Carte de Decize – la Tuilerie en 1900 – Sortie des ouvriers

58-Decize-la-tuilerie-sortie-des-ouvriers – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

11   Decize – la Tuilerie – Sortie des ouvriers

éditeur : JC Autun

dos séparé -non circulé

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Nous voici dans la Nièvre à l’heure de la sortie des ouvriers de la tuilerie de Decize.

Decize dans les années 1910 est une ville de 5000 habitants administrée par monsieur Gros « maire » de son état

la ville est située à 34 kilomètres de Nevers et à 290 kilomètres de Paris

En 1911 deux fabriques de tuiles et briques sont installées à Decize, la maison Boigues (j) et la maison Molette en 1901 quatre fabriques étaient installées sur la commune, les maisons ; Boigues (j) , Gandoulf (Vve), Leblans et Simon.

Même si les ouvriers prennent le temps de sourire au photographe, il ne faut pas oublier les conditions de travail en usine à cette époque.

La plupart du temps dans les usines les conditions et les cadences de travail sont très dures, mais le capitalisme naissant le patronat tient l’avenir de millions de salariés entre leurs mains et en profite.

La notion « le travail c’est la santé » est encore une valeur sûre et le patronat ne se gêne pas pour la rappeler.

C’est aussi l’époque ou l’on construit des quartiers d’ouvriers, inventant ainsi un semblant de protection de l’emploi et l’espoir d’embauche inter génération de même famille.

Le monde ouvrier finira par se révolter de ses conditions de travail et viendront des lois sociales un peu plus justes !

« Juste un petit rappel des heures de travail en France »

En 1793  l’ouvrier à 3 jours de repos par mois, il travaille 9 jours et s’arrête le 10ème, c’est ce que l’on a appelé ‘ le décadi ‘

A partir de 1841 une loi limite le temps de travail des enfants  de douze à seize ans à 12 heures par jour et de 8 heures par jour pour les enfants de huit à douze ans.

Jusqu’en 1892 on travaille encore de 10 à 12 heures par jour sans compter les heures supplémentaires.

Il faudra attendre 1900 avec la loi dite « loi Millerand » la journée de travail de 10 heures, en fixant une l’application progressive sur un délai de quatre ans.

Année 1906, enfin un vrai jour de repos hebdomadaire.

La fin de la première guerre mondiale, amènera en 1919 la semaine de quarante-huit heures et la journée de huit heures.

Loi de 1936 et le Front populaire, instituant la semaine de quarante heures et les congés payés pour tous les salariés.

1982 , Mitterrand et les 39 heures .

1998  la loi Aubry et les 35 heures.


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Carte postale Ancienne – En Morvan – Bœufs au Labourage

En Morvan Bœufs au labourage – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

2034   En Morvan – Bœufs au Labourage

éditeur JO Autun

Dos séparé – circulé à découvert en 1913

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De retour d’un petit séjour aoûtien dans la Morvan « comme d’habitude depuis plus de 30 ans » voici une carte postale pour les nostalgiques des beaux attelages de bœufs !

 Dans ces années 1900 les agriculteurs se comptent encore par millions, au contraire des États Unis la France refuse la mécanisation à grande échelle des Américains.

La France ne parvient pas à faire sa révolution industrielle étant sûre de son agriculture est la meilleure tellement les efforts des 19 siècles ont été importants !

Pour vous donner une idée de chiffre, on compte dans les années 1870 environ 26000000 hectares de terres labourables, en 1913 après une étude des ressources agricoles en hectares de la France les chiffres sont à la baisse avec pas moins de 3 millions d’hectares disparus.

La France bien sur connaîtra dans les années futures des hauts et des bas … mais aujourd’hui on ne peut pas dire que notre agriculture est au meilleur de sa forme (c’est mon point de vue), sachant que la France perd 26 mètres carrés de terre agricole par seconde, près de 80 000 hectares l’an, soit un département tous les cinq ans.

A méditer ?

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Carte postale Ancienne de Chalons-sur-Saone-la Poste

Chalons-sur-Saone-la Poste – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

56 –  Chalon-sur-Saône. – la Poste

éditeur LL (Levy Lucien fils )

Dos séparé – circulé à découvert en1908

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Un petit tour à Chalon-sur-Saône sur l’avenue de la République dans les années 1900.

La poste a déjà belle allure mais comme vous le verrez sur une image google maps ,deux étage ont été rajoutés … je n’ai pas trouvé en quelle année cet agrandissement a été fait .. Bien sur si vous connaissez cette date ,laissez moi un commentaire.

