Un tombereau de fumier se renverse sur M. Vincent habitant de Courtenay – Courtenay Faubourg Notre Dame

Courtenay Faubourg Notre Dame

Un petit montage photo pour illustrer cette histoire arrivée le 2 février 1912 à Courtenay. M. Vincent venait de décharger un tombereau de fumier quand le cheval se mit à prendre le trot. Le conducteur, qui tenait l’animal à la longe, essaya vainement de le retenir. N’ayant pu abandonner la longe, il fut entraîné et tomba sous le tombereau dont une roue lui passa sur la poitrine, pendant que le cheval continuait sa course. M. Vincent se releva sans aide et put même rentrer chez lui. Ce ne fut qu’au moment où il arrivait dans sa chambre qu’il eut une faiblesse. Il dut s’aliter. Une heure plus tard, il expirait, succombant à une hémorragie interne.

(Ne cherchez pas à acheter cette carte postalecar elle n’existe pas. ( c’est un montage photo que j’ai fais pour illustrer cette histoire de 1912)

 

 

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Un conscrit introuvable à Courtenay en 1925 – La rue de la Poterne d’hier à Aujourd’hui

Bonjour à tous
Il aurait pu être un enfant comme tous les autres, un petit Curtinien de 10 ans jouant dans les escaliers de la rue de la Poterne dans les années 1915, mais sa vie sera trop courte.
Dans les années 1925, la grande guerre reste dans tous les esprits et pas question de ne pas faire son service militaire quand arrive l’âge de 20 ans.
En 1926, un conscrit de Courtenay reste introuvable.
Les gendarmes sont chargés de retrouver un insoumis aux lois militaires, Ernest Duveau, né en 1905 à Courtenay. Les gendarmes décident donc d’interroger la mère d’Ernest.
La mère de ce dernier ayant déménagé de Courtenay vit maintenant à Piffonds dans les bois du hameau des Chevaliers chez le bûcheron Duvaldier. Après un assez long interrogatoire, Léontine Duveau s’embrouille dans ses déclarations, déclarant tout d’abord qu’elle ne savait rien, ensuite qu’elle avait mis son enfant à l’Assistance publique du Loiret, un mois après sa naissance.
Prise en flagrant délit de mensonge, la mère raconta le pire scénario inimaginable et qu’en réalité elle avait tué son enfant et qu’elle avait enterré son petit corps dans un champ à Courtenay.
Il n’y aura pas de condamnation pour le meurtre de cet enfant, les faits remontant à 20 ans, ce crime sera couvert par la prescription.
Je ne sais pas si le corps d’Ernest a été recherché et retrouvé, dans tous les cas, que son âme repose en paix et aucune miséricorde à celui qui touche un enfant..
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Photo de la Gare de Courtenay avec son personnel

Photo de la Gare de Courtenay avec son personnel

Bonjour à tous. Belle et rare Photo de la gare de Courtenay avec une bonne partie du personnel. La ligne 748 Montargis à Sens longue de 61,814Km est déclarée d’utilité publique le 19 juin 1868. Son ouverture est en date du 19 octobre 1874. À l’origine une seule voie, mais en 1881 une deuxième voie sera mise en place. Les concessionnaires de cette ligne seront nombreux citons les plus importants : MM. de Bussière, Donon et Tenré en 1870 (compagnie du Chemin de fer d’Orléans à Châlons). Ensuite reprise de la ligne par l’État Français le 18 mai 1878 et quelques jours après par l’administration des Chemins de fer de l’État le 25 mai 1878 (compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon) et par là (Méditerranée) le 20 novembre 1883. La ligne verra sa fermeture pour les voyageurs le 2 octobre 1938 et pour les marchandises en 1958. À noter, un service mixte rétabli pendant la seconde guerre de 1940 jusqu’à la libération. Bien dommage que toutes ces petites lignes ferroviaire n’existent plus et que les gares sont détruites ou tombent en ruine. Rendez vous compte plus de 40 000 km de lignes ont été détruits en France en à peine 100 ans.. ! Heureusement, Il nous reste la chanson du petit train chanté par André Claveau..lol
Pascal

 

 (André Claveau – Le petit train)
p’tit train s’en va dans la campagne
Un p’tit train s’en va de bon matin
On le voit filer vers la montagne
Tchi tchi fou tchi tchi fou
Pleins d’entrain…
Dans les prés, il y a toujours des vaches
Etonnées de voir encore passer
Ce p’tit train qui lâche des panaches
Tchi tchi fou tchi tchi fou
De fumée…
La garde-barrière agite son drapeau rouge
Pour dire bon voyage au vieux mécanicien
Mais dans les wagons nuls voyageurs ne bougent
Car ils prennent tous le car et le train ne sert à rien…

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Carte postale Ancienne de Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Allons faire un petit tour rue de la Levrette à l’angle de la rue des Boucheries avec cette photo montage mélangeant trois époques, 1900,1930 et aujourd’hui. La grande guerre est enfin terminée et la grippe espagnole n’est plus qu’un mauvais souvenir. La France retrouve un peu de joie après avoir honoré plus de 1,3 million de militaires décédés au cours de la Grande Guerre. La ville de Courtenay compte à elle seule 95 de ses enfants morts pour la France. Dès 1900, la pharmacie Sinard est déjà à l’angle de la rue de la Levrette, l’autre pharmacie installée place du marché est la propriété de M. Buisson. Une décennie plus tard, la pharmacie Sinard est toujours en place et la bourrellerie est l’affaire de M. Girault Frazier. Les années passent et l’ancienne bourrellerie de M. Girault change de nom pour devenir l’affaire de M. Fontaine. En 1937, la maison Fontaine-Clocher est déjà bien connue des Curtiniers, mais elle se partage le travail de Bourrellerie et de Sellerie avec la maison Maunoury. La pharmacie Sinard à changé de nom et a cédé son officine en 1935 à M. Lémenager-Ragot. Merci à Sylvie de m’avoir prêté la photographie de la bourrellerie qui appartenait à ses grands-parents.

