Foret de l’Isle Adam – Fabricants d’échalas – prés Presles

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Foret de l’Isle Adam – Fabricants d’échalas – prés Presles

Imprimerie photographie J.Fremon

Dos séparé

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Voici une Carte Postale peu courante qui nous montre un lieu de fabrication d’échalas en pleine forêt de l’Isle-Adam prés de Presles à environ 30 km au nord de Paris.

Cet ancien métier était encore pratiqué en Île-de-France il y a une petite centaine d’années consistait à réaliser des piquets en bois de châtaigniers, les branches coupées d’une longueur voulue étaient ensuite fendues en 4 ou 6 dans le sens de la longueur.

Ces échalas étaient ensuite utilisés surtout dans les régions viticoles pour attacher la vigne, mais étaient utilisés aussi pour la fabrication de clôture à claie-voie.

À l’heure où il est bon d’etre écologiste, ces clôtures que l’on trouvait vieillottes il y a quelques années, ont retrouvé leur place dans de très nombreux jardins de particuliers.

La fabrication d’échalas existe heureusement toujours, bien sûr le lieu a changé… et c’est aujourd’hui dans des scieries ou usines que l’on fabrique ces piquets de vignes ou ces clôtures décoratives.

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Paris – 20 Boulevard Bonne-Nouvelle – A la Ménagère

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 294 – Paris – Boulevard Bonne-Nouvelle

Dos simple – circulé à découvert en 1903

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Allons faire un petit tour sur le boulevard Bonne nouvelle en 1900 à la hauteur du numéro 20 du boulevard.

A droite de la carte postale vous apercevez un immeuble somptueux qui était à l’époque ou fut pris ce cliché  le grand magasin central des Nouvelles Galeries ‘A la Ménagère’

L’immeuble construit en 1837  était l’œuvre de l’architecte Jean-Louis Victor Grisart, composé d’un rez-de-chaussée présentant  sur le boulevard trois grandes arcades encadrées par deux portails et deux étages aux hautes et larges baies vitrées.

Ne cherchez pas à voir ce magnifique immeuble aujourd’hui au 20 boulevard Bonne Nouvelle car cet immeuble connut deux incendies .. le premier qui le détruit partiellement le 14 juillet 1849 et le second en 1930 qui le détruisit complétement, au point de le raser et de construire à sa place l’immeuble que vous pouvez voir encore aujourd’hui  » Le central téléphonique et bureau de poste » construit par Joseph Bukiet et André Gutton.

 

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Le Paris de 1900 – Sur le Pont Alexandre III

07-08 arrt- Le pont Alexandre III- éditeur GBRR- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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307 – Paris – Sur le Pont Alexandre III

éditeur – G.B.R.R

dos séparé -non circulé

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Le photographe s’est placé sur le pont pour photographier au premier plan cet homme au chapeau melon, était-il dans le septième ou Huitième arrondissement de Paris, difficile à dire car le pont Alexandre III traverse la Seine entre ces deux arrondissements.

C’est en 1896 que le tsar Nicolas II de Russie posera la première pierre que ce qui deviendra pour l’exposition universelle de 1900 l’une des plus belles réalisations encore existantes aujourd’hui à Paris.

On avait créé deux agences distinctes ayant chacune ses attributions et ses chefs, mais qui n’en devaient pas moins être à tous moments en rapport l’agence des ingénieurs et l’agence des architectes.

Dans la première, MM. Resal et Alby ont eu a s’occuper de la partie technique; ce sont eux qui ont dû chercher la forme précise à donner à l’arche du pont et trouver les dimensions exactes qu’il fallait attribuer à chaque pièce de fer. Ils ont eu a procéder à la confection des cahiers des charges des différentes adjudications, il leur a fallu veiller jusqu’au dernier jour à la parfaite exécution des travaux.

Le rôle de MM.Cassien-Bernard et Cousin, qui ont dirigé l’agence d’architecture, était tout autre, il consistait à régler  la partie décorative et monumentale, c’est à eux que revenait le soin d’harmoniser les lignes générales du monument par un judicieux emploi de la pierre et du bronze dans le but d’augmenter la majesté de l’ouvrage sans l’alourdir.

ils ont eu à installer l’atelier de moulage où l’on a exécuté en glaise toute les parties d’ornementation avant de les envoyer à la fonte ce sont eux enfin qui ont dû soumettre en premier ressort a l’approbation ministérielles les noms des différents artistes qui ont eu à exécuter les motifs de sculpture, allégories,cartouches, etc.

