Hénonville (Oise )-Rue Bamberger

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91  –  Hénonville (Oise )-Rue Bamberger
J.Briolay,Ph,Le Ruel (S-et O) – Collection Rayé
Dos séparé – circulé à découvert en 1910

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Belle animation sur cette carte postale d’Hénonville, pas moins de 17 enfants posent pour le photographe
Hénonville en 1911, est une petite ville de 572 habitants qui se situe à 29 km de Beauvais et à 3 km de d’Ivry-le-temple
Le maire est Adam Dalleré et le sous-lieutenant Favre est le responsable des sapeurs pompiers.
Aucune chance de ne pas voir l’épicerie  Guerin – Rayé le pignon de la maison étant bien utilisé pour en faire sa publicité .
La maison de madame « Veuve » Tiffier est la seule boulangerie en 1911 à Hénonville .
Deux fabriques de boutons en nacre à Hénonville à cette époque, la première dirigée par Madame Ducatel et ses fils et l’autre par M. Dalleré.
Le cordonnier est Monsieur Gourdoux et la Distillerie appartient à Monsieur Petit et Madame Jarlet
Allez, pour n’oublier personne, Monsieur Thierry,  le menuisier et Messieurs Fremont (B) , Masselin , Tremblay  et Trubert  ‘les épiciers’ .
Les aubergiste sont M. Lemaire (A) et M. Rayé (S), le Marchand de bois Monsieur Delaruelle (J) et pour finir l’agriculteur certainement le plus important Monsieur Petit (G). A noter aussi la présence du château D’hénonville propriété à M. Bamberger.

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Une petite vue du même endroit 100 ans plus tard, le petit Tabac buvette a disparu et le ravalement de la façade  à fait disparaître notre publicité pour la maison  Guérin-Rayé.

 

Photo,Google maps 
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Clermont (Oise) – École de Préservation – Entrée principale

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Clermont  (Oise)  –  École de Préservation – Entrée principale

vendenhove,Liancourt.

Dos vert pale – non circulé

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C’est en 1895 que la première école de préservation publique pour filles est ouverte à Doullens, celle de Clermont dans l’Oise est ouverte en 1908 étant destinée à la rééducation des jeunes fille mineures délinquantes.

En 1906, la majorité pénale passe de 16 à 18 ans, les jeunes sont considérés comme des mineurs pénaux jusqu’à 18 ans, mais la majorité civile est à 21 ans.

Je n’ai trouvé que très peu de témoignages sur les conditions de vie dans ces écoles à part quelques textes du studio Henri Manuel qui  réalisa une commande de reportage  entre 1929 et 1931 sur les prisons et les institutions pour mineurs relevant du ministère de la Justice.

Le but étant de sa volonté de démontrer que la prison n’est pas seulement un lieu de détention et de punitions, mais aussi de rachat par le travail.

Il est clair que les conditions de vie de ces jeunes filles dans les écoles de préservation, ne sont pas aussi bonnes que voudrait le faire croire le ministère de la Justice.

Beaucoup de mise en scène des directeurs des écoles ne peut cacher le désarroi, la tristesse et les conditions de vie dans ces établissements.

Le directeur trône invariablement à son bureau, les lieux sont austères et incarnent l’autorité de l’école de préservation de Clermont-de-l’Oise.

Le mur du fond est plus que révélateur de l’austérité générale des bâtiments, la décoration se réduit à quelques photographies perdues sur un pan de mur d’une pièce haute de plafond

Un petit poêle est censé chauffer une pièce de plusieurs centaines de mètres carrés.

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Le texte  sur le  rapport du studio Henri Manuel texte de Françoise Denoyelle .


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Carte photo – Duvy – Vive la classe 1928

Carte photo - Duvy - vive la classe 1928 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte photo – vive la classe  1928 – Duvy

Dos séparé – non circulé

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Vive la classe, il était de coutume de fêter ou d’enterrer la classe.

La classe était l’ensemble d’un groupe né la même année appelé sous les drapeaux, le conseil de révision étant le premier jour de la classe.

A cette occasion les jeunes appelés défilaient dans les villes ou villages accompagnés souvent d’une petite fanfare pour fêter leur classe.

Sur cette carte photo les jeunes gens fête leur classe 28, mettant ainsi symboliquement la classe 27 à la porte.

Ce passage de flambeau donnait lieu pour la classe mise à la porte de faire aussi la fête en fêtant l’enterrement de leur classe.

Toutes ces fêtes étaient comme le montre cette carte photo un bon moyen de boire un bon coup et de fraterniser à la camaraderie et à l’amitié !

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil – Atelier de Finissage

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil –

N° 6 – Atelier de Finissage

imp.Debray-Bollez,à Crèvecœur

Dos séparé – non circulé

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Dernière carte de la série de six  , l’atelier de finissage .

Le cuir a été tanné , tracé ,coupé ,assemblé , formé, cousu et maintenant dans les mains des finisseuses !

Si vous connaissez l’histoire de La maison « Blassier,Beaussang et H.Dauteuil » ou si vous avez de la documentation sur cette maison de Mouy en picardie !

N’hésitez pas à me laisser un commentaire .

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil –Atelier des Piqueuses

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil –

N° 5 – Atelier des Piqueuses

imp.Debray-Bollez,à Crèvecœur

Dos séparé – non circulé

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l’atelier des piqueuses , peu ou pas de machines à piquer apparentes dans l’atelier .

les ouvrières de Mouy devaient certainement coudre les tiges et les semelles à la mains.

Pourtant la machine  à coudre les tiges et les semelles  existait déjà à cette époque avec l’invention dès 1856 de l’américain Lyman Reed Blake qui inventera de nombreuses machines pour aider à accélérer le processus de la fabrication des chaussures.

Aujourd’hui quand on voit le prix d’une paire de chaussures cousues main, cela me laisse rêveur !



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