Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil – La Coupe

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil –

N° 4 – La Coupe

imp.Debray-Bollez,à Crèvecœur

Dos séparé – non circulé

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Les peaux brutes de bœufs, vaches, veaux, taureaux, porcs, chèvres, chevreaux, agneaux et moutons  sont devenues des cuirs prêts à être coupés par les ouvriers de l’usine !

La qualité du cuir dépend de plusieurs facteurs, la première est l’origine de l’espèce animale qui fournit la peau, des conditions de la vie de l’animal, des bonnes conservations des peaux en attendant le tannage et bien sur le tannage qu’il soit végétal ou minéral.

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil – La Broche

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil –

N° 3 – La Broche

imp.Debray-Bollez,à Crèvecœur

Dos séparé – non circulé

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Dans les années 1900,l’industrie de la chaussure à MOUY est encore en plein essor, hommes, femmes et enfants de la même famille travaillent dans ces ateliers chauffés par un simple poêle à charbon, placé au beau milieu de l’atelier.

Les journées sont longues et l’horloge rythme le temps !

On est loin des 35heures d’aujourd’hui puisque les 10-12h de travail par jour sont de rigueur.

Après la guerre de 1914, les industries s’affaiblissent peu à peu et  sonne  le commencement des fermetures unes à unes de ces usines de fabrication de chaussures !



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Maison Blassier,Beaussang – Accés aux differents services

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil –

N° 2  –  Allée de 120m donnant accès aux différents services

imp.Debray-Bollez,à Crèvecœur

Dos séparé – non circulé

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Un petit survol  des horaires de travail en France.

En 1793  l’ouvrier à 3 jours de repos par mois, il travaille 9 jours et s’arrête le 10ème, c’est ce que l’on à appelé ‘ le décadi ‘

A partir de 1841 une loi limite le temps de travail des enfants  de douze à seize ans à 12 heures par jour et de 8 heures par jour pour les enfants de huit à douze ans.

Jusqu’en 1892 on travaille encore de 10 à 12 heures par jour sans compter les heures supplémentaires.

Il faudra attendre 1900 avec la loi dite « loi Millerand » la journée de travail de 10 heures, en fixant une l’application progressive sur un délai de quatre ans.

Année 1906, enfin un vrai jour de repos hebdomadaire.

La fin de la première guerre mondiale, amènera en 1919 la semaine de quarante-huit heures et la journée de huit heures.

Loi de 1936 et le Front populaire, instituant la semaine de quarante heures et les congés payés pour tous les salariés.

1982 , Mitterrand et les 39 heures .

1998  la lois Aubry et les 35 heures.


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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil – Vue de l’Atelier

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Maison Blassier,Beaussang et H.Dauteuil –

N° 1  –  Vue de l’Atelier principal

imp.Debray-Bollez,à Crèvecœur

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Première carte d’une série de 6 montrant les différents ateliers  de fabrication des chaussures pour la manufacture de :

« Blassier,Beaussang et H.Dauteuil »

Manufacture  située à MOUY dans l’Oise , ville de 3.454 habitants en 1911 .

La ville de Mouy compte à cette époque pas moins de 9 manufactures ou usines de chaussures

La manufacture BATARD  ,La manufacture GARNIER la fabrique DERBERGUE , ,la fabrique LEGROS , la fabrique MIGNOT  .

Les maisons  BELLANT, BRILLARD et RABBE et bien sur la manufacture :

BLASSIER -BEAUSSANG.

Tout cela pour dire que le petit monde de MOUY ,vivait au rythme de la chaussure.

La suite aux  5 prochaines cartes !

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Villers Cotterets -Le parc-Passage des Châtaigniers

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Villers Cotterets -Le parc-Passage des Châtaigniers

Risse ,Lib ,éditeur .

Dos simple -circulé en 1904

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On prenait son temps en 1900, la route est peu fréquentée mais le gardien est toujours à son poste.

Le métier de garde barrière n’était pas de tout repos, Il fallait être présent toute la journée, dimanche compris.

Manœuvrer la barrière n’était pas toujours facile, il fallait tirer à la force des bras une lourde barrière qui se déplaçait sur de grosses roulettes, la tache devenait encore plus dure quand il neigeait ou gelait.

Charrettes, fiacres, voitures et troupeaux étaient les usagers privilégiés de cette barrière, pour les piétons il existait des portillons libres d’accès

Indépendants à la barrière.

Par la suite on passa à un système beaucoup moins pénible pour manœuvrer les barrières  grâce un treuil actionné par une manivelle.

Ensuite les barrières manœuvrées électriquement, et aujourd’hui les barrières automatiques.

Finis le sourire de la garde barrières ou du garde, et la petite conversation qui suivait en attendant le train.

Vive le progrès !!

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