet qui ne donna lieu à la création d’aucun nouveau sport.

Les véritables origines du skibob moderne remontent à la fin des années 40, quand un fabricant de skis autrichien, Engelbert Brenter, inventa et obtint un brevet pour un « Sitski » (ski siège).  Avec son invention, il fut enfin possible de prendre des virages inclinés et de contrôler sa vitesse. Grâce à son procédé utilisant de vrais skis en ligne à l’avant et à l’arrière ainsi qu’un système de suspension, le skibob devint un engin de glisse réellement utilisable. Brenter ne fut pas seulement le premier à réaliser un skibob exploitable, mais il fut aussi le seul à transformer son idée en succès commercial.

Si vous en connaissez un peu plus sur cet engin n’hésitez pas a me laisser un commentaire !

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