Marché aux bestiaux de la Villette vue d’ensemble en 1900

Marché aux bestiaux de la Villette vue d’ensemble – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1 – Paris (XIXe) – Marché aux bestiaux de la Villette vue d’ensemble

Édition G .M  – F.F Paris ( Collection F.Fleury)

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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C’est sous cette grande halle de plus de 200 mètres de long construite sous la direction de Jules de Mérindol et de Louis-Adolphe Janvier que des millions de transactions vont se faire pendant plus d’un siècle entre éleveurs, maquignons et *Chevillards*.

Cette halle jouxtant l’abattoir, il était très facile ensuite de diriger les bêtes achetées vers leurs dernières destinations.  

 Mais rentrons plus dans les détails avec quelques lignes du règlement à l’ouverture du marché aux bestiaux de la Villette.

Le marché est ouvert tous les jours, excepté le dimanche.
l’ouverture et la clôture des ventes sont annoncées au son de la cloche.
En toute saison, les heures d’ouverture et de clôture des ventes sont réglées ainsi qu’il suit:
1° Pour la vente des taureaux, de dix heures du matin à deux heures du soir.
2° Pour celle des veaux et porcs, de dix heures et demie du matin à deux heures du soir
3° Pour celle des bœufs, vaches de bande, vaches laitières et cordières de dix heures du matin à deux heures et demie du soir;
4″ Et pour celle des moutons, de midi à trois heures et-demie du soir.

Les bestiaux arrivent au marché soit à pied, par la grande grille de la rue d’Allemagne, soit et surtout par l’embranchement du chemin de fer qui se soude à la gare de Belleville.

Cet embranchement longe le canal et les abattoirs sur une étendue d’environ un kilomètre, et relie par le chemin de fer de Ceinture le marché à tous les chemins de fer de Paris

Voici la définition du mot *Chevillards*

Les chevillards sont en quelque sorte des marchands bouchers en gros, qui achètent les bestiaux sur pied au marché de La Villette, et les revendent dépecés dans les échaudoirs aux bouchers de Paris qui les revendent en détail dans les  boutiques et étaux situés dans l’intérieur de la ville.
 Les chevillards sont, pour ainsi dire, les intermédiaires entre les propriétaires de bestiaux envoyés vivants à Paris, et les bouchers qui les débitent en petites portions aux consommateurs.

A voir et à lire aussi :   Paris – Abattoirs de la Villette

 

 

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Sortie du central Télégraphique-Rue de Grenelle le 20 août 1909

Sortie du central Télégraphique-103 rue de Grenelle le 20 aout 1909 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – Sortie du central Télégraphique – 103 Rue de Grenelle le 20 août 1909

Cliché Bariol

Dos séparé – non circulé

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Voici une carte postale qui sans être une rareté est quand même assez peu courante et devrait intéresser les amateurs de Télégraphie.. !

Voici ce que l’on pouvait lire en 1900 sur le Bureau CENTRAL DES TÉLÉGRAPHES, situé au 103, Rue de Grenelle.

C’est là qu’aboutissent la presque totalité des fils télégraphiques reliant Paris avec la Banlieue, les Départements et l’Étranger.

Ce Bureau est également en communication directe avec tous les Bureaux succursales de la Capitale, les Palais de l’Élysée, du Luxembourg et Bourbon, les Ministères, les Préfectures de la Seine et de Police, certains grands journaux, diverses maisons de Banque, Usines, etc.

Certains fils intérieurs et internationaux aboutissent au Bureau télégraphique du Palais de la Bourse, pour les besoins du Marché financier.

Le Personnel du Bureau Central des Télégraphes de Paris, qu’il ne faut pas confondre avec l’Administration Centrale des Télégraphes, occupe 1 300 employés chargés de la manipulation des Appareils télégraphiques : 594 hommes, 563 dames et 140 sous-agents (Facteurs, Boulistes, Pilistes, etc.). 

À noter que dans les bâtiments du Poste Central des Télégraphes se trouve aussi installé le Bureau des Télégrammes officiels.

Un petit plus pour ceux que cela intéresse sur l’administration des Postes et Télégraphes à la même époque

POSTES & TÉLÉGRAPHES
SOUS-SECRÉTARIAT D’ÉTAT. 99,101 et 103, R. d e Grenelle.

les effectifs de l’administration   » compte, à Paris, environ 5 500 Agents de tous grades (Services sédentaires et Ambulants), 2 800 dames employées et 5 100 Sous-Agents (Facteurs des Postes et des Télégraphes, Gardiens de Bureau, Chargeurs, etc.)
Soit, au total, plus de 13 000 fonctionnaires des Cadres.
C’est, à beaucoup près, le plus important service public de la Capitale.

Voici un aperçu Budgétaire : La Poste rapporte annuellement environ 186 ooo 000 fr. ; Le Télégraphe, 37 000 000 fr. ; Le Téléphone, 11 000 000 fr. TOTAL : 234 000000 fr.
Ces trois Services dépensent annuellement : 185 000000 f r ; Excédent des Recettes sur les dépenses (fourni par la poste seule), 49 000 000 f r .
Les Immeubles, le Matériel et l’Outillage des 3 Services représentent une valeur totale d’environ 215 000 000 fr.




