Les Petits Métiers Parisiens – La Marchande de Colliers et Bracelets
Imprimerie H. Laas, E Pécaud & Cie, Paris
Dos séparé – non circulé – Publicité : Desserts Coquin Ste-Savine ( Aube)
§
Le Paris de 1900 est une grande ville peuplée de prés de 3 millions de Parisiens dont le quart de cette population vivent dans des taudis et n’ont pour la plupart que très peu de moyens. Vivant bien souvent dans une pauvreté totale « la belle époque » pour eux n’est pas facile tous les jours. Il existe bien des caisses syndicales et patronales organisées par métier et dont certaines avaient déjà mis en place des mécanismes d’assurance chômage, mais très peu peuvent en bénéficier n’ayant pas pu ou n’ayant pas eu les moyens de payer les cotisations. Pour un grand nombre de ces exclus Parisiens ces petits métiers étaient un bon moyen de survivre. On peut difficilement imaginer le nombre de ces petits métiers et leur diversité, en passant par cette charmante vieille dame vendeuse de collier pour arriver à l’arracheur de dents en passant par: l’arroseur public, le cardeur de laine, le chiffonnier, le porteur d’eau, le raccommodeur de sac, le ramasseur et vendeur de bout de cigare, le rétameur, le tondeur de chiens au bord de la Seine, l’homme-sandwichs, le marchand de plumeaux, le marchand de marrons, le marchand de soupe etc. etc. car la liste est trop longue…