Archives de catégorie : Le Paris de 1900
Carte Postale Ancienne – Salon et Foire nationale de Semences en 1924
Salon et Foire nationale de Semences
éditeur Nobécourt photos Paris
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Etablissements Alphonse Bataille Fretin Nord – Blés sélectionnés par nos soins – Troisième salon et Foire Nationale de semences Grand Palais des Champs Elysée, Paris 1924 – Rc 24330 Lille
Paris Inondé – cliché du 28 janvier 1910 – Rue de la pépinière
Paris Inondé – cliché du 28 janvier 1910 – Rue de la pépinière
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Les égouts ont crevé partout. Tout le quartier est menacé. L’eau qui avait commencé dans la nuit de jeudi 27 à vendredi 28 janvier à sourdre devant l’hôtel terminus continue son mouvement ascensionnel recouvrant petit à petit la chaussée du bas de la cour de Rome, tout le carrefour qui s’étend à cet endroit, gagnant ensuite les rues Saint-Lazare, de la Pépinière, du Havre, le boulevard Haussmann, etc. Au fur et à mesure que la masse liquide s’élève, des fissures se produisent sur la voie publique des éboulements surviennent et font craindre que chaussées et trottoirs ne s’effondrent complètement.
Carte Postale Ancienne – Crue de la Seine en janvier 1910 – Paris rue de l’Arcade
Crue de la Seine en janvier 1910 – Paris rue de l’Arcade
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C’est la désolation, les eaux, en se retirant, ont mis à jour de véritables gouffres. Les pompiers et les services de la ville ne peuvent que constater les dégâts de cette terrible crue. La rue de l’arcade avait été complètement inondée et la compagnie d’assurances réunies « l’Union et le phénix espagnol dont l’hôtel, situé au 59, rue de l’Arcade, avait été complètement envahi par les eaux. La direction avait informé ses assurés que son service de caisse et son bureau de Paris était provisoirement transféré, 20, rue Mogador dans le 9e arrondissement de Paris.
Paris La grande Crue de la Seine de Janvier 1910 – Effondrement d’un égout boulevard Haussmann
Paris La grande Crue de la Seine de Janvier 1910 – Effondrement d’un égout boulevard Haussmann
éditeur ND Phot
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Boulevard Haussmann, et ses abords ont été signalés, dès le début de la crue, comme les plus pittoresquement sinistrés. On sait, en effet, qu’en cet endroit le sol n’était plus constitué, que par une mince croûte, minée en dessous, chaque jour davantage, par les eaux qui se sont précipitées dans cette immense cuvette souterraine. Lorsque la pression du liquide a augmenté sous l’afflux incessant de la masse mouvante, on a vu d’abord les bouches d’égout vomir des torrents et, peu après, l’eau se créer d’autres issues à travers la chaussée. Des tourbillons indiquaient encore que l’onde sournoise continue rageusement son œuvre de destruction.