 Pascal     

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La jeunesse et les débuts d’un chansonnier nommé Aristide Bruant

Voici une petite animation d’Aristide BRUANT, si vous aimez l’artiste rejoignez nous à la confrérie de Bruant ( https://www.facebook.com/confreriedebruant) qui propose d’associer culture et convivialité, pour mieux fêter le talent et la mémoire du plus grand chansonnier de tous les temps, artiste aux multiples talents, enfant de Courtenay !

( texte de 1930 sur Comoedia) – La biographie d’Aristide Buant revenait de droit à Mme Jeanne Landre, ( 1874-1936 ). Journaliste, critique et romancière française appelée la romancière de Montmartre et le disciple moderne d’un Mürger encore plus bohème que l’original qui connaît bien son Montmartre et ses Montmartrois, elle a donc documenté, écrit et publié cette histoire du curieux argotier.

Bruant naquit le 6 mai 1851 à Courtenay, dans le Loiret ; son grand-père, Edmé Bruant, avait servi au 3e grenadiers, son père. faisait valoir quelques biens, sa mère travaillait à l’aiguille. L’enfant prit des leçons-de latin avec le curé de Courtenay; ce dernier lui demandait, en revanche, de chanter aux offices. Mais le futur chansonnier dut quitter son Courtenay natal pour étudier au collège de Sens, les vieux Bruant ayant décidé de faire de leur fils un monsieur – il y fut un remarquable élève, et Mme Jeanne Landre produit même un document qui prouve son application: « 15 juillet 1862. Notes de l’élève Bruant: instruction religieuse: bien: Grec: très bien. Latin: assez bien. Musique vocale assez bien. Histoire,’géographie: bien. » Il y rimait aussi déjà quelques chansonnettes dont une, Les Bottes du Gendarme, nous est révélée :

Si l’on changeait sa chaussure.,,

Le gendarme, c’est certain,

Mourrait comme une bouture

Que l’on change de terrain.

C’est un curé sans calotte,

C’est un arbre, sans sa fleur,

Un gendarme sans Ses bottes

C’est un flacon sans odeur.

Ses parents sont venus s’installer à (Paris, place Dauphine ; ils ont éprouvé des revers, et Aristide quitte le lycée pour entrer en apprentissage chez un bijoutier de la rue Vieille-au-Temple, qui lui délivre, deux ans plus tard, le certificat suivant: « Je certifie que Bruant, Louis-Aristide, est entré chez moi comme apprenti bijoutier et qui la fini son temps. 

Bruant a atteint dix-neuf ans et vit avec son père et sa mère de la rude vie faubourienne: en cinq ans, On a changé huit ou dix fois de-domicile: place Dauphine, boulevard Richard Lenoir, cour de Ménilmontant, boulevard de Ménilmontant, rue Basfroi, rue Sedaine,. rue de Charonne, boulevard du Prince-Eugène, Charenton, rue de Montreuil. Comment voudriez vous que l’historiographe des « dos » et des « marmites » n’eût point connu pavé par pavé Ménilmuche et la Bastoche? Il y a vécu son adolescence.

Survient la guerre. Aristide s’enrôle à Courtenay dans une compagnie de francs-tireurs qui garde dans les bois environnants un silence prudent. Puis en 1871 il reprend son métier, travaille rue des Haudriettes, rue des Juifs, rue de Turenne, chez des bijoutiers qui se déclarent satisfaits de ses services, de son honneur et de sa probité ».

‘Après un court séjour à Saint Mandé, il habite maintenant boulevard de Mazas, un peu plus tard rue de Citeaux. Le 15 janvier 1875 à vingt-quatre ans ses parents l’ont pourvu d’un remplaçant au régiment, Bruant est admis en qualité d’expéditionnaire aux chemins de fer du Nord. Il gagne 116 fr. 66 par mois. En 1876, il « est augmenté de 100 francs; du coup, on loue un logement plus luxueux, cours de Vincennes.

Cependant, notre enfant du Loiret devenu parigot a fait moisson de termes argotiques. « II en émaille le monologues, les chansons que lui inspirent les circonstances, dit Mme Jeanne Landre ; il s’amuse à rimer, emprunte un air sur lequel il rythme des couplets, et une nuit, dans une guinguette. il s’est fait applaudir. »

Bruant a connu là un tonnelier nommé Sellier — il sera le ténor Sellier, qui le fait embaucher, c’est le mot, chez Robinson, près de la barrière du Trône; cachet : cinquante sous et un verre de vin.

Puis il passe au concert des Amandiers ; il paraît en scène vêtu d’un frac. Puis chez Darelli, à Nogent, comme comique à 200 francs par mois.

Enfin il auditionne à l’Epoque, où on l’engage ; offre sa démission à la Compagnie du Nord qui l’accepte.

Et le voilà lancé, lancé pour un premier lancement, car nous sommes loin encore du complet de velours, de la ceinture rouge et du feutre a larges ailes.

Aristide se présente au public en jaquette, et coiffé d’un chapeau haut

de forme, « un huit reflets d’un tel éclat que les alouettes s’y précipiteraient. »

Bruant, chanteur mondain. Qui l’eût cru?.

 

 

 

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