La construction de la partie métallique du pont Alexandre avait été adjugée à plusieurs sociétés, mais le montage proprement dit s’est fait par les soins de la maison Schneider du Creuset c’est cette Société qui a construit la passerelle mobile ainsi que tout le matériel de manutention. Quant au projet du montage et aux calculs s’y référant, ils ont été établis par M. Rochcbois, ingénieur du Creuset.

Le pont Alexandre III contribue dans une large mesure à l’ornementation de Paris, il n’est pas seulement un pont dans le sens vulgaire du mot, il est encore un monument en dehors du travail technique fort difficile à concevoir et à exécuter, on a cherché par tous les moyens possibles à lui donner une valeur architecturale.

Sur les sept millions qu’a coûté le pont Alexandre III, un million avait été attribué aux architectes, MM. Cassien-Bernard et Cousin leur mission était d’un genre particulier puisqu’ils avaient à faire un monument avec un ouvrage dont ils n’étaient pas les auteurs.

la partie métallique du pont leur avait été imposée tant comme formes que comme dimensions, ce chapitre étant du ressort des ingénieurs, ils n’avaient donc pas à intervenir dans la construction proprement dite on leur a donné un pont et on leur a demandé de le décorer.

L’architecture du pont, peut se diviser en deux parties distinctes, celle qui est relative à la partie métallique et celle qui a rapport aux culées la seconde est de beaucoup la plus importante.

La balustrade et les candélabres contribuaient grandement à la décoration, ces derniers sortaient de la maison Barbedienne, les dessins étaient de M. Gauquié,  aux extrémités du tablier nous avons des vases ornés d’enfants du plus charmant effet, par M. Dagonet.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de Parville édition Maison Masson et Cie

 

 

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Carte postale de Louville la Chenard- A cheval sur la place

en panne de clignotants

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Louville la Chenard-la place

Cliché Barette à Voves – éditeur Sévot

Dos séparé – timbre recollé

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Comme toujours à cette époque les braves gens de Louville-la-Chenard se sont déplacés pour être de la fête et bien sur être sur le cliché du photographe.
Sous l’œil amusé des Louvilloises et au beau milieu de la place trois Louvillois s’amusent à faire les pitres sur un cheval.
En 1900 Louville-la-Chenard est une petite ville de 523 habitants située à 28 kilomètres de Chartres et à 63 kilomètres de Dreux, son maire est Monsieur Leprince et le notaire Mr Poisson.
L’éditeur de cette carte postale « Sevot » n’est autre que l’un des deux aubergistes de Louville-la-Chenard, l’autre étant « Mardelet »… citons tous les noms des commerçants et des petits metiers qui ont fait vivre cette ville.
Les agriculteurs, Gidoin, Joseph, Marchon, Pelletier, Poisson; Le Bourrelier Mr Hubert; La Chapellerie Michaux; le marchand de draps Mr Phillissien; Les épiciers, M.Chaussie et M.Michau; Les Maréchaux Mr Auger et Mr Hy; Les meniers, Mr Guillot et Mr Sevestre; La tuilerie Siron-Boudon et bien sur le vétérinaire Mr Marquis.  
A noter le Château de Louville en 1901: Vte au Brossin de Méré.
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Ménars – Entrée du Pays en 1910 – Route de Blois

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41-Ménars-Entrée du Pays-Route de Blois – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Ménars – Entrée du Pays-Route de Blois

éditeur – Talbot  – C.Vannier, photographe à Blois

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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Dans les années 1910, il était bien rare qu’une ville, village ou hameau n’est pas une carte postale avec cette légende « Entrée du Pays » ..!

En 1910, les 429 habitants de cette petite ville de Ménars ont élu Mr  Louis Gautier comme maire de la ville.

Situés à 9 kilomètres de Blois, les ménarsois et les ménarsoises vivent au rythme de la campagne, les agriculteurs à cette époque sont nombreux à s’occuper des terres autour de leur petite ville … citons quelques noms de ces hommes de la terre; Mr Bury, Mr Lahaye (A), Mr Masson, Mr Rabier Henri et Rabier Philippe.

Le boucher à cette époque porte un bien joli et marrant nom, Mr Routaboule vous prépare les plus beaux morceaux de viande pour votre pot au feu.

Comme toujours à cette époque, les commerces ne manquent pas.. et pour 429 habitants on compte 2 boulangeries, un charcutier, notre boucher Routaboule, 5 épiceries , 1 débit de tabac, 1 fromager et bien sur 6 cafés.

Un petit tour avec Street View sur Google Maps pour voir l’entrée de la ville de Ménars 100 ans après l’édition de cette carte postale

Vous remarquerez à droite de l’image que le kiosque au toit de paille est toujours à la même place.

Ménars-entrée de la ville 100ans aprés l’édition de la carte postale

Ménars – entrée de la ville 100ans après l’édition de la carte postale – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

 

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