Voici la deuxième carte photo du piégeur de loutre. À la différence de l’autre carte déjà sur le site l’animal semble encore vivant et plus petit. Il faut quand même que je vous rappelle que dans les années 1910 on est encore persuadé (à tort) que la loutre est un fléau pour les rivières, étangs et lacs et pour cette raison on la chasse et on la piège de nombreuses manières. On prend le plus souvent la loutre au piège, mais on pouvait aussi la chasser. Si la chasse était moins productive que le piégeage, elle était plus sportive et plus riche en émotions pour « les chasseurs ». Il y avait trois manières de chasser la loutre, à l’affût, à la « billebaude » et à courre. La chasse à l’affût se faisait le plus souvent par des chasseurs de canards à la hutte qui étaient la plupart du temps avertis par les appelants qui cherchaient à s’envoler dès qu’ils apercevaient une loutre quitter la rive et nager dans leur direction. Les chasseurs devaient tirer très vite dès que la loutre était à portée de fusil car à la moindre alerte la loutre disparaissait en plongeant. La billebaude était pleine d’imprévus et on employait généralement des chiens « griffons de Vendée ». Le chasseur devait commencer à « appuyer » ses chiens dès le lever du soleil, en commençant à plusieurs centaines de mètres au-dessous de
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Carte postale photo d’un Piégeur de loutre en 1913 à Létanne
N’étant pas un grand spécialiste de ce genre de carte et de chasse, j’ai fait appel à des associations de piégeurs et de chasseurs pour identifier cet animal (Merci à Jean-Baptiste et à Pierre). C’est après mûre réflexion de tous ces professionnels que le verdict est tombé. Il s’agissait bien de loutres très reconnaissables par leur taille et surtout à leurs oreilles courtes de 2 à 3 cm de longueur et de la présence de taches blanches sur la gorge et le menton. Avant toutes choses je tiens à dire que depuis 1972, il est interdit de chasser et de piéger la loutre en France. La loi du 10 juillet 1976 (A.M.du 17 Avril 1981) prévoit que toute destruction – Volontaire ou Involontaire – soit punie d’une amende pouvant atteindre 10 000 €. La fourrure de la loutre, qui joue un rôle important dans la survie de l’espèce, a bien failli causer sa perte, car sa fourrure aussi soyeuse qu’imperméable lui conférait une grande valeur commerciale et tout Continuer la lecture
Carte Postale Ancienne – Antrain – La Fontenelle – Le carrefour de Chevrigné d’hier à Aujourd’hui
Environs d’Antrain – Le carrefour de Chevrigné
éditeur Mary Roussellière – Rennes
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Comme l’indiquait l’éditeur de cette carte postale, cet endroit se trouve sur la commune de la Fontenelle à environ deux kilomètres de la ville d’Antrain sur la départementale 155. En 1900, le maire de La Fontenelle est monsieur Mazure, pas grand-chose à cette époque sur la commune à part la présence de M. Paul Sevène fabricant de beurre en gros et du granite de M. Langlais à noter quand même la présence sur les terres du château Le Val appartenant à M. Bellier-Duverger. Voici l’endroit plus de cent ans après l’édition de cette carte ( passer le curseur de votre souris sur l’image )
Faubourg Saint Jacques de Buxeuil d’hier à aujourd’hui
Faubourg saint Jacques de Buxeuil
Algret, photo, La Haye-Descartes
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Un petit clin d’oeil à Aurélien pour qui cette ville de Buxeuil située dans le département de la Vienne lui rappelle son grand-père. Cette carte postale date des années 1910, mais pour être plus près de l’époque du grand-père d’Aurélien je vais vous donner quelques renseignements de la vie en 1925 à Buxeuil. À cette époque la ville compte 701 habitants et le maire est M. Bougrier. L’agriculture dans cette région se porte bien comme un peu partout en France à cette époque et les agriculteurs sont nombreux, commençons par les familles Cavillier, Crépin, Doucet, Dubois, Maurice, Philipponneau, Ouvrard et pour finir la famille Raimbault. Même si l’agriculture compte bon nombre de travailleurs nombreux buxeuillois et Buxeuilloises travaillent à la Continuer la lecture
Carte postale Ancienne de Bernières sur Mer – La Gare à la belle époque
Bernières – La Gare
éditeur LL
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En 1910, le maire monsieur Tesniére et les 876 habitants de Bernières-sur-Mer sont fiers de leur gare et du Chemin de fer du Calvados qui exploite la ligne de Caen à Dives Cabourg, Arromanches, Bayeux et Port-en-Bessin. En 1910, les bains de mer sont déjà très prisés et les villes comme Ouistreham, Lion-sur-Mer, Luc-sur-Mer, Hermanville-sur-Mer, Saint-Aubin-sur-Mer, Courseulles et bien sur Bernières-sur-Mer qui n’échappe pas au phénomène balnéaire grâce en grande partie à l’apparition et l’utilisation du chemin de fer par les touristes. Située à 20 kilomètres de Caen et à 267 km de Paris cette gare existe toujours mais le bâtiment est devenu l’office du tourisme de Bernières-sur-Mer. À la même époque les hôteliers dans la ville sont au nombre de quatre, l’hôtel de M. Blanchard, de M. Vigne, de M. Maréchal et celui de M. Lemarchand. À noter la présence des 2 châteaux de Bernières celui du Barron de Brunet et celui de la vicomtesse de Milhau.