Carte postale ancienne de Mont-St-Jean – Vue Générale

Mont Saint Jean - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Mont-St-Jean – Vue Générale

imp Daudet-leclerc, A Duciel, successeur , Repr , interdite

Dos séparé circulé à découvert le 7/08/1909

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Voici une vue générale d’une petite ville de Bourgogne , même si pour certains la simple légende de vue générale fait penser à une « drouille « (« carte sans beaucoup d’intérêt pour la personne qui emploie cette définition « !! )

En ce qui me concerne cette CPA est très intéressante et marque un moment de l’histoire de cette petite ville de Mont-St-Jean.

Située à 55 km de Beaune et à 10 km de Beurizot, la ville en 1909 est administrée par le maire Monsieur Debrabant, à noter que la grande maison au premier plan a été le chalet du docteur Debrabant :

(Était-ce le maire de l’époque ou un parent ? ; si vous avez la réponse merci de me laisser un commentaire)

Au deuxième plan une grande demeure et son clocheton qui a été la propriété de Monsieur Perrot (certainement le maire en 1901) et tout au loin l’église et le château.

Quelques chiffres, en 1901 on comptait 816 Mont-Saint-Jeannais et Mont-Saint-Jeannaises, 10 ans plus tard en 1911 le chiffre passait à 797 habitants et au recensement de 2009 le chiffre était de 245 âmes !!

Je ne sais pas si aujourd’hui les magasins sont nombreux en ville, mais en 1911 on comptait 2 Bouchers (Fèvres et Michot) , 2 boulangeries (Blanot et Fiquet), 3 épiceries ( Févres ; Michot et Poussy frère et sœur )

,1 horloger ( Duviquet), 4 hôtels ( Byzantiner; Blanot; Friquet; Pocard), 1 modiste ( Madame Velard) et bien d’autres petits métiers de l’époque.

  Voila, vous voyez il y a toujours quelque chose d’intéressant même sur un vue générale !!


 

 

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Carte postale de Saint Aubin – Charancy – Un coin du pays

Saint Aubin Charancy – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4. – saint-Aubin – CHARANCY – Un coin du Pays

Pothain, éditeur, Avalon

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Difficile ces jours ci de ne pas penser à la Nièvre !

Nous voici à Charancy petit village de la Nièvre département où j’ai passé de très bons moments de ma vie.

Sur le devant on pourrait croire à un vélo, mais il n’en est rien c’est bien un cyclomoteur.

Si vous regardez de plus près (cliquez sur l’image) vous apercevez la carotte du tabac sur la façade de la maison et en dessous de cette carotte un fagot de branches.

C

Ce fagot était appelé « le bouchon » en voici l’histoire
Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.
Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».
Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.
Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.
C.Chenault

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Pougues-Les-Eaux – Le Lavoir du Crot Mouton

Pougues le Eaux le lavoir - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Pougues-Les-Eaux

Le lavoir du Crot Mouton

J.L,éditeur à Pougues-Les-Eaux

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Quand on parle de cartes postales des villes de stations thermales on se dit très souvent « drouilles en perspectives », et bien pour ne pas confirmer cette stupide idée ,voici une CPA assez intéressante sur une thématique aimée de beaucoup. 

Le lavoir n’a pas toujours existé et pendant très longtemps une simple pierre ou planche de bois  inclinée au bord d’une rivière ou une pièce d’eau suffisait pour faire la lessive.

C’est presque le cas encore sur cette carte où ce point d’eau dans la ferme est quand même appelé lavoir.

Et pourtant les autorités médicales prennent  conscience des principes d’hygiène et mettent l’accent sur la salubrité publique des villes et villages en demandant de s’équiper de lavoirs adaptés a ce travail pénible des lavandières ,il y aura même une loi du 3 Février 1851 votant un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs. 

On pouvait à cette époque estimer l’importance d’une ville ou d’un village au nombre de lavoirs qu’il possédait, bien sur de nombreux lavoirs ont été rasés mais heureusement il en reste encore un grand nombre .

Voici un site vraiment formidable ou des centaines de lavoirs sont répertoriés : 

Les lavoirs de France

Si vous savez ce qu’est devenu ce lavoir et cette ferme ,merci de me laisser un commentaire !

 

 

 

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Carte postale Ancienne de Sardy-les-Épiry – La Place

Sardy les épiry - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

273  – Sardy-les-Épiry – La Place

E .Goulet ,Lib . Éditeur, Clamecy (Nièvre ) . CFM

Dos séparé -circulé à découvert en 1907

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Voici une carte sans trop d’animation ,mais qui reste une carte tout de même très intéressante pour plusieurs petites raisons.

Nous sommes dans un petit village de la Nièvre à 39 kilomètres de Clamecy et de 9 kilomètres de Corbigny , Monsieur Simons (Ch) est le Maire à cette époque (1910) des 429 habitants de Sardy-les-Épiry.

L’éditeur marqué sur cette carte est monsieur E.Goulet ,libraire à Clamecy, mais à droite de la carte on distingue un cercle avec les trois lettres CFM ,qui correspondent aux initiales de l’éditeur Chartier Frères de Montargis (45).   

Cet éditeur de Montargis (Chartier Frères) était connu pour proposer les services d’un photographe-opérateur à la demande des éditeurs locaux ,c’est le cas  pour cette carte mais aussi pour beaucoup d’autres comme par exemple la très belle carte de l’arrivage du lait par les voitures à chiens de BRIARE de l’éditeur Laurian.

Voila les cotés intéressants de cette carte ,petit village ,beau cliché , petit éditeur libraire et collaboration avec l’éditeur et surtout photographe de talent  » Chartier Frères ».


il ne m’en faut pas beaucoup plus pour bien démarrer ma journée !

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Migennes – Route de Cheny -Cité Veille de de Fête

Migennes - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Migennes – Route de Cheny -Cité Veille de de Fête

Édition Cornu-Mathieu

Dos séparé -circulé à découvert en 1907

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On prépare la fête à Migennes ,attelages ,voitures et roulottes  sont au rendez vous !

Mais quelle est donc cette fête  ? , à cette époque  le marché est tous les jeudis et les fêtes communales sont le 2éme dimanche de juin ,le 2éme dimanche d’Aout et le 2éme dimanche d’Octobre.

Pour les fêtes Patronales il fallait venir à Migennes le 9 février et le 19 Mai (ou le Dimanche suivant).

Migennes à cette époque est une ville de 2473 habitants située à 2 kilomètres de Laroche ou se trouve la Gare  et 10 Kilomètres de Joigny , le Maire est Monsieur Ternuel .

Citons aujourd’hui quelques noms de professions souvent oubliés dans mes descriptions  , la Sage femme  « Madame Brochard » , les Pharmaciens   » Bertrant Émile » et Monsieur « Dubois » ; les horlogers « Diat (F) et « Roblin » et pour finir le métier de *Ferblantier* tenu par Monsieur Boisseau .

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*Avant l’arrivée de l’aluminium ou du plastique,les objets fabriqués par le ‘Ferblantier’ avaient une très grande importance dans la vie de tous les jours .

De la théière à la bouilloire en passant par les moules à gâteaux,les passoires, les louches les gobelets et bien d’autres objets encore ,les Ferblantiers fabriquaient en fer blanc tous les objets de la vie courante .

Plus résistant et plus léger que les objets en terre cuite où en bois ce fer-blanc recouvert d’une fine couche d’étain pour le protéger contre la rouille trouva très vite sa place dans de nombreux foyers.*



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