Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet et son petit café restaurant

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334  –  Paris – Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet

éditeur P.P.C. Paris

Dos simple – non circulé

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Sur cette carte postale datant de 1900, l’entrée principale de l’Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet est loin d’etre terminée, c’est encore les deux petits immeubles et le café restaurant qui occupent la façade de la rue Saint Victor.

Il faudra attendre en 1934 pour voir la façade que l’on connait aujourd’hui, mais avant cette date et après la messe on se retrouvait au café restaurant tenu par Monsieur GOYON successeur de Monsieur Chassagnon.

Le nom de Saint-Nicolas-du-Chardonnet vient du fait que toute la région comprise au XIIe siècle entre l’abbaye Saint-Victor et la dérivation de la bièvre était un vignoble nommé « Le Clos du Chardonnet » car les chardons y avaient poussé en abondance, non pas que les terrains étaient en friches, mais tout simplement qu’à cette époque on cultivait les chardons pour s’en servir à carder la laine, plus exactement ces chardons servaient pour « Le lainage, cette opération constituait à séparer les fibres de laine du tissu pour le rendre plus souple et plus moelleux.

Allons faire un petit tour 100 ans après l’édition de cette carte postale au 30 rue Saint-Victor devant Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet

Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet- 100 ans après - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet- 100 ans après – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Image google-maps avec un montage photo d’hier et d’aujourd’hui pour le plaisir ..!

 

 

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Paris – 20 Boulevard Bonne-Nouvelle – A la Ménagère

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 294 – Paris – Boulevard Bonne-Nouvelle

Dos simple – circulé à découvert en 1903

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Allons faire un petit tour sur le boulevard Bonne nouvelle en 1900 à la hauteur du numéro 20 du boulevard.

A droite de la carte postale vous apercevez un immeuble somptueux qui était à l’époque ou fut pris ce cliché  le grand magasin central des Nouvelles Galeries ‘A la Ménagère’

L’immeuble construit en 1837  était l’œuvre de l’architecte Jean-Louis Victor Grisart, composé d’un rez-de-chaussée présentant  sur le boulevard trois grandes arcades encadrées par deux portails et deux étages aux hautes et larges baies vitrées.

Ne cherchez pas à voir ce magnifique immeuble aujourd’hui au 20 boulevard Bonne Nouvelle car cet immeuble connut deux incendies .. le premier qui le détruit partiellement le 14 juillet 1849 et le second en 1930 qui le détruisit complétement, au point de le raser et de construire à sa place l’immeuble que vous pouvez voir encore aujourd’hui  » Le central téléphonique et bureau de poste » construit par Joseph Bukiet et André Gutton.

 

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Le Paris de 1900 – Sur le Pont Alexandre III

07-08 arrt- Le pont Alexandre III- éditeur GBRR- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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307 – Paris – Sur le Pont Alexandre III

éditeur – G.B.R.R

dos séparé -non circulé

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Le photographe s’est placé sur le pont pour photographier au premier plan cet homme au chapeau melon, était-il dans le septième ou Huitième arrondissement de Paris, difficile à dire car le pont Alexandre III traverse la Seine entre ces deux arrondissements.

C’est en 1896 que le tsar Nicolas II de Russie posera la première pierre que ce qui deviendra pour l’exposition universelle de 1900 l’une des plus belles réalisations encore existantes aujourd’hui à Paris.

On avait créé deux agences distinctes ayant chacune ses attributions et ses chefs, mais qui n’en devaient pas moins être à tous moments en rapport l’agence des ingénieurs et l’agence des architectes.

Dans la première, MM. Resal et Alby ont eu a s’occuper de la partie technique; ce sont eux qui ont dû chercher la forme précise à donner à l’arche du pont et trouver les dimensions exactes qu’il fallait attribuer à chaque pièce de fer. Ils ont eu a procéder à la confection des cahiers des charges des différentes adjudications, il leur a fallu veiller jusqu’au dernier jour à la parfaite exécution des travaux.

Le rôle de MM.Cassien-Bernard et Cousin, qui ont dirigé l’agence d’architecture, était tout autre, il consistait à régler  la partie décorative et monumentale, c’est à eux que revenait le soin d’harmoniser les lignes générales du monument par un judicieux emploi de la pierre et du bronze dans le but d’augmenter la majesté de l’ouvrage sans l’alourdir.

ils ont eu à installer l’atelier de moulage où l’on a exécuté en glaise toute les parties d’ornementation avant de les envoyer à la fonte ce sont eux enfin qui ont dû soumettre en premier ressort a l’approbation ministérielles les noms des différents artistes qui ont eu à exécuter les motifs de sculpture, allégories,cartouches, etc.

