L’Auvergne Pittoresque – Le transport du lait au Buron

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L’Auvergne Pittoresque

4444  –  Le transport du lait au Buron

VDC – ELD ( Imprimeur E.Le.Deley .Paris

Dos séparé -circulé à découvert le 20 juin 1917

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C’était l’époque ou les Burons se comptaient par centaines, les burons étaient des petits bâtiments en pierre et couverts de lauze que l’on trouvait sur les montagnes d’Auvergne.

Chaque éleveur  possédait un buron,endroit qu’il exploitait de mi-mai à octobre pour la fabrication de son fromage .

Sur cette carte, les deux hommes transportent ce que l’on appelle une‘gerle’ suspendue par une lanière de cuir à une perche que nos deux vachers posent sur une épaule.

Les vachers sur la carte tiennent un seau appelé « gerlous » qui servait à recueillir le lait au moment de la traite,le lait était ensuite versé directement dans la ‘gerle’ pour être transporté au Buron pour fabriquer ces magnifiques fromages d’Auvergne que sont le salers, le saint-nectaire , le Laguiole , la fourme d’Aubrac et bien d’autres encore !

La pénibilité des conditions de travail des vachers,les normes sanitaires et la modernisation de l’agriculture sonneront l’abandon des burons qui tomberont en ruine avec les années .

Aujourd’hui,ils restent seulement quelques dizaines de burons qui ont été pour la plupart

Transformés en restaurants,gîtes ou musées en souvenir de cette époque .

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Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne

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Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne

Dos séparé – circulé à découvert en 1910

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Notre Manufacture occupe une surface couverte de 40.000 mètres carrés et emploie prés de 3.000 ouvriers ou employés .

C’est un véritable palais du travail,installé d’après les méthodes les plus modernes ,ou tout a été prévu pour faire  vite ,bien et avec agrément

une visite dans nos ateliers est la plus utile leçon qui se puisse donner .

Nos clients ainsi que les voyageurs et Touristes de passage à saint-Étienne sont invités à nous rendre visite; nous leur réservons le meilleur accueil.

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Le verso de la carte est intéressant  et nous montre le suivi apporté  auprès des clients  après avoir  passé une commande à la manufacture !

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(Verso) – Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne

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On se rappelle tous de la manufacture d’armes et cycles de St Étienne

Mais on oublie son fondateur Étienne MIMARD (1862-1944) :

En 1885, avec le stéphanois Pierre Blachon, Ils reprennent, l’idée d’un « tarif album », catalogue présentant les produits de l’entreprise. Ils transforment aussi une petite brochure, Le Moniteur du tir et de la chasse, en une revue, à grand tirage, Le Chasseur français, destinée à un public bien ciblé. Ils donnent le nom « La Manufacture d’armes et cycles de St Etienne » à leur entreprise.

Il diversifie sa production en lançant la marque de bicyclette L’Hirondelle, avec un modèle, La Superbe, qui a, en ces débuts de la petite reine est un succès immédiat. Il fabrique aussi des machines à coudre sous la marque Omnia.

Dans les années 1930, 80  000 armes sortent des ateliers de la Manufacture et 30000 machines à coudre.

La légende rapporte qu’il s’est fait enterrer debout face à son entreprise. Par son testament, ce patron, figure typique des entrepreneurs du XIXe siècle attachés à la ville de leur réussite industrielle, laisse la moitié de ses actions à la ville de St Étienne pour qu’elle œuvre dans le domaine de la formation professionnelle.

Après sa mort en 1944, la Manufacture, devenue Manufrance, connaît encore de belles années jusqu’à la crise des années 1970, crise dont elle ne relève pas malgré les efforts de quelques repreneurs.

Chapeau monsieur MIMARD.


Source :Bruno Benoît pour le Grand Lyon  



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En Auvergne – Sur la Montagne – La Traite des Vaches

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En Auvergne – Sur la Montagne – La Traite des Vaches

Dos séparé -circulé à découvert le 21 /01/1912

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Oti ,sons estré estocados

Nostré bacos boou pas brouchia

Mes lourds titinos sou gruftados

E lou boun lait dréou lo cochia

Etios ne Marcenac

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Je vous donne la correspondance complète écrite au verso de la carte par une amie du destinataire qui sans nul doute est la traduction de ce patois auvergnat  .

« La sans être attachées

Nos vaches vont pas broncher

mais leurs tétines sont gonflées

et leur bon lait doit leur peser »

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Si un auvergnat connait ce patois , il manque à mon avis la traduction de la dernière phrase : (Etios ne Marcenac)

Est-ce un nom propre ou une petite phrases laissée sans traduction ?

Merci de me laisser  un commentaire si vous avez la réponse !

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Isere – Grandes Chartreuse – le Train Bleu 1933

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Carte Photo

Dos séparé – non circulé

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Ou s’est bien arrêté le camion  » le train Bleu  »

Les jeunes demoiselles sont  accompagnées par le prêtre à qui rien n’échappe !

Le pèlerinage des Grandes chartreuses ,un classique pour les croyants et non croyants tellement le paysage est beau !

« Si vous reconnaissez l’endroit ou se trouve le camion merci de me laisser un commentaire »

merci à vous !

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Carte des Fouilles de Glozel

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FOUILLES de GLOZEL  du comité d’Études

Trouvaille de la pendeloque par le comité d’Études

le docteur MORLET vu de dos fait passer l’objet à M.Le Doyen Deperet en blouse blanche .

MGoderman vérifie l’emplacement et la profondeur de l’objet

Photo Charrier – Vichy

Dos séparé – non circulé

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Glozel ,célèbre depuis mars 1924, le jour ou  en défrichant leur champ Émile Fradin accompagné de son grand père découvre une fosse contenant des ossements humains, des instruments en pierre et en os et des fragments de céramique.

Cette trouvaille a vite fait de faire le tour de la région et les spécialistes finissent  par être au courant.

Les premières fouilles sont menées par Benoît Clément début juillet, mais les conditions de cette fouille reste très rudimentaires, utilisant des pioches pour casser la première fosse afin de déterrer divers objets.

Les objets trouvés sont récupérés et après quelques semaines il est décidé que les objets étaient sans intérêt et qu’il valait mieux remettre en culture le champ.

En janvier 1925, Clément s’attribue la découverte du site, mais apprenant la nouvelle  Antonin Morlet, médecin féru d’archéologie décide de financer lui-même de nouvelles fouilles et propose de louer le champ des Fradin pour 200 francs par an en leur laissant la propriété de tous les vestiges mis au jour.

Les fouilles de Morlet commencent en mai 1925 et se poursuivent jusqu’en 1936, pendant cette période Glozel est le sujet de vives polémiques et passionne l’opinion publique  mais surtout la communauté scientifique n’arrive pas à tomber d’accort sur l’origine des objets trouvés.

Il faudra attendre 1983 pour que Ministère de la Culture décide de nouvelles fouilles.

Un rapport seront rendu public en 1995 expliquant que l’on n’a pas trouvé de traces d’un gisement néolithique, ni paléolithique et que l’occupation médiévale était la plus significative et la mieux représentée sur le site, que celui-ci contient des objets de l’Âge du fer, mais qu’il a été enrichi par des contrefaçons.

L’histoire de Glozer n’est peut être pas finie, allez savoir !!

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