Les troubles de Limoges – Barricade de la rue Montmailler

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Les troubles de Limoges

Barricade de la rue Montmailler en face l’Hôtel veyriras 17 avril 1905

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Durant tout le mois d’avril 1905, les ouvriers céramistes vont répandre l’agitation dans la ville, protestant contre les conditions de travail difficiles et les bas salaires.

Les grèves se généralisent en même temps dans d’autres corporations, les ouvriers de la chaussure et du feutre, les imprimeurs suivront le mouvement  et feront parties des premiers à se mettre en grève.

Le 17 avril, un cortège formé après un meeting se rend à la préfecture demander la libération d’ouvriers arrêtés.

Âpres le refus du préfet et l’intervention du maire Émile labussière , les manifestants gagnent la prison départementale et en défoncent l’entrée.

Âpres de violents affrontements les ouvriers se réfugient dans le jardin d’Orsay mais les militaires ouvre le feu et prend le jardin d’assaut.

Suite à cet assaut on déplore plusieurs blessés et un mort Camille Vardelle (19 ans), ouvrier porcelainier.

Âpres les funérailles de ce jeune ouvrier suivi par des milliers de personnes, les mouvements continueront encore quelques temps mais les salariés n’obtiendront pas satisfaction sur leurs principales revendications.

Mais tous ces évènements donneront à Limoges le surnom de ville rouge au point qu’un dessin parait dans

L’assiette au beurre avec la légende .

’Faites-nous peur, Monsieur Jaurès , parlez-nous de Limoges’ ! !

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