 

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Carte postale – Les extractions de dents sont Gratuites

Le Boulevard Bonne-Nouvelle-Carte-publicitaire – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – Le Boulevard Bonne-Nouvelle

Phototypie Pierre Coltman . Paris

Dos simple – non circulé

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On savait déjà faire de la publicité en 1900 … La preuve sur cette carte 

N.-B – Un bon Conseil

Si vous souffrez des dents,

Si votre estomac se fatigue par suite d’une mauvaise mastication, adressez-vous au

Cabinet dentaire

31, boulevard Bonne-Nouvelle

Les extractions sont gratuites

Le Mercredi de 1 à 2 heures

Si ça ce n’est pas une « Bonne-Nouvelle » alors je n’y comprends plus rien … par contre on ne dit pas si l’anesthésie est prévue ?

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Carte Postale Ancienne du théâtre de Montmartre en 1910

Paris 18artt – Le-théâtre de Montmartre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

240 – Paris – Théâtre de Montmartre

éditeur J.H

Dos séparé-circulé à découvert en 1912

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C’est Pierre-Jacques Seveste  qui fera construire le « Théâtre Montmartre » il sera inauguré le Samedi 23 Novembre 1822

Il prendra très vite d’autres noms, Théâtre d’élèves , Galère Seveste , Théâtre du Peuple en 1848 , Montmartre Ciné vers 1914 et enfin en 1922 Théâtre de l’Atelier.

Si l’histoire complète du Théâtre de l’atelier vous intéresse je vous conseille de la lire : ICI


Voici quelques détails que l’on pouvait lire en 1900 sur les costumes et les costumiers qui ont habillé les acteurs de cette époque.

les Costumiers pour Théâtre.

Il n’y a pas à Paris plus de 5 ou 6 maisons fabriquant le costume pour théâtre, quelques scènes possèdent leur atelier des costumes.

Ces services auxiliaires sont souvent de courte durée et  » ne survivent guère à la prospérité directoriale.

« Les Loueurs de Costumes ne sauraient être considérés comme des costumiers pour théâtre. Ils fabriquent des travestis fantaisistes ou ils louent d’anciens costumes.« 

Les costumiers ne travaillent que sur les indications des dessinateurs : Bianchini,Thomas, Choubrac, etc.

Le dessin d’un costume se pave en moyenne 25 fr, les costumes d’une opérette, par exemple, ne sont faits sur mesure que pour les artistes principaux.

Les figurants doivent entrer dans un (type ) général dont les dimensions varient peu.

Voici les Prix dans une pièce luxueusement montée, les costumes coûtent, en moyenne, 250 fr, les prix de tels ou tels costumes, en particulier, varient selon la façon et la qualité des étoffes employées.

Un costume Louis XV coûte de 150 à 1 500 fr, un costume de soubrette, 250 fr, Le manteau du roi dans Hamlet fut payé 5 000 fr. par la Comédie-Française.

Le costume noir de Hamlet, 500 fr, les maillots en coton se payent de 7 à 25 francs, en soie, de 20 à 75 francs et les maillots vénitiens (rayés), 150 fr.

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Tout Paris – Nouvelle Sortie du Métro Place de la République

Tout-Paris-nouvelle sortie du métro place de la république – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris  

492 – Nouvelle sortie du métro place de la République ( IIIe  Xe  XIe arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé -circulé à découvert en 1911

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Laissons la très grande histoire du métropolitain aux éminents spécialistes et parlons de petits détails qui en font la petite ….

Voila ce que l’on pouvait lire en 1900


La traction du Métropolitain se fera par l’électricité
Le Métropolitain ne prendra pas de bagages, si ce n’est ceux tenus à la main par les voyageurs.

 Les voitures contiendront 2 classes. Le prix de transport, quelque soit le parcours, sera de o,25 centimes en première classe et 0,15 centimes en 2e classe.

Les Billets d’aller et retour délivrés avant 9 h du matin à 0,20 centimes.
118 stations et 135 voyages au minimum par jour, dans chaque sens, avec 100 places au minimum par train.

La longueur des trains ne dépassera par 72 mètres et la Vitesse en marche sera au plus de 36 kilomètres à l’heure.

 Le concessionnaire de l’exploitation (la Compagnie générale de traction) versera à la Ville de Paris qui lui livre les travaux d’infrastructure achevés : 5 centimes par billet de 2e classe, ou d’aller et retour et
10 centimes par billet de première  classe .. Soit une moyenne de 5 centimes par place.

Avec 125 millions de voyageurs, au tarif moyen de 15 centimes, les recettes brutes s’élèveront à 18,750,000 fr. Si on évalue à 50 % les dépenses d’exploitation, soit 9,375.00o fr la redevance à la Ville absorbant 6,250,000 fr., il restera au concessionnaire 3,125,000 fr. de bénéfices.

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