À droite de la porte principale de la poste une colonne Morris du nom de l’imprimeur Gabriel Morris a été placée sur le trottoir.

À cette époque l’extérieur des colonnes Morris servait de supports publicitaires, Chocolat Menier, Alcool Bytth et bien d’autres avaient compris l’importance d’utiliser cette surface.

L’intérieur était parfois utilisé comme kiosque à journaux , pour entreposer le matériel de nettoyage et on pouvait aussi y trouver des toilettes comme c’est certainement le cas sur cette colonne..

Une photo google maps de La poste à Chalons-sur-Saone 2  avenue de la République 100 ans après

la poste à Chalons-Sur-Saone 100 ans aprés

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Vendanges en Beaujolais – Juliénas -St Amour – Pontanevaux

Vendange en Beaujolais - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Vendanges en Beaujolais – Vignoble de M. Arthur Hégar à Pontanevaux (S.-&-L.)

Juliénas -St Amour – Pontanevaux

Tampon : Louis BERNARD

dos séparé – non circulé

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C’est jour de fête, toute la famille Hégar de Pontaveaux et les vendangeurs sont  au rendez vous du photographe.

  Julienas et Saint-Amour, rien que ces deux noms nous donnent l’eau …. non le vin à la bouche !

Pontaneveaux en 1911 fait partie de la commune de la Chapelle-de-Guinchey-les Beaujolais en Saône et Loire

Voila ce que l’on pouvait lire sur Pontaneveaux à cette époque.

Desservant les grands crus de Moulins à Vent, Thorins, Fleurie, Chénas, Juliénas, par la ligne de Paris à Lyon et Marseille par la Bourgogne (à 432 kilomètres de Paris .)

Vins en gros distribué par la société Beaudet (A) et la société Boivin.

Citons le nom du Tonnelier Monsieur Dufêtre (A)

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Carte postale de Sens – Alexandre Dumas et l’Hôtel de l’Écu

Sens hôtel de l’Écu - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Sens – l’Hôtel de l’Écu

Sigle de l’éditeur Phot ND :

Au verso : Ancien établisement Neurdein et Cie – Imprimerie .Succ .Corbeil-Paris – 52,Av de Breteuil – Paris – B3*

Dos séparé – circulé à découvert en 1923

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Voici une petite histoire qui s’est passée dans cet Hôtel de Sens !

En 1848, Alexandre Dumas rêva d’être député.

Il se pré­senta dans le département de l’Yonne. Un jour que dans la cour de l’Hôtel de l’Écu, à Sens, monté sur une estrade improvisée, il haranguait le peuple qui se pressait pour l’entendre, un citoyen l’interrompit en lui criant :

Allons donc ! toi un républicain, jamais. Tu es le fils du Général Dumas, marquis de la Pailleterie. Tu ne parles, dans tes ouvrages, que de ducs et de princes, et tu ne fais rien!… Montre tes mains. Sont-elles celles du travailleur? Sont-elles assez blanches !… Ses adversaires criaient :

—  Bravo !

Alors, Alexandre Dumas, se redressant de toute sa taille superbe, s’écria »

Oui, citoyens, je suis le fils du général Dumas, marquis de la Pailleterie, qui d’un coup de poing renversait un cheval et d’un coup de sabre abattait six ennemis, qui a lui seul, valait un escadron; le Premier Consul l’appela : l’Horalius Codés du Tyrul, et j’en suis fier! Oui, souvent,dans nes livres, mes héros sont des grands seigneurs et des braves! En est-il un de vous qui avouerait qu’il n’a pas lu Les Trois Mousquetaires?  Et, si ma main n’a pas porté la pioche, elle a manié la plume jour et nuit!  Mes livres, en pile, dépasseraient vos têtes ! Mais j entends être surtout et avant tout le plus grand cuisinier de mon temps! Je vous convie tous au déjeuner que je vais préparer moi-même.

Et là-dessus, entraînant ses au­diteurs dans les cuisines, il avise un lièvre qu’il saisit, demande un tablier et un couteau et se met en mesure de confectionner le plus succulent des civets, pendant que son ami, Alphonse Bilbault du Chaffault, fils du premier président de Sens, fait dresser cent couverts en plein air.

Le déjeuner fut ex­quis! Alexandre Dumas fut porté en triomphe dans la ville de Sens et pas une voix ne lui manqua.


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