La construction de la partie métallique du pont Alexandre avait été adjugée à plusieurs sociétés, mais le montage proprement dit s’est fait par les soins de la maison Schneider du Creuset c’est cette Société qui a construit la passerelle mobile ainsi que tout le matériel de manutention. Quant au projet du montage et aux calculs s’y référant, ils ont été établis par M. Rochcbois, ingénieur du Creuset.

Le pont Alexandre III contribue dans une large mesure à l’ornementation de Paris, il n’est pas seulement un pont dans le sens vulgaire du mot, il est encore un monument en dehors du travail technique fort difficile à concevoir et à exécuter, on a cherché par tous les moyens possibles à lui donner une valeur architecturale.

Sur les sept millions qu’a coûté le pont Alexandre III, un million avait été attribué aux architectes, MM. Cassien-Bernard et Cousin leur mission était d’un genre particulier puisqu’ils avaient à faire un monument avec un ouvrage dont ils n’étaient pas les auteurs.

la partie métallique du pont leur avait été imposée tant comme formes que comme dimensions, ce chapitre étant du ressort des ingénieurs, ils n’avaient donc pas à intervenir dans la construction proprement dite on leur a donné un pont et on leur a demandé de le décorer.

L’architecture du pont, peut se diviser en deux parties distinctes, celle qui est relative à la partie métallique et celle qui a rapport aux culées la seconde est de beaucoup la plus importante.

La balustrade et les candélabres contribuaient grandement à la décoration, ces derniers sortaient de la maison Barbedienne, les dessins étaient de M. Gauquié,  aux extrémités du tablier nous avons des vases ornés d’enfants du plus charmant effet, par M. Dagonet.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de Parville édition Maison Masson et Cie

 

 

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Paris – Vieux Montmartre – La rue Saint-Vincent en 1900

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 205  –   Paris – Vieux Montmartre – La rue Saint-Vincent

éditeur P.P.C Paris

dos simple – circulé à découvert en 1906

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Restons à Paris dans le XVIIIe arrondissement.

Ancienne voie de la commune de Montmartre, la rue Saint-Vincent commence rue de la Bonne et finit Rue Girardon et place Constantin-Pecqueur.

Elle provient d’un sentier mentionné en 1325, c’était la « sente » du jardin de l’Abbesse, en 1672 elle est mentionnée comme chemin et en 1825 elle devient le chemin des Ruelles Saint-Vincent, du prénom d’un certain Compoint (propriétaire).

Le célèbre chansonnier Aristide Bruant (1851/1925) habita au numéro 30 de cette rue et composa en 1909 la célèbre chanson rue Saint-Vincent (ou Rose Blanche).

Mais bien sûr d’autres chansons parlent de la rue Saint-Vincent, comme celle écrite en 1955 par Jean Renoir sur une musique de Georges van Parys pour le film French Cancan, cette complainte de la butte sera interprétée par de nombreux chanteurs et chanteuses … mais j’ai choisi l’interprétation de serge Mouloudji

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La Rue Sainte-Rustique à Montmartre en 1900

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556  La rue Sainte-Rustique à Montmartre

éditeur G.C.A

Dos simple -non circulé

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Une petite halte à Montmartre dans la rue Sainte-Rustique, cette ancienne voie de Montmartre est située dans le 18e arrondissement de Paris.

Elle commence au 5 rue du Mont-Cenis et finit au 20 rue Norvins et 2 rue des Saules.

Cette vieille rue de Montmartre a son origine dans un sentier antérieur au XIe siècle, plus tard ruelle, elle servit de limite entre les seigneuries de Saint-Denis et de Montmartre.

Ses noms furent divers avant de s’appeler vers 1516  » Notre dame », remplacé en 1867 par celui d’un des deux compagnons de Saint Denis, martyrisés avec lui.

Sa suppression, prévue depuis 1867, et son remplacement par une rue large de 12 mètres avec un tracé différent, n’est pas souhaitable, cette rue étant avec les rues de Norvins et de l’Abreuvoir une des rares rues du village de Montmartre qui n’a pas été trop altérée.

A noter qu’au 18 de la rue se trouvait le Cabaret « A la bonne Franquette » que fréquentèrent de nombreux peintres impressionnistes comme Van Gogh, Pissarro,Toulouse-Lautrec, Cézanne, Renoir, Monet et tous les autres….

Aujourd’hui l’endroit « A la Bonne Franquette  » existe toujours et a su garder une façade bien typique des années 1900, on y mange et on y chante toujours ….

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Source : Jacques Hillairet édition de minuit

 

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